Combien de fois l’avons-nous parcourue, cette petite route de Seine-et-Marne ? La première fois, c’était au début des années 1980. À cette époque, déjà passionné par le tir au fusil de chasse, les dimanches après-midi, nous rejoignions le stand de tir de Crécy-la-Chapelle. Ici, sous les bons auspices du maître des lieux, Nicolas Makridi, s’éveillait une pouponnière de talents ; à commencer par son fils, Pierre. Comme ce matin, notre auto se guidait sur l’amer de la haute tour du ball-trap. Accompagné de notre ami Frank, alors membre de l’équipe de France de skeet olympique, nous retrouvions deux autres mousquetaires de la discipline, Jacques et Stéphane.
À Meaux, en Seine-et-Marne, Rubens Abbosh a concrétisé son désir de travailler avec Sargon, son père. Du foisonnement de ses idées est en train de naître l’armurerie de demain.
« Vous avez des dizaines et dizaines de munitions différentes, ça prend de la place ! D’autant plus qu’il existe plein de calibres différents. Ça va être compliqué niveau logistique… », témoigne une vendeuse dans une armurerie de Mareuil-lès-Meaux (Seine-et-Marne), un département où la chasse est très pratiquée. « Il faut de la place pour pouvoir tout stocker.
Il est souvent accompagné d’un autre - de taille pour la profession -, celui de la sécurité. Les bureaux de tabac sont de plus en plus victimes de braquages et nombre de buralistes ont peur d’être « encore plus exposés à ce risque » et « d’avoir une cible dans le dos » en vendant des munitions. « Il va falloir un coffre-fort, c’est encore un l’investissement », note également un buraliste à Foix (Ariège). « C’est vrai que beaucoup de mes confrères ont peur de se faire cambrioler… », reconnaît le patron d’un bar-tabac à Claye-Souilly (Seine-et-Marne), plutôt enthousiaste face à cette nouveauté : « moi, si j’accepte de le faire, c’est pour attirer plus de clientèle, confie-t-il. Le but, c’est de faire du chiffre.
« Normalement, la règle, c’est qu’on est en lien avec l’armurerie la plus proche de chez nous », soutient également le buraliste Seine-et-marnais intéressé par la vente de munitions. Marianne a vérifié auprès de l’armurier en question, situé à moins de 10 kilomètres de là : celui-ci n’a « pas du tout été associé » au processus pour l’instant et demeure « sans aucune nouvelle des autorités ».
Lire aussi: Découvrez l'armurerie airsoft
« Et puis il faut qu’on se forme ! Imaginez qu’on vende les mauvaises cartouches ?
Dans le monde de l'armurerie, plusieurs modèles et marques sont souvent mentionnés. Voici quelques exemples:
Il est important de noter que des expériences peuvent varier:
Direction atelier en allemagne, 4 bon mois. Le rêve c'est transformé en cauchemar.
Achat récent donc difficile d'être objectifs.
Lire aussi: Votre guide des expériences avec Drome Chasse Tir
Un bémol néanmoins, certaines munitions en 9.3x62 restent bloquées dans le canon. Difficile de dire si cela vient de l'arme ou des munitions.
Carabine compacte (et légère) avec une bonne prise en main.
Bonne répartition du poids.
Là, c’est l’hebdomadaire Marianne qui revient sur le sujet - sur le mode controverse « entre grand flou et fiasco annoncé » - avec la confirmation d’une expérimentation dans les Pyrénées-Atlantiques au premier trimestre 2024 (voir 30 décembre 2023). Pour appuyer son propos, l’hebdomadaire a interrogé des buralistes dans toute la France.
Du côté des buralistes, comme des armuriers, c’est le grand flou. Parmi la vingtaine de buralistes interrogés, tous tiennent le même discours. « On n’a été contacté par personne, vraiment personne », insiste un buraliste à Fontainebleau (Seine-et-Marne). « Avant d’ajouter : « Notre Confédération nous l’a confirmé au moment où c’est sorti dans la presse mais sans nous donner d’indications supplémentaires… Il y a un peu de marge entre les annonces du Gouvernement et la réalité.
Lire aussi: Tout savoir sur Chasse Tir Malin à Luçon : notre évaluation.
Si ce dernier est lui-même un chasseur averti, il annonce d’emblée ne pas être intéressé par le déploiement de ce dispositif : « Mon avis, c’est que ce n’est pas adapté. Pourquoi ? Car chacun son métier. C’est vrai qu’il y a de moins en moins d’armuriers. Mais enfin, on n’achète pas des cartouches tous les jours non plus ! Je m’en procure une fois ou deux maximum pour la saison de chasse. Et après c’est fini », explique-t-il.
Un buraliste à Foix (Ariège) annonce que sa ville compte un magasin Décathlon qui vend déjà des munitions pour les chasseurs : « l’argument a fini de me convaincre de ne pas me lancer ». Même chose pour la patronne d’un bar-tabac à Lamotte-Beuvron, en Sologne. « Nous avons déjà un armurier sur place, pas besoin de s’y mettre. Chacun son métier !
tags: #armurerie #mareuil #les #meaux #avis