L'armurerie Laloubère à Hagetmau est bien plus qu'un simple commerce ; c'est le lieu de rencontre entre la passion des armes et le savoir-faire d'un Meilleur Ouvrier de France (MOF). Thierry Laloubère, à la tête de cet établissement, incarne l'excellence dans le domaine de l'armurerie, offrant à ses clients un service de qualité, des conseils avisés et un travail d'orfèvre.
L'histoire de l'armurerie Laloubère est intimement liée à la satisfaction de ses clients. Un habitant de Pouillon, lassé de se rendre jusqu'à Bordeaux pour ses achats d'armes, a découvert par hasard l'armurerie Laloubère. Quatre ans plus tard, il se dit pleinement satisfait de la qualité du travail et des conseils prodigués par Thierry Laloubère. Ce témoignage illustre parfaitement l'engagement de l'armurier envers sa clientèle et sa volonté de répondre à leurs besoins avec professionnalisme et expertise.
À 45 ans, Thierry Laloubère n'a qu'un mot : « soulagement ». Thierry Laloubère n'était pas prédestiné à devenir armurier. Son père possédait une armurerie à Hagetmau où il travaillait l'été. Ne sachant pas trop quoi faire, il s'est lancé dans cette voie. Une décision judicieuse puisqu'il a obtenu le prestigieux titre de Meilleur Ouvrier de France dans la catégorie « monteur sur bois ». Pour Thierry Laloubère, ce titre est avant tout un « soulagement », l'aboutissement d'un long et exigeant processus.
Avant de s'installer à Hagetmau, Thierry Laloubère a suivi une formation rigoureuse à l'école d'armurerie de Saint-Étienne, une institution réputée où la sélection est rude (300 demandes pour seulement 24 places). Il a ensuite effectué divers stages, notamment chez René Juyon à Lit-et-Mixe, lui-même Meilleur Ouvrier de France. Ces expériences lui ont permis de se perfectionner et d'acquérir un savoir-faire unique. « J'ai toujours voulu me perfectionner, aller plus haut », confie-t-il.
En 2007, il tente sa chance une première fois au concours du Meilleur Ouvrier de France. La médaille lui échappe d'un rien. « J'y étais allé ne sachant pas trop à quoi m'attendre. Au final, j'ai raté le titre à cause d'une erreur qu'un jeune en CAP n'aurait pas faite. » Durant toute la période précédant la finale, l'armurier est obsédé par son projet: la réalisation d'une crosse avec une multitude de détails imposés par un cahier des charges très précis. « Je pensais à mon travail en permanence. » Après ses journées à l'atelier de la rue de la Verrerie, à Hagetmau, M. Laloubère peaufine son « œuvre » jusqu'à 3 heures du matin. Même le dimanche. « Dès que j'avais une idée, je me précipitais pour l'exécuter afin de ne surtout pas l'oublier », explique-t-il.
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L'investissement est total, au point qu'il prévient certains de ses amis de ne pas lui rendre visite durant cette période. « Je n'avais de temps à consacrer qu'à ça. Il m'est arrivé durant certains repas d'être totalement absent », avoue-t-il.
Une fois le morceau de noyer brut enfin prêt, Thierry Laloubère doit se confronter au jury, composé de MOF qu'il surnomme les « Bocuse de l'armurerie ». « Ils ne recherchent que les défauts. Le plus dur est d'ajuster du fer dans le bois sans le faire éclater, ça se joue au micron près », insiste-t-il. À la question du jury sur son sentiment, il répond : « Que je l'aie ou pas, une chose était sûre, je n'aurais jamais recommencé. » Thierry peut maintenant savourer son succès si durement obtenu.
L'histoire de Thierry Laloubère et de son armurerie à Hagetmau trouve un écho dans d'autres initiatives locales, comme l'armurerie La vieille arme à Montpon-Ménestérol. Bien que distinctes, ces deux entreprises partagent une même passion pour les armes et un engagement envers leur clientèle.
C’est l’absence de commerce armurier à Montpon-Ménestérol, malgré un important public de chasseurs, qui a poussé la société à ouvrir une surface commerciale doublée d’un atelier sur la commune. L'armurerie La vieille arme a ouvert ses portes en août 2021, suscitant un véritable engouement auprès des chasseurs locaux. L’établissement a ouvert en aout 2021 et c’est un véritable engouement des chasseurs locaux que l’ancien militaire de 57 ans peut constater depuis. Cette initiative est née de la volonté de cinq artisans de créer une société fournissant les armuriers de toute la France en pièces détachées rares et réalisant des armes fines.
La surface commerciale, outre de nombreux accessoires en rapport avec la chasse et le tir propose une large gamme d’arme neuves et d’occasion et distribue les productions Beretta, Tikka, Bettinsoli, Franchi, Fair, Sabatti, Blaser, Sauer, Mauser, Verney-Carron et ATA. L'armurerie La vieille arme propose un large éventail de services et de produits, allant de la réparation et la restauration d'armes de catégorie C et D à la vente d'armes neuves et d'occasion. Un important choix de munitions de tous calibres pour arme rayées ou lisses est également disponible et les marques Mary, Sauvestre, Fob, Tunet, Federal, Norama, RWS et Geco sont en vente à la boutique.
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C’est un véritable plaisir que d’avoir pu observer Jean-Michel Vieilleville à son établi entrain de réaliser un basculage à l’ancienne sur un fusil superposé ou l’ajustage d’un extracteur de juxtaposé et de profiter des anecdotes pittoresques que l’ancien militaire au caractère jovial et la gouaille proverbiale sait faire partager à sa clientèle. L'armurerie La vieille arme est également le lieu de rencontre avec des artisans passionnés, comme Jean-Michel Vieilleville.
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