Kettner a été une institution et ne pouvait définitivement pas s’arrêter.
En 2001, Eduard Kettner a projeté d’ouvrir sur 1 200 m² la plus grande armurerie de France, à Corbeil-Essonnes.
Comme c’était près de la cité des Tarterêts déjà connue comme zone de non droit, cette ouverture a produit à l’époque une levée de boucliers et des troubles se sont produits autour de cette armurerie comme le relate cet article du Parisien.
L'armurier Eduard Kettner, qui possède une cinquantaine de magasins en Europe, a choisi ce site pour couvrir toute la zone sud de Paris. Un choix soutenu par la municipalité mais qui n'est pas du goût de tout le monde.
Les commerçants voisins redoutent en effet une recrudescence de la délinquance, attirée par les 400 armes bientôt exposées en permanence.
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« Installer un arsenal ici, c'est tenter le diable, assure Carole, une commerçante implantée en face de l'armurerie. C'est de l'inconscience. Ils veulent dynamiser le quartier. Ils vont plutôt créer de nouveaux problèmes !
L'armurerie a donc réussi à faire presque l'unanimité contre elle.
« S'implanter si près d'un quartier où l'insécurité est si grande, c'est inconséquent ! », s'indigne-t-on chez les Verts, qui seront rejoints demain par toute l'opposition municipale.
« Les Tarterêts attendent toujours l'arrivée d'une moyenne surface d'alimentation. Au lieu de ça, on installe une armurerie, renchérit Bruno Piriou, le candidat communiste aux municipales. Comme si l'explosion du trafic d'armes, qui a conduit à la mort des jeunes comme Sinan (originaire des Tarterêts), ou Romuald (à Courcouronnes), ne suffisait pas. »
Pour Serge Dantu, candidat non-inscrit, « la décision d'implanter ce commerce a été prise sans discussion au conseil municipal. C'est choquant ».
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L'ex-PS Jean Albouy, en course pour les municipales, craint lui aussi que l'armurerie encourage « la violence à outrance. Tout le monde va débarquer aux Tarterêts, ce qui n'est pas la meilleure publicité. En plus, ce supermarché de l'arme risque de menacer la petite armurerie de la rue Notre-Dame, dans le centre-ville », estime-t-il.
Les Verts d'Evry, de Corbeil-Essonnes et le Mouvement des jeunes écolos alternatifs et solidaires (Chiche) ont donc demandé aux « pouvoirs publics de suspendre l'autorisation d'ouvrir ce drugstore de la mort ».
La préfecture rappelle que Kettner dispose d'une autorisation pour vendre des armes de cinquième à huitième catégorie (armes blanches, armes de chasse, de tir et de collection), comme l'armurier lui en a fait la demande.
Kettner a, en outre, assuré ses arrières. Avant de s'installer, le directeur du magasin a démarché la mairie, la police municipale et le commissariat afin de prendre la température.
« Nous avons discuté ensemble des problèmes qu'il peut être amené à rencontrer, explique Rémi Conesa, le commissaire de Corbeil-Essonnes. Ils savent qu'ils risquent au mieux des incidents avec la clientèle, et au pire des casses au camion-bélier. Ils ont pris leur décision en toute connaissance de cause.
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C’est en tout cas le défi que Charles s’est lancé en 2010 lorsqu’il a repris le nom de domaine et le site internet de la marque.
Avec de très nombreux changements en l’espace de sept années, aujourd’hui il est l’un des sites les plus interactifs du milieu.
Avec plus de 200 marques et près de 4500 produits en référence, Kettner couvre à ce jour l’ensemble des plus grandes entités chasse et outdoor.
Le vrai plus de la boutique c’est la réactivité et le service.
« Nous avons totalement modifié la gestion des envois des colis et du service après-vente. Aujourd’hui nous sommes totalement réactifs et à l’écoute de nos clients. ».
Malgré tout, la réussite est au rendez-vous, le site a pris de l’envergure, la boutique est idéalement placée et chaque jour, il rencontre de nouveaux visages.
Amateur de chasse en battue (autant au grand gibier qu’au petit), Charles a fait de sa passion son métier et vie chaque journée comme une nouvelle quête.
Il y a eu autrefois selon nos sources jusqu’à quatre armureries à Versailles.
Il y a encore un an, les Versaillais, Chesnaysiens et autres Viroflaysiens devaient se rendre à Paris pour pouvoir entrer dans une armurerie ou une boutique de chasse.
Charles Haentjens a eu la bonne idée de créer un showroom pour Kettner depuis un an.
Il est ainsi possible de lui rendre visite du lundi au samedi au 13 rue de la Paroisse à proximité de l’église Notre Dame.
Vestes, chapeaux, couteaux, cuissards et autres bottes sont désormais à la portée des habitants du quartier.
Charles nous raconte qu’il a même eu l’occasion d’échanger avec des antis-chasse qui étaient rentrés un peu par hasard dans la boutique.
« Cela permet d’échanger et de pouvoir enlever un peu les préjugés que l’on rencontre fréquemment avec eux ».
Le titulaire d’un agrément d’armurier doit encore obtenir une autorisation d’ouverture de local pour ouvrir son armurerie au grand public.
C’est toute une procédure que nous allons tenter d’expliquer sobrement dans cette page, car le sujet est tellement vaste qu’il faudrait de nombreux articles.
L’ouverture de tout local destiné au commerce de détail des armes et munitions, ou de leurs éléments essentiels, est soumise à autorisation.
Celle-ci est délivrée par le préfet du département où est situé ce local, après avis du maire.
La règlementation dispense expressément d’autorisation pour le local d’armurerie, les activités exclusivement relatives aux lanceurs de paintball et leur munitions spécifiques.
Pour faire le commerce d’armes ancienne il faut également un agrément.
Il s’obtient avec un CQP allégé qui est spécifique aux armes de catégorie D§e).
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