L’usage de l’arbalète est soumis à des règlementations en Belgique, tout comme en France où les arbalètes sont considérées comme des armes blanches.
En France, l’arbalète peut être utilisée pour le tir sportif ou au tir de loisir, mais pas à la chasse. L'arbalète est sous la responsabilité de son propriétaire.
En se référant au décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 portant application de la loi n°2012-304 du 6 mars 2012, les arbalètes et leurs projectiles sont considérés comme des armes blanches. Elles sont classées dans la catégorie D-2 du décret cité ci-dessus. C’est donc une arme de 6ème catégorie au même titre que le couteau, la matraque et le poing américain.
L'acquisition et la détention sont libres (sauf aux personnes de moins de 18 ans). Elles ne nécessitent pas de permis. La détention d'une arme de catégorie D est sous la responsabilité de son propriétaire.
La conservation d'une arme par un particulier n'est pas considérée comme du port d'arme. Son lieu de stockage ne doit pas changer constamment.
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On parle de port d'arme quand il s’agit de transporter une arme prête à l'emploi dans un lieu public. Il est possible de transporter une arme si elle ne peut pas être utilisée dans l'immédiat (dans le cas d'une arbalète la corde doit être démontée, l'arc aussi si possible).
À condition que l’arme, ici l’arbalète, soit démontée et mise dans un sac ou une housse pour éviter de faire peur aux passants voire de provoquer une panique générale.
La chasse à l'arbalète est totalement interdite en France comme dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne.
Seule la chasse à l’arc est autorisée en France, la chasse à l’arbalète est strictement interdite. Le fait que la retenue de la corde soit mécanique rend l'arbalète bien différente de l'arc où c'est l'utilisateur qui retient la corde. De plus, les arbalètes s’avèrent bien plus puissantes que les arcs, beaucoup plus faciles à utiliser.
La chasse à l’arbalète et la chasse à l’arc sont des activités qui intéressent de plus en plus de passionnés. Elles comptent déjà des milliers de pratiquants en France. Si la pratique est ancestrale, elle redevient tendance ces dernières années pour de nombreuses raisons. Ces types de chasse sont jugés plus écologiques, car contrairement aux armes à feu et à leurs cartouches, l’arbalète ou l’arc n’a aucun impact dans la nature. Elle ne laisse pas de plomb. Les gibiers ont également plus de chances de « fuites ».
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Les arbalètes se déclinent en plusieurs catégories, chacune répondant à des besoins spécifiques.
Voici quelques marques reconnues dans le domaine des arbalètes :
À Colfontaine, dans le Hainaut, un individu a grièvement blessé un brocard à l’arbalète. Le motif ? L’animal importunait son chien. Le tireur, dépourvu de tout permis de chasser, vit en lisière de forêt. En voyant un petit cervidé s’approcher de son chien, il n’a rien trouvé de mieux que de saisir une arbalète pour « lui donner une leçon ». Résultat : un chevreuil mâle, un brocard, transpercé d’un carreau, retrouvé vivant mais gravement blessé.
Une plainte a été déposée par l’association, et les autorités ont ouvert une enquête. Espérons que celle-ci aboutisse, et rappelle que vivre à la campagne ne signifie pas faire la loi dans son jardin.
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