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D.S.E. Armexpress, situé près d'Aix-en-Provence, est bien plus qu'une simple armurerie. C'est une institution pour les passionnés de tir sportif, de chasse et d'armes à feu en général. Fondée en 1979, l'armurerie est devenue une référence dans le pays d'Aix, offrant une large gamme de produits et services. Cet article explore en détail les différents aspects d'Armexpress, en mettant en lumière son offre diversifiée, la qualité de son service client et le parcours de son fondateur, Guillaume Charvet. Il prendra également en compte les quelques points de vigilance soulevés par certains clients.

Une Armurerie Complète et Diversifiée

Armexpress se distingue par la taille de sa boutique en centre-ville et par la variété des produits proposés. L'armurerie aligne ce qui se fait de mieux dans le domaine, allant de l'airsoft aux armes de tir, en passant par les munitions et les articles outdoor comme les tenues de chasse. Les clients peuvent y trouver des douilles, des projectiles, des amorces, des poudres, des fusils, des jumelles, des articles d'auto-défense et des vêtements de chasse.

La boutique est spécialisée dans le tir sportif, mais elle offre également un important rayon dédié à la chasse, un autre au ball-trap et un autre encore à la coutellerie. Cette diversité permet à Armexpress de répondre aux besoins d'un large éventail de clients, des tireurs sportifs aux chasseurs en passant par les collectionneurs.

Un Service Client de Qualité : L'Expérience Armexpress

L'accueil et le service client sont des aspects essentiels de l'expérience Armexpress. De nombreux clients soulignent la qualité de l'accueil, l'accompagnement sérieux et attentif de l'équipe. Plusieurs témoignages mettent en avant le professionnalisme, la gentillesse et la passion des vendeurs.

Il est souvent souligné que les équipes sont particulièrement attentionnées envers la clientèle féminine, reconnaissant qu'il n'est pas toujours aisé pour une femme de franchir la porte d'une armurerie. La possibilité de visiter le stand de tir est également un atout apprécié, permettant aux clients de tester leur arme avant de l'acheter. Cependant, il est important de noter que certains clients ont eu une expérience moins positive, notamment en ce qui concerne l'accueil téléphonique et la connaissance du stock. Ces points de vigilance sont pris au sérieux par la direction, qui invite les clients mécontents à prendre contact avec l'établissement pour échanger sur leurs expériences. Le dirigeant se tient à la disposition des clients pour discuter de tout problème rencontré.

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Guillaume Charvet : Un Armurier Passionné au Cœur d'Armexpress

Guillaume Charvet, né en 1978, est l'âme d'Armexpress. Sa passion pour les armes à feu remonte à son enfance, bien qu'il ne vienne pas d'une famille de chasseurs ou de tireurs. Il a hérité d'une carabine à patate qui a été le point de départ de sa collection. Fasciné par les aspects historiques et techniques des armes, il a décidé d'en faire son métier.

Après avoir obtenu un Bac mécanique, il s'est inscrit à l'école d'armurerie de St Etienne. À peine diplômé, il a commencé à travailler dans une grande armurerie du sud de la France. Parallèlement à son BTS commercial, il travaillait au rayon chasse de Décathlon. Son désir de travailler à son compte l'a conduit à ouvrir sa première armurerie dans une dépendance de la maison de ses parents. Malgré la surprise initiale de la gendarmerie face aux fusils alignés à côté du lit, il a obtenu l'autorisation d'exercer.

Bien que satisfait de son parcours, Guillaume Charvet regrette de consacrer plus de temps à l'administration et à la gestion d'entreprise qu'à sa passion originelle : les armes. Il se souvient avec nostalgie de l'époque des bourses aux armes. Son parcours est marqué par une progression constante, passant d'un petit local à un deuxième plus grand, puis un troisième et enfin un quatrième.

Le Stand de Tir : Un Atout Majeur

La présence d'un stand de tir est un atout majeur pour Armexpress. Il offre aux clients la possibilité de tester les armes avant de les acheter, de s'initier au tir sportif ou de pratiquer leur passion dans un environnement sécurisé et encadré.

Les Membres de l'ancien Conseil d'Administration de L’Union Française des amateurs d’Armes (UFA)

  • Guillaume Charvet est un jeune armurier à Éguilles avec le magasin Armexpress à proximité d’Aix en Provence.
  • Né en 1978, Guillaume Charvet est passionné depuis son enfance par les armes à feu bien que personne n’était ni chasseur ni tireur dans la famille.
  • Il a hérité d’une carabine à patate qui fut le départ de sa collection !
  • Il est fasciné par les aspects historiques et techniques des armes.
  • Lecteur assidu des catalogues du hussard qu’il conserve encore jalousement !
  • Il a été tellement imprégné par l’arme, qu’il a choisi d’en faire son métier.
  • Son Bac mécanique en poche, il peut enfin s’inscrire à l’école d’armurerie de St Etienne.
  • A peine diplômé, il commence déjà à travailler en armurerie.
  • Embauché comme vendeur dans une grande armurerie du sud de la France, Durant son BTS commercial, il travaillait en même temps au rayon chasse de Décathlon.
  • Il a souhaité rapidement se mettre à son compte.
  • Il ouvre alors sa première armurerie dans une dépendance à côté de la maison de ses parents ou la Gendarmerie, bien que surprise par les fusils alignés à côté du lit ainsi que son atelier, lui autorise sa première armurerie.
  • Bien que satisfait de cette évolution, il regrette cependant aujourd’hui de consacrer plus de temps à l’administration et la gestion d’entreprise qu’à sa passion originelle : les armes.
  • Qu’il est loin le bon vieux temps des bourses aux armes !
  • Il s’est installé dans un premier petit local, puis un deuxième plus grand, puis un troisième puis un quatrième.

Vente d'armes entre particuliers

La vente par un particulier, d’une arme, élément d’armes ou munitions des catégories A, B, C est réglée par l’ Art.L314-16 du Code de la Sécurité Intérieure. La vente entre particuliers d’une arme, élément d’armes ou munitions des catégories A, B ou C reste possible malgré un contexte très défavorable, il y a l’obligation de consulter le fichier des interdits d’armes. La loi fait l’obligation de livrer l’arme dans un local agréé, ainsi il faut obligatoirement passer par un professionnel, armurier ou courtier. Ainsi la vente en bourse aux armes d’armes de catégorie C et d’armes neutralisées, devient matériellement impossible sans la présence d’un armurier qui accepte de « jouer le jeu » et puisse faire le transfert informatique. C’est l’armurier ou le courtier qui s’occupe des déclaration préfecture. Il inscrit l’opération dans son registre d’armurier (Art. R.313-24).

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S’agissant de la consultation du FINIADA : L’article L312-16 du CSI prévoit qu’y sont recensées, notamment, les personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes en application des articles L.312-10 et L.312-13. Ce dernier article vise, s’agissant des dessaisissements, toutes les catégories d’armes et l’article L312-10 renvoie à l’article L312-7 qui concerne la remise des armes quelle qu’en soit la catégorie. Le FINIADA contient donc bien les interdits d’armes de la catégorie D.

S’agissant des registres : L’article R. 313-23 du CSI prévoit l’obligation d’enregistrement des transactions en faisant référence aux articles R.313-24 et R. 313-40 du même code. Or l’article R.313-24 du CSI concerne les armes de la catégorie C et l’article R. 313-40 celles des catégories A et B. L’armurier transfère l’arme du râtelier numérique du vendeur à celui de l’acheteur. L’ancien texte prévoyait que la vente entre particuliers pouvait être constatée par une autorité de police. Le particulier vendeur doit s’assurer de l’identité de l’acquéreur et conserver copie durant 5 ans des documents présentés par ce dernier (Art R314-20 CSI. Il va de soi que le vendeur particulier ne peut vendre à un autre particulier que des armes de catégorie A ou B pour lesquelles il est autorisé, ou des armes de catégorie C couvertes par un récépissé de déclaration. Par contre, les armes anciennement enregistrables acquises ou détenues avant le 1er décembre 2011 (voir art. 18 du décret du 7 octobre 2011.) peuvent être vendues librement même non enregistrées. Cela du fait qu’il n’y a jamais eu d’obligation d’enregistrement.

Pour effectuer une transaction entre deux particuliers, l’intermédiaire vérifie l’identité du vendeur et de l’acheteur, vérifie dans le FINIADA, et se fait présenter les documents nécessaires à l’acquisition ainsi que l’arme, l’élément d’arme ou les munitions. L’Art. Notons qu’en dépit de l’informatisation, même pour les armuriers qui sont informatisés, le travail reste important. Le particulier procède à une déclaration sur le CERFA comportant les caractéristiques de l’arme. Cette déclaration est transmise à la préfecture par le courtier agréé. De plus, le particulier envoie son récépissé barré de la mention « vendu » au préfet. C’est la préfecture qui vérifiera à posteriori l’origine légale de l’arme et non le courtier qui n’a pas accès à la base de traçabilité des armes (AGRIPPA). Dans ce processus, il n’y a pas de nécessité que le particulier vendeur se présente physiquement devant un armurier (sous réserve que la consultation du FINIADA ait été réalisée par une personne habilitée). Lorsque l’arme est remise effectivement à l’acheteur, la vente est réputée parfaite.

Les commissaires-priseurs ne sont pas des courtiers mais les mandataires des armes qu’ils proposent à la vente. Et les armes en catégorie D ? Pour les armes classées en D, il n’y a pas de restriction spécifique sur les transactions entre particuliers majeurs. Ainsi, il reste autorisé pour les particuliers la vente d’armes anciennes, armes blanches, reproductions etc… Attention, dans les bourses aux armes, la vente d’armes anciennes de catégorie D§e), f) et g) doit être effectuée si un armurier est présent dans la bourse aux arme.

Achat à l’étranger ou dans un état européen

La loi du 6 mars 2012 a augmenté de façon significative le volet pénal de répression sur les armes. Ces dispositions sont réunies dans le code de la sécurité intérieure. Il faut également savoir que la note est beaucoup plus élevée lorsque le délit s’est effectué à plusieurs personnes. Cela devient une « bande organisée. »

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On peut remarquer que sont punies de :

  • trois ans de prison et 45 000 € d’amende la cession ou détention d’armes des catégories A et B. Art L.317-4.
  • deux ans de prison et 30 000 € d’amende la cession ou la détention d’armes de la catégorie C.
  • Et de un an de prison et 15 000 € d’amende lorsqu’il s’agit d’armes de la catégorie D. Art L.317-4-1.

A l’origine, cet article est paru dans la GA n° 462 de mars 2014. Rel.

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