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Le terme "pistolet automatique" a évolué au fil du temps. Au début du vingtième siècle, il désignait ce que nous appelons aujourd'hui un "pistolet semi-automatique". Dans les premières années d'existence des armes semi-automatiques, ce type de mécanisme était tout nouveau et le terme automatique désignait le mode de rechargement de l'arme, qui s'effectuait « automatiquement », sans intervention du tireur.

De nos jours, une arme à répétition automatique est définie par la loi comme toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui peut, par une seule pression sur la détente, lâcher une rafale de plusieurs coups.

Pistolets : Généralités et Composants

Le terme pistolet englobe l’ensemble des armes de poing dépourvues de barillet et tirant à un seul ou plusieurs coups. D’un point de vue historique le pistolet est apparu avant le revolver. Celui-ci était cependant à un seul coup et se chargeait par la bouche du canon.

Les pistolets semi-automatiques sont apparus à la fin du XIXe siècle grâce à Hugo BORCHARDT (1893), Théodore BERGMANN (1894) et Paul MAUSER (1896). En remplacement du barillet, les pistolets possèdent un chargeur (appelé également magasin) placé à l’intérieur de la crosse.

Si l'on souhaite augmenter la cadence de tir, il est nécessaire que les cartouches soient immédiatement disponibles. On les intègre à l'arme grâce à un magasin, partie constitutive de l'arme, ou par l'usage d'un chargeur amovible.

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Fonctionnement

Dans un premier temps, les cartouches sont introduites dans le magasin de l’arme, puis celui-ci est inséré dans la crosse. Pour chambrer une cartouche il suffit de tirer la glissière (culasse) vers l’arrière et de la relâcher.

Ce mouvement entraine mécaniquement la première cartouche du chargeur à l’intérieur de la chambre à cartouche. Une fois la cartouche chambrée, une simple pression sur la détente va libérer le marteau qui va frapper le percuteur. Ce dernier va taper l’amorce de la cartouche et va mettre le feu à la poudre.

La pression est si forte à l’intérieur du canon (environ 4000 bars) que le projectile est poussé vers l’extérieur. Une fois le projectile en dehors du canon, la pression diminue et la culasse s’ouvre. Une griffe latérale solidaire de la glissière (l’extracteur) saisit la douille au niveau de la gorge et la tire en arrière.

Au cours de son mouvement, la douille va heurter une butée fixe solidaire de la carcasse (l’éjecteur). Ce mécanisme permet d’éjecter la douille en dehors de l’arme par la fenêtre d’éjection. Lorsque la glissière recule, elle arme mécaniquement le dispositif de percussion. Enfin, la glissière est rappelée à sa position initiale par un ressort récupérateur ; ce mécanisme permet de chambrer une nouvelle cartouche.

L’ensemble de ces opérations mécaniques va entrainer de multiples traces sur la douille, traces caractéristiques de l’arme ayant tiré la munition. A noter que sur une scène de crime, la douille peut régulièrement servir de point de départ quant à l’identification d’une arme.

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Pistolet Semi-Automatique : Le Cycle de Tir

Ce que l’on appelle le cycle de tir, c’est l’ensemble des étapes mécaniques que traverse l’arme après chaque tir. Quand la balle part en avant, la carcasse de l’arme encaisse le coup en arrière. Dans certains cas, ce n’est pas le recul direct, mais les gaz du tir qui sont dérivés pour faire le boulot (comme dans un AR-15, par exemple).

C’est le système le plus simple. Ici, on utilise toujours l’inertie mais la culasse ne recule pas tout de suite (enfin, on se comprend, on parle ici en millisecondes). Ce système est très courant dans les pistolets modernes.

Imaginez un bouchon de champagne qui se mettrait à voler avant même qu’on ait fini de le dévisser. C’est un peu ce qui se passerait si la culasse d’une arme reculait trop tôt, c’est-à-dire alors que la pression dans la chambre est encore très élevée. Résultat ? Ce n’est pas un caprice technique. C’est un peu comme si l’arme utilisait une reprise d’énergie interne, comme un turbo dans un moteur.

On voit ici parfaitement comment l’emprunt des gaz du canon permet au chariot de culasse de cycler.

Automatique ou Semi-Automatique : Quelle Différence ?

  • Armes Automatiques: Il s’agit d’armes capables de tirer en rafale tant que la queue de détente reste pressée. Le rechargement de l’arme se fait de façon automatique grâce à un mécanisme interne utilisant une partie de l’énergie de la charge propulsive de la munition ou dans certains cas un moteur.
  • Armes Semi-Automatiques: Les armes semi-automatiques ne tire qu’une seule munition à la fois. Afin d’effectuer un deuxième coup, il faut relâcher la queue de détente et presser à nouveau. L’énergie produite par le départ d’un coup de feu, entraine la prise en compte d’une nouvelle munition dans la chambre à cartouche.

Les armes semi-automatiques ne tire qu’une seule munition à la fois. Afin d’effectuer un deuxième coup, il faut relâcher la queue de détente et presser à nouveau. L’énergie produite par le départ d’un coup de feu, entraine la prise en compte d’une nouvelle munition dans la chambre à cartouche.

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En mode semi automatique, le chargement de la première cartouche nécessite l'action du tireur sur la culasse ou sur l'ensemble mobile s'il existe une pièce de manœuvre. Ce premier chargement effectué manuellement, l'action du tireur se limite à déclencher le tir en appuyant sur la queue de détente. L'ensemble du cycle d'alimentation est assuré de manière automatique par l'arme elle-même. À chaque appui sur la détente, un coup et un seul part jusqu'à épuisement des cartouches du magasin ou du chargeur. Bien que le cycle d'alimentation soit automatique, l'arme disposant de ce mode de fonctionnement est dite semi automatique car le tireur doit actionner la détente pour chacun des coups tirés. Cette arme ne peut pas tirer en rafale continue.

Ce mode de fonctionnement est propre aux armes tirant par rafale. Tant que le tireur appuie sur la détente, les coups s'enchaînent jusqu'à ce que le chargeur soit vide. Certaines armes, par conception, ne peuvent tirer que par rafale. D'autres, généralement plus modernes, disposent d'un sélecteur de mode de tir qui permet, la plupart du temps, de choisir entre le tir au coup par coup, par rafale de trois cartouches et par rafale continue.

Pistolets Automatiques : Particularités et Exemples

Certains pistolets comme le Beretta 93r ou le Glock 18 sont pourvus de sélecteurs de tir pouvant basculer de semi-auto à full-auto : c’est rigolo et ça décoiffe (fort) mais c’est tout simplement inutilisable en dehors de situations de combat rapproché (et dans les mains d’un opérateur très qualifié). Très efficace pour la suppression ou le combat rapproché… mais totalement incontrôlable sans entraînement.

Sécurité ou Sûreté ?

La sécurité consiste en un mécanisme passif visant à bloquer le départ d’un tir accidentel (par un choc au sol par exemple). La sûreté est un mécanisme mis en place volontairement par l’utilisateur pour neutraliser une arme chargée et neutraliser le tir.

Comparaison : Pistolets vs Revolvers

Les deux images ci-dessus permettent de différencier un pistolet (image de gauche) d'un revolver (image de droite). Un pistolet automatique ou semi automatique possède un chargeur contenant les cartouches. Il est généralement logé dans la poignée.

Contrairement aux revolvers qui présentent tous un design similaire, les pistolets semi-automatiques peuvent être déroutants pour le tireur novice - et même parfois pour ceux qui ont plus d’expérience.

tags: #arme #pistolet #automatique #fonctionnement

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