ARBALÈTE, subst. fém. Arme de trait composée d'un arc d'acier bandé avec un ressort et monté sur un fût qui reçoit la balle ou le trait.
L'arbalète a été défendue entre chrétiens, au deuxième concile de Latran, en 1139.
Julien ne se fatiguait pas de tuer, tour à tour bandant son arbalète, dégainant l'épée, pointant du coutelas, et ne pensait à rien, n'avait souvenir de quoi que ce fût.
Plus vite qu'un trait d'arbalète ou comme un trait d'arbalète : se dit pour marquer une grande vitesse, d'un animal notamment.
Par ailleurs, l'arbalète est associée à un jeu d'adresse qui consiste à lancer avec l'arbalète des flèches ou des balles contre un but. Le peuple prit goût à ce jeu de l'arbalète.
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Divers dispositifs, instruments ou objets qui par leur forme évoquent une arbalète.
Qui est attaché seul devant les deux chevaux de timon d'une voiture.
Remorquage en arbalète dit encore remorquage embelle. Sorte de remorquage en flèche où la remorque est frappée à environ un tiers de l'avant du remorqué de façon à ce que le remorqué fasse un certain angle par rapport à la route suivie par le remorqueur.
Remarque : L'arbalète détendue a la forme d'une croix.
Ancien instrument composé de deux règles de bois perpendiculaires et dont on se servait pour mesurer la hauteur d'un astre. Synon. arbalestrille*.
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Arbalète figurée ordinairement ,,en pal, la corde détendue``.
Forme phon. : [aʀbalεt].
Fér. 1768 qui écrit arbalête avec un accent circonflexe, rappelle que ,,on écrivait autrefois arbaleste ou arbalestre`` et précise que la 3e syllabe est longue.
Ac. Compl. 1842 réserve encore, à titre hist., une vedette à chacun des termes arbaleste et arbalestre.
Du lat. impérial arcuballista (composé de arcus « arc » et ballista « baliste, machine à lancer des projectiles », Végèce, Mil., 2, 15 ds TLL s.v., 474, 45).
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Forme aubelestre d'apr. la forme b. lat. balistra courante dans les gloses.
À la veille de la prolifération des armes à feu, l'arc était progressivement remplacé en Occident par l'arbalète.
Apparue au xive siècle, l'arbalète (arbaleistrille, bâton de Jacob) est une règle portant, sur trois faces, des graduations relatives à trois marteaux (curseurs) de tailles différentes.
Ces ensembles sont les meilleurs exemples du style rocaille français : les encadrements des panneaux sont courbes, « en arbalète », les motifs préférés sont la coquille, les feuillages déchiquetés, les guirlandes de fleurs, les médaillons ornés de trophées ou de jeux d'enfants. L'asymétrie, légère, apparaît surtout dans les branchages légers.
L'épisode de Tell, enjolivé d'adjonctions postérieures (comme celle de l'épreuve imposée par Gessler d'abattre d'une flèche d'arbalète une pomme posée sur la tête du fils du héros), va devenir l'élément sentimental de toute une imagerie patriotique suisse.
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