Vous devez sûrement l’ignorer, mais parmi les programmes pour la jeunesse, il y a un doyen, un dinosaure, une licence qui aura 21 ans cette année. 21 années non-stop à abrutir divertir nos charmants bambins.
Attention ! Si je vous dis : spandex, monstres géants, robots colorés, arc-en-ciel courageux, combats approximatifs et jeux d’acteurs douteux, vous me dites ? Pour les gens qui ne connaîtraient pas, il s’agit d’une américanisation de séries sentai japonaises, dont les meilleurs représentants en France ont été les différentes séries de Bioman ou le gag des Inconnus. En gros, on garde des séries japonaises les scènes coûteuses, telles que les combats ou celles avec des effets spéciaux, mais on adapte le scénario (si si il y en a un) et surtout on retourne toutes les scènes où les héros sont remplacés par des acteurs occidentaux (tout en respectant les quotas ethniques) pour plaire au public américain.
Il y a grosso modo trois grandes périodes de la franchise Power Rangers : de 1993 à 2002, elle était produite par Saban Entertainment dont le nom doit rappeler pas mal de souvenirs pour ceux, qui comme moi, sont de la génération Récré A2 (associée à Jean Chalopin, cette boîte a produit Les Mystérieuses Cités d’Or, l’Inspecteur Gadget ou encore Ulysse 31). Puis de 2003 à 2010, elle a été la propriété de Disney (qui a acquis la licence Power Rangers en rachetant la Fox, partenaire de Saban) avant de revenir en 2010 dans le giron de Saban. Power Rangers Megaforce est donc la 20ème saison de la franchise, adaptée de la série japonaise Tensou Sentai Goseiger.
Parlons un peu du concept très simpliste de Power Rangers (voire des super sentai en général) : un groupe de jeunes gens (habituellement par cinq) reçoit des pouvoirs d’une force supérieure pour combattre les forces du mal. Pour ce faire, ils reçoivent chacun un costume intégral en spandex qui est différencié par une couleur : le rouge est toujours attribué au leader du groupe (souvent le beau gosse) tandis que le rose est toujours attribué à une fille (oui c’est sexiste). Les autres couleurs sont en général bleu, jaune, vert ou noir. Ils reçoivent également des armes (très souvent, l’épée pour le rouge, un truc phallique sûrement) mais également des Zords, sortes de véhicules de combat, qui peuvent s’assembler entre eux pour former le Mega-Zord, un robot géant. Il peut y avoir des variantes : Super-Mega-Zord, Ultra-Zord, Ultra-Mega-Zord, Ultra-Super-Mega-Zord (arrivera le jour où les auteurs seront à court de superlatif). Il arrive souvent qu’à cette joyeuse bande s’ajoute le Sixième Ranger, capable de leur botter tout seul l’arrière-train, les yeux bandés, une main dans le dos et à cloche-pied.
Le déroulement des principaux épisodes suit TOUJOURS et INVARIABLEMENT le même schéma : gnignigni ! les méchants ne sont pas contents et envoient le monstre du jour (toujours par un et toujours dans le patelin où vivent nos Power Rangers). Nos héros arrivent à le battre une première fois. Puis surgit l’un des chefs des méchants qui transforme la dépouille fumante du monstre en MONSTRE GEANT ! Les Power Rangers sautent dans leur Mega-Zord (ou assimilé) avant de lui mettre une raclée finale.
Lire aussi: Fonctionnement des pistolets arbalètes à poulies
Dans Megaforce, l’histoire commence quand Gosei, un des gardiens ancestraux de la Terre, veut recruter cinq jeunes héros pour combattre des aliens malveillants et belliqueux, des insectoïdes, menés par l’Amiral Malkor. Une équipe explosive ! Dans le premier épisode de la série, Troy vient d’arriver dans son nouveau lycée et se fait rapidement kidnapper recruter par Gosei, pour ses qualités morales et athlétiques (c’est un karatéka accompli, ce qui en fait le seul qui sache vraiment se battre de la bande).
Soyons honnêtes et lucides : la franchise Power Rangers est franchement kitsch et globalement médiocre. Mal écrite, mal jouée, mal réalisée, Megaforce ne fait guère exception. Les épisodes suivent invariablement le même schéma que j’ai décrit plus haut. Cependant, à force de m’être farci la saison entière, et sûrement souffrant malgré moi d’un dérivé du syndrome de Stockholm, j’ai fini par m’attacher à la série et aux personnages. Surtout les deux actrices que je trouve particulièrement jolies et avenantes. En dehors des acteurs, c’est le petit twist final en fin de saison qui remonte un peu le niveau et me donne envie de voir la suite. D’autant plus que dès le premier épisode, on voit dans le rêve récurrent de Troy mais surtout dans le générique, une bataille épique dans laquelle on voit nos héros mais aussi les Rangers historiques des anciennes séries !!
Rien à faire de vos séries TV ! Si je me suis retrouvé à regarder Megaforce, c’est parce que j’en avais assez de me farcir en boucle le DVD des France Five (dont je vous reparlerai très certainement), dont Fiston est super-ultra-méga-fan, comme diraient les auteurs de Power Rangers. La sauce a pris tout de suite sur Fiston. Il faut dire que dans les premiers génériques, lors des crédits avec les noms des acteurs, on les attend dire le nom de leur personnage. Il faut dire que les intrigues sont simples (pour ne pas dire simplistes) et les personnages sympas. Mais surtout, ils font la bagarre avec des robots géants trop bien ! C’est vrai que c’est de la baston, mais la violence est édulcorée et modérée : pas de sang, pas de mort, les ennemis vaincus disparaissent dans des effets pyrotechniques bon marchés ou dans des gerbes d’étincelles.
En 2023, Hasbro continuera à offrir les meilleures expériences de divertissement de marque au monde aux fans de tous âges grâce à un éventail impressionnant d'innovations en matière de jouets, de jeux et de produits qui donnent vie à ses franchises de classe mondiale, notamment NERF, Transformers, Monopoly, Gaming, Donjons & Dragons, Magic : The Gathering, My Little Pony, PLAY-DOH, Power Rangers et Beyblade, ainsi qu'à des marques de collaboration de premier plan comme Star Wars, Marvel et Indiana Jones de The Walt Disney Company. À l'aube de la nouvelle année, Hasbro vous invite à découvrir sa toute dernière gamme de produits. Hasbro est un leader dans le domaine du divertissement de premier ordre, grâce à des lignes de produits passionnants qui complètent des marques de divertissement très populaires. Tout au long de l'année, les fans et les familles peuvent profiter de produits à thème comme on les voit à l'écran, basés sur des émissions de télévision populaires, des programmes de diffusion en continu et des jeux de société.
Lire aussi: Guide des arbalètes sous-marines pneumatiques
Lire aussi: Projet DIY : arbalète en bois
tags: #arbalète #power #rangers #histoire