Vendredi 9 mai 2025, une scène surréaliste s’est produite au sein du lycée professionnel Jean-Monnet à Annemasse, en Haute-Savoie. Lors d’un cours en salle de classe, un élève a tiré une fusée de feu d’artifice en direction de sa professeure. Des feux d'artifice ont été tirés dans une salle de classe du lycée technologique et professionnel Jean-Monnet, à Annemasse, en Haute-Savoie, vendredi 9 mai. Une situation à peine croyable.
L’engin a explosé dans la pièce, provoquant un nuage de fumée et plongeant la classe dans la panique. Une vidéo filmée par un élève montre des projectiles lumineux rouges et verts valsant aléatoirement dans un nuage de fumée blanche. Des vidéos de l’attaque ont été partagées sur les réseaux sociaux : on y voit des élèves se jeter sous les tables, d’autres fuir la salle, dans une ambiance de panique totale.
Selon Le Dauphiné Libéré, un des projectiles a percuté l’ordinateur de l’enseignante. Si aucun blessé n'est à déplorer, l'un des mortiers a tout de même atteint l'ordinateur de la professeure. Il n’y a pas eu de blessés. Des cris retentissent, alors que des élèves se couchent sur leur table. Aucun blessé n'a été recensé. L'ordinateur de l'enseignante a en revanche été touché. En plein cours, le projectile roule au sol et explose juste devant le bureau de l’enseignante. Pendant plusieurs secondes, les détonations d’artifice se multiplient.
C.M. « On a vu des policiers arriver dans l’établissement pour une demande urgente d’intervention », raconte un professeur de Jean-Monnet, ce vendredi midi, juste après qu’un vent de panique ait balayé les couloirs de leur lycée. « Des tirs de mortiers ont eu lieu à l’intérieur du lycée… C’est terrible, très choquant, on ne sait pas quoi faire ni comment réagir », confie l’enseignant, choqué par la nouvelle, comme bon nombre de ses collègues. « C’est terrible, très choquant. On ne sait pas quoi faire ni comment réagir », a confié un autre enseignant au journal local. “Ça a suscité beaucoup d’inquiétude, d’incompréhension. Comment on peut en arriver à ce type de violences en plein cours sans raison, comme si cela s'apparentait à un simple jeu?", s'interroge Maxime Reppert, vice-président national du Snalc, au micro de BFMTV."Une telle violence, un tel geste, n'a pas sa place dans un établissement scolaire", condamne-t-il.
Alertée immédiatement, la direction de l’établissement a fait appel aux forces de l’ordre, qui sont intervenues rapidement. Le proviseur a déposé plainte, dénonçant un acte de violence inacceptable dans un lieu d’enseignement. Pour le proviseur de ce lycée professionnel et technologique, Christophe Vigneau, cette scène de violence est inédite « et n’a pas sa place dans un établissement scolaire. J’ai vu la Police et une enquête va avoir lieu.
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Pour le chef d’établissement, en poste depuis 2018, cette situation est sans précédent : « Cette situation de violence est inédite et n’a pas sa place dans un établissement scolaire. J’ai vu la police et une enquête va avoir lieu. J’irai déposer plainte ce samedi 10 mai. » J’irai déposer plainte ce samedi 10 mai ». Pour le proviseur Christophe Vigneau, qui est à la tête de l’établissement depuis 2018, cette situation de violence est inédite « et n’a pas sa place dans un établissement scolaire.
Plusieurs élèves potentiellement responsables de cette attaque ont été identifiés. Plusieurs auteurs présumés ont déjà été exclus temporairement, dans l’attente d’un conseil de discipline. Plusieurs élèves ont été exclus en attente d’un conseil de discipline. Ils ont été exclus dans l’attente de passer en conseil de discipline. Leurs motivations restent à ce jour inconnues.
Le rectorat indique qu’une plainte a été déposée et qu’une procédure disciplinaire est en cours. “Des sanctions exemplaires seront prises afin de rappeler avec la plus grande fermeté que de tels actes sont absolument intolérables et n’ont pas leur place à l’école”, est-il écrit dans le communiqué du rectorat.
Le proviseur indique que les équipes pédagogiques ont également été prises en charge : « Des professeurs étaient inquiets sur la sécurité, mais également sur le (bon) déroulement des épreuves du bac. Des professeurs étaient inquiets sur la sécurité, mais également sur le (bon) déroulement des épreuves du bac . On les a vus et on a fait le point avec eux sur la situation. Nous allons aussi rassurer les familles et mettre en place dès lundi 12 mai des mesures de surveillances renforcées», avait annoncé le proviseur. Nous allons aussi rassurer les familles et mettre en place dès lundi 12 mai des mesures de surveillances renforcées » annonce le proviseur. La direction du lycée a promis des mesures de surveillance renforcées.
Bruno Bartocetti, responsable de la zone Sud du syndicat Unité SGP Police-FO, dénonce lui aussi auprès de BFMTV ces tirs qui auraient pu "très sérieusement blesser" et "mettre en péril la vie d'un enseignant". D’après le responsable d’un syndicat le police, ces tirs de mortier auraient pu «très sérieusement blesser» et «mettre en péril la vie d’un enseignant».
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Des policiers ont été pris dans un guet-apens, dans la nuit de dimanche à lundi, à Annemasse (Haute-Savoie), par une quinzaine de jeunes. Des policiers ont été attirés dans un guet-apens et visés par des tirs de mortiers d’artifice, à Annemasse, en Haute-Savoie, dans la nuit du 13 au 14 juillet, vers 01 h 25. Les forces de l’ordre, visées par des tirs de mortiers, ont interpellé un individu, un Algérien sous OQTF. Des agents toujours sous le choc. Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi dans le quartier Perrier-Livron, à Annemasse, en Haute-Savoie, a appris CNEWS de source policière, confirmant une information de Valeurs Actuelles. Les policiers ont été pris dans un guet-apens.
À la suite de deux faux appels pour des interventions dans le quartier Perrier-Livron, les agents ont été attaqués sur place par une quinzaine d’individus qui ont tiré des mortiers d’artifice dans leur direction. Dans le détail, les fonctionnaires ont été appelés à deux reprises pour signaler des violences intrafamiliales. Aucun policier n’a été blessé.
Selon la source policière à CNEWS, un homme, qui avait sur lui deux mortiers d’artifice, a été interpellé. Un des auteurs, de nationalité algérienne et faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été interpellé en possession de deux mortiers d’artifice. Il s’agirait d’un Algérien sous le coup d’une OQTF. Celui-ci a été placé en garde à vue. Aucun blessé n’a été déploré
Un individu, caché dans des buissons, était interpellé à 1 h 15 par le Groupe de sécurité de proximité assisté de la Brigade anticriminalité, quelques mètres plus loin, avenue du Léman. Vers 1 h 20, un homme de nationalité algérienne, sans résidence stable et sous obligation de quitter le territoire français, était interpellé. Il était en possession de deux mortiers. Âgé de 19 ans, il a été jugé en comparution immédiate au tribunal de Thonon. Il a été condamné à un an d’emprisonnement ferme, et cinq ans d’interdiction du territoire. Les violences n’ont fait aucun blessé.
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