Sur le bord de la Baïse, dans l'ancienne usine de cellulose de Buzet, les parties d’airsoft se suivent et ne se ressemblent pas… Et cela est la même chose dans les tous les clubs du département.
Les parties sont, en effet, généralement scénarisées par l’organisateur qui précise les règles et plante le décor. On peut ainsi voir s’affronter deux équipes en un « death match », où les vainqueurs sont les derniers survivants. Comme dans un jeu vidéo, on peut heureusement avoir plusieurs vies et les parties peuvent durer une heure ou toute une journée.
Les décors varient également en fonction des goûts. Certains imaginent des affrontements dans un univers de science-fiction, ou s’étripent sur fond de films ou de jeux vidéos cultes. On peut aussi jouer à escorter un VIP en lieu sûr.
Les armes et les tenues seront de facto différentes en fonction de l’époque historique choisie, et on utilise selon ses goûts une Winchester façon western ou un Famas de l’armée française. On peut aussi employer des… grenades ! Que l’on se rassure, celles-ci n’ont qu’ un effet sonore et aucun souffle.
Selon Gregory, président de l’association Airsoft Klub 47, « on peut débuter l’airsoft pour environ 200 euros, tenue et réplique comprises ». On achète généralement ces dernières dans des magasins spécialisés de Bordeaux ou de Toulouse, voire sur Internet… à condition d’avoir 18 ans révolus.
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Une restriction que regrettent certaines associations, qui constatent que paradoxalement, des mineurs ont le droit de chasser ou de pratiquer le tir, mais pas l’airsoft.
Parmi les principales du département, outre Airsoft Klub 47 et Ultimaswat , ainsi que l’association Area 51 basée à Caumont-sur-Garonne. Elles ont généralement leur propre terrain, celui de Buzet étant l’un des plus vastes avec 8 hectares et 15 000 mètres carrés de bâtiments.
C'est Frédéric Sere surnommé Freu, président et fondateur de l'Associtation Airsoft Occitan qui a repris les rênes d'Aventure Paintball Parc. L'association Airsoft Occitan crée en janvier 2019 organise paintball, airsoft et jeu de plein air.
En tout juste 1 an et demi d'existence l'association a déjà organisé 50 journées d'airsoft à Layrac et dans 3 autres terrains.
L'objectif affiché est de créer une base de loisir nouvelle, unique dans l'Agenais.
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L’association Rainbow unité 7, créée en 2008, sort du bois. Ces « grands enfants » lancent l’assaut dimanche à Laroque-Timbaut.
« À l’origine, on était une bande de copains, ados, et on jouait à la guerre », résume Anthonni Mezzanatto. Quatorze ans plus tard, les grands ados ont eu des gamins mais n’ont pas perdu leur âme d’enfant, et continuent à se faire plaisir en pratiquant l’air soft… Un loisir à mi-chemin entre le divertissement et la pratique sportive qui, pour les béotiens, a des similitudes avec le paintball.
Habitués à jouer en petits comités, à se retrouver sur un terrain boisé situé entre Trentels et Saint-Sylvestre-sur-Lot ou à Villeneuve-sur-Lot, les coéquipiers de Rainbow unité sept « ont décidé de s’ouvrir à d’autres équipes, à prendre part à des rendez-vous interassociations pour créer un nouveau souffle et continuer à avancer. »
L'air soft peut parfois souffrir d'une mauvaise images : treillis, répliques d'armes parfaitement imitées peuvent intimider ou induire en erreur. D'autre part, certains comportements de particuliers ont pu nuire aux vrais joueurs.
"Nous interdisons à nos membres de se montrer hors du terrain de jeu en tenue militaire. Et même enfermées dans le coffre d'une voiture, les répliques doivent être à l'abri dans des sacs, et aucun chargeur ne doit être engagé"; commente Marc Sénégas, président du club Ultimaswat.
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Il rappelle également que la vente et la détention de répliques sont interdites aux moins de 18 ans.
Port de lunettes obligatoires. Pour le reste, chacun est libre de jouer en tee-shirt. À ses risques et périls, et à condition de ne pas se plaindre des hématomes de fin de partie.
Et là, pas question de tricher : « À la différence du paintball, il n’y a pas de peinture qui marque. C’est sur la base du fair-play, il faut se déclarer touché. »
Fonctionnaires de mairie comme de police, gendarmes actifs, salariés… « l’air soft touche toutes les catégories socio professionnelles. Avant, ce n’était que des anciens militaires, peut-être, mais ce n’est plus le cas. »
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