À la fois sportive et ludique, l'airsoft est une activité de plus en plus pratiquée en France. La pratique de ce jeu se fait très souvent en plein air. À l'aide de répliques d'armes, les joueurs répartis en équipe se retrouvent dans un lieu, souvent à l'extérieur, et décident du scénario de la partie.
Tandis que le paintball utilise des balles de peintures, les reproductions de pistolets ou encore de fusils utilisées pour l'airsoft utilisent des billes de plastique entre 6 et 8 mm de diamètre propulsées grâce à de l'air comprimé ou des gaz. Avec un peu de bon sens et de maturité, ce jeu reste une activité peu dangereuse, mais pas sans risques.
"Les répliques airsoft ne sont pas des armes, ce sont des répliques d'armes à feu qui projettent des billes en plastique", explique un spécialiste tourangeau. La vente est libre sauf qu'elle est interdite aux mineurs. Ces répliques ne doivent pas dépasser une puissance de deux joules, sinon elles sont ensuite considérées comme des armes. "Quand on vend des répliques Airsoft, on doit demander la carte d'identité des personnes pour vérifier qu'elles ne sont pas mineures", précise le spécialiste.
Il n'est en tout cas pas autorisé de faire usage de ces répliques en dehors de cette activité de loisirs. Car sans être une arme, ces répliques y ressemblent et peuvent servir à menacer quelqu'un. Abdoullakh Anzorov, l'auteur de l'assassinat de Samuel Paty, était par exemple en possession d'un pistolet type airsoft le jour du drame.
Et quand on blesse quelqu'un même avec une arme factice, cela reste passible de poursuites pénales. Le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin, indique que "la qualification d'arme par destination est systématiquement retenue quand ces armes sont utilisées pour la commission d'une infraction".
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Oui, l’airsoft n’est pas officiellement reconnu comme un sport. Mais, comme toute activité physique d’extérieur, celle-ci comporte des risques. Ces risques ne seront jamais aussi élevés qu’avec un sport extrême comme le parachutisme ou le rafting, mais ils sont quand même à prendre en considération.
A l’airsoft, on se tire dessus ! D’ailleurs, l’une des premières interrogations qu’aura un non initié sera de savoir si cela fait mal. Alors même si le but premier de ce loisir n’est pas de blesser, il n’y a pas de réponses exacte à cette question. Pourquoi ? Et bien parce que l’intensité de la douleur dépendra de la zone d’impact de la bille, ainsi que de la distance et de la puissance à laquelle elle aura été éjectée. Si douleur il y a, cette dernière sera brève et légère, car vous serez normalement doté d’un équipement protecteur adéquat qui couvre en grande partie votre corps et ses points sensibles.
Une bille peut donc faire mal sur certains points du corps, comme les articulations des doigts, les cuisses, mais aussi le visage. Concernant le visage, c’est la partie du corps qu’il faut absolument privilégier lorsqu’on s’équipe ! Déjà, le port de lunettes homologuées est obligatoire (et oui, ce serait dommage d’altérer sa vue, voire de la perdre à cause du tir d’un adversaire mal géré).
La Fédération Française d’Airsoft préconise comme normes de protections oculaires individuelles, les EN 166 F, B ou A. Aussi, le port de lunettes grillagées est fortement déconseillé, car le grillage aurait pour effet de filtrer de fins éclats de plastique au moment de l’impact d’une bille de mauvaise qualité contre ce dernier.
Ensuite, le port d’un masque grillagé pour le bas du visage (un “stalker”), est vivement apprécié afin de préserver ses dents (les dents représentent le 2ème facteur de risque le plus important après les yeux). Finalement, bien qu’aucune charte ne l’impose, l’achat d’un casque de protection reste un investissement sûr, car il protège le crâne contre les chocs (une bille tirée trop près, ou encore une branche d’arbre un peu trop basse).
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Cependant, les billes à l’airsoft ne sont pas le seul risque. Le type de terrain sur lequel nous nous adonnons à notre passion est aussi facteur de risque. L’idée première serait de se dire qu’une friche industrielle est plus dangereuse qu’une forêt, mais c’est faux. Les deux sont aussi risqués l’un que l’autre.
Dans la nature, le risque principal, c’est les aspérités du terrain. Un terrier de lapin et une souche d’arbre cachée par de la végétation peuvent tous deux causer foulures et contusions. D’où la nécessité de toujours regarder où vous mettez les pieds, mais surtout de vous chausser de bonnes chaussures montantes afin qu’elles soutiennent les chevilles (des baskets de marche de chez Decathlon ne suffisent pas) !
En forêt, vous pouvez également chuter après vous êtres pris les pieds dans des ronces. Le risque alors encouru est que vous vous cognez la tête en tombant si vous ne portez pas de casque. Dernier risque possible en extérieur, l’allergie, surtout au moment du printemps ! Mais de tous les risques et blessures précédemment cités, c’est le moins grave.
Malheureusement, cela ne peut être prévenu, notamment lorsque vous découvrez le terrain et son écosystème pour la première fois. La seule « solution » est d’être le moins possible au même niveau que la végétation type buissons/fourrés.
En bâtiment, le risque principal, c’est la chute. Il y a la chute sans gravité qui arrive souvent à cause des objets au sol, de l’amas de billes qui forme un tapis roulant, ou tout simplement à cause du poids du corps lors d’un élan. A part quelques égratignures et des bleus, ces chutes-là restent sans risques, si encore une fois le joueur est correctement protégé.
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Puis il y a les chutes plus dangereuses. La plupart du temps, elles arrivent lorsqu’un joueur prend des risques, comme par exemple marcher sur un toit qui n’est plus solide, escalader à des étages supérieurs ou se pencher à un balcon fébrile. Les dommages principaux ? Se casser une jambe, un bras, le bassin, se déboîter l’épaule, ou avoir un traumatisme crânien suivant la hauteur de la chute (un casque protège, certes, mais que jusqu’à une certaine hauteur).
D’autres dangers en bâtiment existent, notamment avec ceux disposant de cages d’ascenseur vides, de poutres calcinées à moitié sécurisées, ou même d’éléments en fer/verre qui traînent à certains endroits. Ces cas-là restent rares, et dépendent vraiment d’un certain type de terrain (les terrains non légaux, dits “sauvages”) ; Il ne faut pas en faire une généralité.
L’une des solutions principale qui puisse exister, c’est l’observation : un joueur doit toujours observer avec attention son environnement, et évaluer sa dangerosité en fonction de la moindre action qu’il s’apprêterait à réaliser. Ils ont beau être parfois accoutrés comme Iron Man, nos airsofteurs n’en restent pas moins des hommes et des femmes qui peuvent se blesser en trébuchant sur une simple pierre.
Si certaines blessures sont inévitables, il suffit souvent de prendre un minimum de précaution et de respecter les règles de sécurité pour éviter de se faire mal. Quelle attitude adopter pour sortir indemne de ses parties d’airsoft ?
Contrairement à ce que les non-connaisseurs pourraient penser, l’Airsoft n’est pas une activité particulièrement dangereuse. En revanche, ce n’est pas parce que l’airsoft présente un niveau de dangerosité assez restreint que le risque zéro n’existe pas. La plupart des petites blessures qu’on rencontre sont liées aux billes. Si les tirs à longue portée n’ont généralement aucune incidence, même sur une zone non protégée, il en va autrement quand le tir est de courte portée.
Il n’est ainsi pas rare qu’une petite plaque rouge se forme, accompagnée d’une petite sensation de brûlure et parfois d’un très léger saignement. Rien de bien grave en général. Outre les blessures liées aux projectiles, les airsofteurs font parfois les frais d’une mauvaise chute : entorse du genou ou de la cheville, écorchures ou hématomes.
Rappelons que les joueurs d’airsoft doivent porter au moins une protection oculaire (masque ou lunettes) pour pouvoir participer à une partie d’airsoft. Même en se protégeant suffisamment et en respectant les règles de sécurité les plus élémentaires, il arrive malheureusement de se blesser. Pour autant, nul besoin de sortir les brancards à chaque fois qu’un joueur reçoit une bille mal placée !
Les joueurs d'airsoft expérimentés connaissent bien les règles de sécurité à respecter dans les jeux d'airsoft et, surtout, veillent à ce qu'elles soient respectées. Pour les novices, elles ne sont pas forcément évidentes et c'est aux débutants que ce texte s'adresse. Certaines personnes ont également une approche très détendue de la santé et de la sécurité dans le domaine de l'airsoft, parce que les répliques airsoft ne sont que des jouets qui ne peuvent endommager rien ni personne.
Rappelons à ces personnes que ce n'est pas tout à fait le cas. Si nous les utilisons de manière irresponsable, nous pouvons blesser quelqu'un. Les répliques airsoft sont semblables aux armes à feu originales et doivent être traitées de la même manière. Par conséquent, il ne faut pas viser des objets que l'on ne veut pas toucher.
Le fait de devoir changer le mode de sélection de SAFE à un autre nous donne également plus de temps pour réfléchir à la question de savoir si ce que nous voyons devant nous est bien notre cible. Cela est particulièrement important dans les zones forestières, où le mouvement que nous observons dans les arbustes n'est peut-être pas un ennemi, mais un cerf égaré ou un civil.
La forêt étant destinée à un usage collectif, nous pouvons rencontrer des personnes qui se promènent ou qui ramassent des champignons et qui ne sont certainement pas équipées d'une protection oculaire. Dans une telle situation, le tir accidentel d'une bille apparemment inoffensive peut entraîner des conséquences très graves. Il faut donc être vigilant et observer les alentours, y compris ceux qui sont plus éloignés.
L'airsoft ne concerne pas seulement les répliques airsoft, mais aussi d'autres accessoires, dont les plus importants sont ceux qui ont une fonction de protection. Grâce à eux, nous pouvons assurer notre propre sécurité, puisqu'il est préférable de ne pas compter sur d'autres personnes dans ce domaine. Si nous utilisons le bon équipement, nous pouvons être beaucoup plus sûrs qu'il ne nous arrivera rien pendant le jeu de tir.
Avant tout, des lunettes ! L'œil est le plus vulnérable aux dommages. Bien que les billes d'airsoft soient petites et légères, la puissance de la réplique fait qu'elles peuvent voler vers nous à une vitesse élevée. Alors qu'un coup à la jambe ou au dos peut n'entraîner qu'une contusion, un coup à l'œil est déjà très dangereux et peut même provoquer la cécité.
Rappelons que nous ne pouvons pas utiliser une quelconque paire de lunettes de protection. Notre objectif est d'acheter des lunettes qui répondent au minimum aux critères de la norme ANSI Z87. Nos mains et nos genoux sont également exposés à différents types de blessures. Nous pouvons les écorcher ou les blesser lorsque nous nous agenouillons pour viser et que nous nous heurtons accidentellement la main à une pierre pointue ou même à du verre brisé.
Des genouillères et des gants adaptés permettent d'éviter cela. Il est préférable de choisir des modèles de gants spéciaux qui protègent les mains contre les coupures ou les coups de couteau, tout en permettant d'utiliser efficacement différents types d'équipement, y compris les répliques airsoft. Les uniformes ou pantalons militaires comportent souvent un espace pour des inserts de protection au niveau des genoux et sont fabriqués dans des matériaux très résistants, ce qui vaut la peine de vérifier cette option également.
Une trousse de secours est une autre pièce d'équipement que nous devons avoir sur nous lorsque nous tirons, mais il ne s'agit pas nécessairement d'une trousse médicale de combat complète. Il n'est pas non plus nécessaire d'avoir suivi une formation aux premiers secours de combat, mais il est bon de s'équiper de la trousse de secours EDC la plus simple, qui comprend un désinfectant pour les blessures, quelques sparadraps, des bandages et une écharpe pour maintenir les membres. Cela devrait suffire à nous protéger contre la plupart des blessures qui peuvent se produire en pratiquant notre loisir.
Les vieux bâtiments abandonnés sont incroyablement attirants et nous invitent même à jouer un champ de bataille ou un autre scénario intéressant, mais il est toujours bon de se renseigner si un lieu est sûr et si nous avons le droit d'y entrer. Les panneaux d'avertissement "ATTENTION, MENACE D'EFFONDREMENT" et "ZONE PRIVÉE" ne sont pas simplement une indication dont nous pouvons ou non tenir compte. Il s'agit d'une information spécifique à laquelle il faut se conformer.
Une fois que nous avons trouvé un endroit où organiser un jeu d'airsoft, il est conseillé de marquer les endroits dangereux avec un lightstick, tels que les barres qui ressortent, les trous dans le sol, les pièces dans lesquelles nous ne pouvons pas entrer.
Cela suffit en ce qui concerne les questions de sécurité les plus importantes dans l'airsoft. Le respect de ces règles devrait nous protéger contre d'éventuelles conséquences désagréables pouvant résulter de notre inattention ou de celle d'autres joueurs. Même si quelque chose n'est pas obligatoire/interdit par les règles, cela vaut toujours la peine d'en faire plus que moins pour assurer la sécurité générale.
L'une des premières questions que l'on se pose avant de se lancer dans cette activité sportive est de savoir si les tirs peuvent faire mal. Bien évidemment, en fonction de la portée de votre réplique, de sa puissance et des endroits de votre corps touchés par les billes, le ressenti ne sera pas le même. Toutefois, il est important de noter que le but de cette activité n'est en aucun cas de blesser ses adversaires, bien que le fait d'avoir mal fasse aussi partie du jeu et rajoute aussi de l’adrénaline.
Il n'est pas toujours facile de convaincre ses parents de faire de l'airsoft lorsque l'on sait qu'il s'agit d'une pratique où l'on utilise des répliques d'armes pour combattre. Mais est-ce que cela fait vraiment mal ? La distance à laquelle se trouve la personne qui vous a tiré dessus joue un rôle majeur. Plus la réplique sera puissante, plus vous risquez d'avoir mal en étant touché. Néanmoins, la grande majorité des joueurs affirment qu'une bille de paintball provoque une douleur bien plus intense.
Même si la réplique d'arme est un élément central de la discipline, il n'est pas nécessaire de détenir le plus gros modèle du monde pour se faire plaisir. Il existe parmi les meilleures répliques des équipements qui reproduisent de véritables armements de guerre au plus près de la réalité, mais qui ne mettent pas en danger les participants.
Vous envisagez de vous lancer dans la pratique de l’Airsoft mais vous avez peur de la douleur ? Bien que ce jeu de rôle soit considéré comme non-dangereux en France par la loi, comme tous les sports, le risque 0 n’existe pas !
Concernant les billes, celles-ci sont faites pour être senties à travers votre équipement donc oui, nous ne pouvons le nier, vous pouvez les ressentir. Pour rappel, l’Airsoft est un jeu de stratégie militaire, qui reproduit des scénarios avec des répliques d’armes à feu, entre deux équipes concurrentes en général.
Les billes d’Airsoft sont généralement fabriquées en plastique, en PLA ou en amidon. À la différence du paintball, elles ne sont donc pas en peinture et n’éclatent pas en touchant l’adversaire. Ainsi, si vous êtes touché et donc out, vous devez selon le scénario, vous rendre dans une zone neutre par exemple. Dans celle-ci, il est interdit de tirer sur les joueurs et aucune bille ne doit traverser cette zone.
Les répliques Airsoft sont d’une puissance maximale de 2 joules en sortie de canon. La réglementation n’interdit pas la modification d’une réplique, pour augmenter sa puissance en sortie de canon. Bien entendu, plus vous êtes proche du tireur et plus la douleur ressentie peut être désagréable. La bille perd en vitesse et intensité au fur et à mesure de la distance parcourue.
De nombreux joueurs font le parallèle de la douleur ressentie à celle d’une piqûre de moustique, avec ou sans protection sur la peau. Il est possible que malgré le fair-play instauré, vous ne sentiez pas l’impact et c’est en rentrant chez vous que vous constaterez quelques bleus.
Pour jouer en toute sécurité, vous avez pour obligation de porter des lunettes de protection. C’est le seul équipement obligatoire pour réaliser une partie d’Airsoft. Bien entendu, il existe sur le marché des tenues de protection (casque, gants, bas de visage, chaussures, etc..). En plus d’un équipement de protection, vous êtes entouré de règles qui assurent la limitation des blessures des joueurs.
En respectant l’ensemble de ces règles Airsoft, vous assurez votre protection, celle de votre équipe et de l’équipe adverse durant toute la partie. A noter que les organisateurs peuvent définir des règles originales. L’Airsoft est une pratique non dangereuse mais, comme tout sport, il peut le devenir si les règles de sécurité ne sont pas respectées.
La zone du corps que vous visez. Bien que doté d’équipements de protection, visez de préférence le dos, le torse, les mains, les jambes ou les bras et évitez la tête. La distance de tir. De la puissance de votre réplique. En effet, comme une arme réelle, son impact dépend de sa puissance. Pour rappel, vous pouvez recourir à une réplique de 2 joules maximum.
Notre conseil pour ne plus avoir peur d’avoir mal à cause des billes d’Airsoft ? Se lancer ! Découvrez les différents terrains de jeu près de chez vous et tentez l’expérience accompagné par des joueurs expérimentés.
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