Envie de participer ?
Bandeau

Gus Viseur naît en 1915 à Lessines, en Belgique. La passion de l’accordéon lui vient de son père, lui même marinier et accordéoniste, qui fait donner des cours à ses enfants, mais c'est Gustave qui en profitera.

En 1922, la famille Viseur s’installe sur la Seine. Gus suivra des cours d’accordéon à Suresnes.

Dès 8 ans, on le retrouve avec sa première formation instrumentale, le « Jojo Jazz ».

Les Débuts d'une Carrière Musicale

Vers 1933, il se lie d'amitié avec l'accordéoniste Charles Bazin, qui partage ses goûts pour l'improvisation et le Jazz-hot. Ensemble ils fréquentent les guitaristes jazz manouche et perfectionnent leur maîtrise de l’improvisation.

Il joue avec les plus grands virtuoses et orchestres de la capitale (Médard Ferrero, Ramon Mendizabal, Louis Ferrari).

Lire aussi: Choisir le bon viseur point rouge pour votre réplique airsoft

En 1937, Gus Viseur enregistre son premier disque, puis entre au Hot Club de France (dont le célèbre quintet est mené par un certain Django Reinhardt !).

L'Évolution du Style Musical

Gus Viseur fait partie des premiers accordéonistes à pratiquer le jazz manouche et l’improvisation, des styles jusqu’alors quasi-exclusivement réservés aux guitaristes. Il propose ce swing si particulier que seul l’accordéon apporte, et qui influencera des générations d’accordéonistes.

Gus Viseur, très proche du style jazz manouche, jouera notamment avec les frères Ferret, qui ont accompagné Django.

On peut rapprocher Gus Viseur d'un Djengo Reinhardt ou d'un Stéphane Grapelli, pour son apport au Jazz.

Citation: Il est un des premiers grands stylistes du jazz à l’accordéon, terrain sur lequel il s’engage après avoir abordé les genres traditionnels du répertoire musette : valse, tango, paso doble...

Lire aussi: Pistolet Nerf avec viseur : lequel choisir ?

Difficultés et Retour

Peu après la guerre, son succès est moindre et il émigre au Canada en 1960 pour finalement revenir en France en 1969.

Héritage Musical

Gus Viseur nous a laissé des compositions merveilleuses, en particulier des valses swing musette dont les accordéonistes de cette époque ont le secret. 451 compos..mais de grandes pépites !!!

Interprétée par lui-même ou par Tony Murena, les Frères Colombo, cette anthologie, conçue par Didier Roussin et Daniel Nevers vient conforter la discographie disponible du répertoire jazz pour le piano à bretelles.

Nous disposions en CD d’une autre référence jazz Gus Viseur, chez Universal – notamment “De Clichy à Broadway”, sorti dans l’excellente collection “Jazz à Paris”.

Risque de redite ? En très petite partie, quoiqu’on retrouve certains titres (comme “Gracieusette”) sur des compilations d’accordéon des années 1930... Qu’importe au demeurant car si quelques doublons existent – telle l’indémodable “Flambée Montalbanaise” – , l’essentiel est “neuf” et offre parfois des versions plus belles, plus “amples” que celles qu’on connaissait comme “Jeanette”.

Lire aussi: Viseur infrarouge : guide complet

Les 78 tours réunis ici n’avaient donc pour l’essentiel pas vu le jour depuis longtemps. Didier Roussin, historien du musette, a choisi les valses telles “Douce Joie” ou “Swing Valse”. Daniel Nevers, un des messieurs Jazz de chez Frémeaux, a donné place au swing comme dans “Automne” ou “Matelotte”.

Des deux côtés, on retrouve la couleur reconnaissable de Viseur : un accordéon qui croise musette et jazz tout en déliés, avec un doigté alerte, presque sautillant ; et parfois des pas de côtés vers une approche manouche ou gitane – “Winds and String” – qui ravit l’oreille.

Autre plaisir : la qualité de la restauration qui permet de profiter pleinement de ces rééditions.

tags: #accordéon #Gus #Viseur #biographie

Post popolari: