Avec son nom un peu barbare à première vue, la métaphore n’est pas toujours simple à saisir et pourtant, tu comprendras très vite qu’elle est omniprésente dans la littérature, que ce soit dans la poésie, au théâtre ou encore dans les romans.
Avant d’aller plus loin, un petit point vocabulaire s’impose. Une métaphore, késako ? Il s’agit d’une figure de style qui consiste à employer un mot ou un groupe de mots pour désigner un autre terme, ou bien même une idée.
Ces deux figures de style, si elles paraissent similaires, ne le sont pas attention. La comparaison utilise un outil comparatif (tel que, comme, similaire à, etc.), alors que la métaphore n’en utilise pas. Les deux termes sont ainsi liés l’un à l’autre par un effet d’analogie : ils se ressemblent ou l’un évoque l’autre.
Maintenant que tu en sais un peu plus sur la définition de la métaphore, n’attendons plus et rentrons dans le vif du sujet ! Utilisation, formes, exemples, etc. Commençons par un exemple simple : « Vous êtes mon lion superbe et généreux », dit dona Sol à Hernani dans la pièce éponyme de Victor Hugo. Une métaphore sert toujours à révéler un aspect, un trait de personnalité ou une caractéristique de ce qu’elle désigne.
Prenons cet exemple : « Quel vieil ours mal léché tu fais ! Tout d’abord, le comparé est le terme que l’on veut désigner métaphoriquement.
Lire aussi: Tir à deux yeux ouverts : Le guide
👉🏻 Comparaison et métaphore sont deux figures de style différentes (même si elles peuvent paraître très similaires !). Comme déjà dit, la métaphore est une comparaison implicite (autrement dit, « cachée ») entre deux parties d’une phrase. Elle est donc plus difficile à repérer qu’une comparaison. Ne cherche pas de mots de comparaison dans la phrase (comme, tel que, semblable à, etc.), il n’y en a pas. C’est d’ailleurs pour ça qu’on précise bien que la métaphore est implicite (à l’inverse de la comparaison qui est explicite).
Tu as peut-être déjà entendu parler de métaphore filée, en poésie notamment. En voici un exemple, développé par Jean Anouilh dans Antigone.
« Mais, bon Dieu ! Essaie de comprendre une minute, toi aussi, petite idiote ! J’ai bien essayé de te comprendre, moi. Il faut pourtant qu’il y en ait qui disent oui. Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. Cela prend de l’eau de toutes parts, c’est plein de crimes, de bêtise, de misère…et le gouvernail est là qui ballottent. L’équipage ne veut plus rien faire, il ne pense qu’à piller la cale et les officiers sont déjà en train de se construire un petit radeau confortable, rien que pour eux, avec toute la provision d’eau douce pour tirer au moins leurs os de là. Et le mât qui craque, et le vent siffle et les voiles vont se déchirer, et toutes ces brutes vont crever toutes ensemble, parce qu’elles ne pensent qu’à leur peau, à leur précieuse peau et à leurs petites affaires. Crois-tu, alors, qu’on a le temps de faire le raffiné, de savoir s’il faut dire « oui » ou « non », de se demander s’il ne faudra pas payer trop cher un jour et si on pourra encore être un homme après ? On prend le bout de bois, on redresse devant la montagne d’eau, on gueule un ordre et on tire dans le tas, sur le premier qui s’avance. Dans le tas ! Cela n’a pas nom. C’est comme la vague qui vient de s’abattre sur le pont devant vous ; le vent qui vous gifle, et la chose qui tombe dans le groupe n’a pas de nom. C’est peut-être celui qui t’avait donné du feu en souriant la veille. Il n’a pas de nom. Et toi non plus, tu n’as plus de nom, cramponné à la barre. Il n’y a plus que le bateau qui ait un nom et la tempête. Est-ce que tu le comprends, cela ?
Il s’agit ici d’une métaphore filée qui reprend un champ lexical maritime. En effet, l’équipage désigne ainsi le gouvernement, le bateau désigne la nation et la tempête les remous politiques auxquels le peuple d’Athènes est confronté.
La métaphore est une figure de style très répandue dans la littérature. On la retrouve d’ailleurs dans les romans d’amour courtois du Moyen-Âge, elle permet de flatter la dame, dans le surréalisme, qui fait appel aux associations d’idées, mais également dans le mouvement de la préciosité (dont La Princesse de Clèves fait partie). En effet, visant à embellir la langue française, ce courant littéraire du XVIIe siècle défend un raffinement du langage qui passe notamment par la métaphore.
Lire aussi: "Elle a les yeux revolver" : Genèse d'un succès
« Ma valise m’accompagne au massif de la Vanoise , et déjà ses nickels brillent et son cuir épais embaume. Je l’empaume , je lui flatte le dos, l’encolure et le plat.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une chose par une autre, en établissant une comparaison implicite. Contrairement à la comparaison, la métaphore n’utilise pas de mot de comparaison comme “comme” ou “tel”. La principale différence réside dans l’utilisation ou non d’un mot de comparaison.
Dans une comparaison, on utilise des termes comme “comme”, “tel”, “pareil à”, etc. Exemple : “Elle est douce comme une plume”. En revanche, une métaphore n’utilise pas de mot de comparaison et se base sur une assimilation directe. Les métaphores sont utilisées pour rendre un discours plus imagé, plus poétique, ou plus percutant. Oui, les métaphores sont courantes dans le langage quotidien.
On a tous, au moins une fois dans notre vie et peu importe notre âge, déjà fredonné "Elle a les yeux revolver", de Marc Lavoine. Et bien figurez-vous que cette chanson, devenue culte, date de... 1985 ! Le chanteur fêtera ainsi, dans quelques semaines, les 40 ans de ce tube et de sa carrière, puisque c'est cette année-là qu'il sortira son premier album éponyme. Avec le succès que l'on connaît. Depuis, il a sorti une petite quinzaine d'albums, a fait plusieurs fois le tour du pays pour des concerts et s'est mué en comédien pour une trentaine de films, dont le plus connu reste "Le cœur des hommes", avec Bernard Campan, Gérard Darmon, récemment accusé de gestes déplacés, et de Jean-Pierre Daroussin.
Rappelez-vous les paroles de cette déclaration d'amour : "Elle a les yeux revolver / Elle a le regard qui tue / Elle a tiré la première / M'a touché, c'est foutu". Pour qui a-t-il bien pu écrire tout cela ? En 2022, pour Femme Actuelle, il avait avancé une première explication : "Une jeune femme avec qui je vivais une sorte de bohème… On écoutait Bowie dans sa petite chambre. Je n'ai pas su lui montrer que c'était sérieux pour moi, parce que j'avais peur que ce ne soit pas sérieux pour elle". Mais dans l'émission Télématin de ce 11 décembre 2024, le chanteur a visiblement changé d'avis quant à la genèse de son hit. Il a en effet affirmé qu'il avait été inspiré par... sa mère ! "Elle me disait : 'Si tu avais des revolvers à la place des yeux, je serais déjà morte !' Elle avait un pouvoir dans les yeux incroyable que je retrouve d'ailleurs aujourd'hui dans le bleu des yeux de quelqu'un. Il y a quelque chose dans ses yeux que je n’oublierai jamais", a-t-il ainsi expliqué, en évoquant sa mère Micheline, décédée en 2011.
Lire aussi: "Elle a les yeux revolver" : Genèse et impact
Lors de son concert à L'Olympia, à Paris mardi 5 octobre 2021, Marc Lavoine a interprété son célèbre titre Elle a les yeux revolver, en présence de la femme qui lui a inspiré cette chanson dans les années 1980. Cette chanson a conquis le cœur de milliers de Français. Nombreux sont celles et ceux qui connaissent les paroles d'Elle a les yeux revolver par cœur. Mais parmi les fans de Marc Lavoine, combien connaissent l'identité de cette femme qui a inspiré le fameux titre sorti en 1985 ? À l'époque, le single certifié disque d'or s'était vendu à plus de 500.000 exemplaires. Et 36 ans plus tard, le mystère reste entier (ou presque) autour de la muse du chanteur de 59 ans.
À l'occasion de cette première date parisienne, l'ex-mari de Sarah Poniatowski a révélé que la femme en question se trouvait dans la salle mythique. Quant à elle, elle a tenu à se manifester en poussant un cri à travers la salle. "Ça fait bizarre", a avoué la star, en pleine interprétation de la célèbre ballade. Un moment chargé d'émotions.
Dans une interview accordée à Marie Claire, Marc Lavoine, alors encore en couple avec Sarah Poniatowski, se confiait sur son attirance pour la gent féminine : "La séduction n’est pas du tout quelque chose de volontaire, ni de technique. D’ailleurs je n’ai jamais été très bon pour draguer les filles !", glissait-il, avant de conclure : "Mais j’ai la chance d’être avec la femme que j’aime depuis 18 ans, et ce qui me séduit chez elle et les femmes en général, c’est son rayonnement.
Âge, parcours, entourage... C’est précieux, une paire d’yeux. C'est l’outil parfait. Au travers de nos deux globes oculaires passe le plus d’informations extérieures à notre corps, qui abreuveront notre cerveau. Les descriptions anatomiques de l’œil humain distinguent le globe, ou bulbe oculaire, d’un côté et le nerf optique de l’autre. L’œil à proprement dit est recouvert d’un tissu conjonctif très résistant, la sclérotique ou sclère, ce que nous appelons communément le blanc de l’œil. Contrastant par la couleur, au centre se trouve l’iris dont la couleur change selon les individus et la pupille. La pupille est cet orifice cerné par l’iris qui permet à la lumière d’entrer dans l’œil. Elle apparaît noire, ronde et à géométrie variable. Un anneau de muscles, des fibres de collagène disposées en rayon autour de la fente de la pupille, permet d’en moduler le diamètre : c’est l’iris. Sa couleur est l’un des nombreux signes qui nous distinguent. Elle est définie en grande partie par nos gènes qui ont déterminé la quantité de mélanine présente à l’intérieur de ce disque et à l'origine de sa pigmentation. Noirs, marrons, verts ou bleus, nos iris sont uniques pour leur couleur, mais il faut garder à l'esprit que celle-ci peut changer avec l’âge.
L’œil est le point d’entrée de la lumière reflétée par les objets qui nous entourent, comparable à une "chambre obscure". La cornée, de forme bombée, est la toute première zone transparente traversée, elle est le prolongement transparent de notre sclérotique blanche. Vient ensuite l’humeur aqueuse, présente dans la chambre antérieure ainsi que la chambre postérieure en arrière de l’iris. Dernier environnement transparent, le corps vitré ou l’humeur vitrée qui remplit la cavité oculaire. C’est un liquide transparent et incolore comme de l’eau, pauvre en albumine et riche en chlorure de sodium.
L’œil face à un objet proche : un objet proche nous renvoie des rayons lumineux divergents. Pour que notre œil le voit de manière nette ou, dit autrement, pour que l’image de cet objet se forme avec netteté sur notre rétine, notre cristallin doit se déformer. On parle de focalisation plus poussée du cristallin. L’œil accommode afin d’effectuer cette vision de près.
La rétine agit comme la pellicule ultra-sensible ou le capteur d’un appareil photographique. Elle est organisée en plusieurs couches. La couche sensible à la lumière est composée de cellules photoréceptrices appelée cônes et bâtonnets. Cette couche se trouve en dessous de deux autres couches qui assurent également un rôle de traitement du signal visuel. La lumière traverse donc ces deux couches avant d’atteindre ces cellules spécialisées. Les bâtonnets sont sensibles à des influx de très faible luminosité, et s’activent la nuit. Les cônes, eux, ne s’activent qu’à forte intensité lumineuse, traitent l’acuité visuelle et les couleurs, ce que les bâtonnets ne font pas. Les cônes se densifient en un point particulier de la rétine, la fovéa (voir schéma anatomique ci-dessus). Par ailleurs, la papille optique, zone de sortie des fibres du nerf optique n’est tapissée d’aucunes cellules photoréceptrices.
Les stimuli visuels transformés en messages électrochimiques continuent leur cheminement vers le thalamus pour rejoindre ensuite la région de traitement des informations visuelles, située à l’arrière du cerveau, le cortex visuel primaire.
tags: #yeux #revolver #definition