Le port de lunettes de vue pour le tir est une question fréquemment abordée. Il est possible d'utiliser des lunettes de vue à verres progressifs, mais cela peut être peu pratique. Certains optent pour des lunettes avec un verre unifocal sur l'œil de tir et un verre progressif sur l'autre œil. Le choix dépend de la discipline pratiquée et des sensations de chacun. Il est conseillé de tester différentes solutions pour trouver celle qui convient le mieux. Pour le tir à la carabine, certains règlent leur lunette de tir pour la vision sans lunettes correctrices.
Il est important de noter qu'une lunette de visée ne corrige pas l'astigmatisme. Il est donc préférable de garder ses verres correcteurs. Il est recommandé d'essayer chez un armurier avant d'acheter.
Pour les armes de poing, il est possible de faire régler la focale à partir d'une certaine distance pour avoir une vision nette des organes de visée. Pour les armes longues, il peut être nécessaire d'ajuster la correction pour rendre l'arrière moins flou.
Le choix entre un dioptre et une lunette pour le tir à 15 mètres dépend de la vue de chacun. Avec l'âge, l'utilisation du dioptre peut devenir difficile, surtout avec des verres progressifs. L'achat d'une lunette de mauvaise qualité peut fatiguer la vue. Il est donc conseillé d'éviter les modèles chinois, qui conviennent mieux aux jeunes ayant une bonne vue.
Certains tireurs préfèrent enlever leurs lunettes pour tirer et régler la lunette à leur vue. Avec un dioptre, il est nécessaire de porter ses lunettes. Une lunette bien réglée peut offrir plus de simplicité et de confort.
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La réponse dépend aussi du type de cible. Pour une cible à cercles concentriques, le dioptre est adapté. La lunette est plus polyvalente, offrant un réglage oculaire et une mise au point qui évitent la fatigue oculaire.
Passé un certain âge, la lunette de visée est souvent la méthode la plus facile. Le dioptre permet de viser confortablement lorsque la visée ouverte n'est plus possible. Il est plus facile de se centrer sur un carton-cible avec le dioptre en utilisant les cercles, tandis qu'une lunette facilite la visée sur des objets au hasard.
Face à la multitude de marques et de modèles, il est crucial de comprendre les caractéristiques des lunettes de tir. Le diamètre de l’objectif influence la luminosité de l'optique, important pour les tirs à longue distance. Pour une carabine PCP ou à air comprimé à courte distance, une lunette avec un grossissement fixe de type 4x32 est idéale.
Pour augmenter la précision à des distances supérieures à 40 mètres, une optique à grossissement variable est préférable. Les modèles 2-7x32 ou 3-9x40 offrent un bon compromis. Pour un confort optimal, un réglage de parallaxe est recommandé. Un diamètre d'objectif de 50 mm est un minimum pour une image claire, mais 56 mm ou 60 mm offrent une meilleure luminosité. Les diamètres de tube varient, avec 25,4 mm (1 pouce) étant le plus courant, et 30 mm et 34 mm pour les lunettes à fort grossissement. Les réticules sont également importants, allant du simple 30/30 aux réticules Mildot plus avancés. Certains réticules sont illuminés, utiles en conditions de faible luminosité.
En tenant compte du grossissement, du réglage de parallaxe, du diamètre de l’objectif et du réticule, vous vous assurez que votre optique correspondra parfaitement à vos attentes. Pour un bon rapport qualité-prix, optez pour des marques comme Hawke, Gamo ou Vector Optics.
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Lors de l'achat d'une lunette de tir, il est important de prendre en compte plusieurs éléments. La qualité des verres est primordiale. Lors d'un achat, il est préférable de s'assurer de l'absence de rayures sur les verres d'origine. Un utilisateur a fait part de son expérience positive avec une lunette livrée dans une boîte solide, accompagnée de plusieurs accessoires utiles tels que des portes verres, un cache-œil, une lingette et une notice.
Bien que la légèreté et le confort soient des atouts, la fragilité due à la composition en plastique est un point faible à considérer. Il est donc recommandé de manipuler ces lunettes avec précaution. Le port du casque est possible sans problème, assurant un bon maintien et un confort optimal. Un petit problème a été noté concernant la qualité des vis de fixation du porte-verre et du cache-œil, qui sont jugées très moyennes.
Pour les personnes ayant des problèmes de vue, comme la myopie, il est possible de faire adapter des verres correcteurs sur les portes verres. Un opticien peut réaliser cette adaptation, en conseillant d'opter pour des portes verres de 42mm pour un confort visuel optimal, bien que les 32mm soient plus esthétiques.
Pour une utilisation occasionnelle et un budget limité, ces lunettes peuvent être un bon choix. Elles sont recommandées pour les tireurs débutants ou ceux qui ne recherchent pas une performance de haut niveau.
Tous les tireurs, à partir d’un certain âge, sont confrontés à un problème de mise au point entre l’arme et la cible, et ne sont pas à l’aise avec leurs lunettes actuelles surtout si celles-ci sont équipées de verres progressifs. Ces derniers conduisent à une position de tête pas naturelle, qui combinée avec une accommodation peuvent détériorer sensiblement les résultats et amènent parfois à se séparer d’armes auxquelles nous étions attachés, ou sur de rares modèles à monter des œilletons sur, ou à la place de, la hausse. Le tireur sportif de loisir peut se rabattre sur des armes modernes équipées de point rouge.
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L’œil humain ne peut faire la mise au point en même temps sur 2 objets qui ne sont pas à la même distance, il n’est donc pas possible de voir net à la fois les organes de visée et la cible même pour un tireur à l’arme de poing à 10 mètres. Contrairement à ce que les débutants pensent, ce sont les organes de visée qu’il convient de voir nets et plus particulièrement le guidon, pas la cible. La distance entre l’œil et le guidon de l’arme en position de tir est entre 60 à 70 centimètres environ suivant la taille du tireur et le type de tir (1 ou 2 mains).
À partir de 40 / 45 ans nous avons un problème d’accommodation en vision de près : la presbytie, accommodation qui continuera à baisser avec l’âge.
Une fois équipé de ces verres en vision intermédiaire, plus besoin d’effort pour accommoder votre œil sur le guidon, la netteté est naturelle. Au début, cette cible floue va être déroutante mais les groupements vont revenir au niveau de ceux du trentenaire que vous fûtes, fatigue oculaire en moins.
Pas certain que votre opticien accepte que vous débarquiez chez lui avec une arme. Même dans ce cas, se pose le motif légitime du transport, à minima prenez rendez-vous et démontez une pièce essentielle de l’arme (culasse, canon...).
Plus simplement, allez chez votre opticien munis d’une petite cible, style pistolet 10 mètres, qui sera placée à 4 ou 5 mètres. Il suffira de tendre son bras avec une pointe de stylo, par exemple, pour simuler le guidon de l’arme, et de demander à votre opticien de rechercher la meilleure correction avec sa boite de verres d’essais, pour être bien net sur la pointe du stylo, à cette distance, la cible devra être légèrement floue.
En effet, le diaphragme permet, plus il est fermé, de regagner de la profondeur de champ. Attention toutefois à trouver le bon réglage en fonction de l’importance de la correction de la myopie, du besoin de profondeur de champ et de la luminosité, l’utiliser fermé au maximum est une fausse bonne idée.
Pour transformer encore plus le tireur sportif de loisir en compétiteur, nous conseillerons même de monter un cache-œil clipsable sur l’autre verre (qu’il est même possible d’imprimer en 3D). Cela permet de garder l’autre œil ouvert afin de gagner en stabilité.
En utilisant les lunettes d’essai, en centrant au mieux l’œil directeur quand le tireur prend sa position, trouver l’addition qui, rajoutée à la valeur de la compensation en vision de loin, permet à l’œil d’avoir les organes de visées nets (hausse et guidon) 1er choix de puissance : D = VL + 1/2 Addition ; Avec cette correction, les organes de visée sont nets mais la cible sera floue. Vérifier à l’aide du trou sténopéique (diaphragme) que la cible est suffisamment claire. Si la cible est encore un peu trop floue, diminuer la correction de 0,25. Il faut trouver le meilleur compromis en sachant qu’il faut privilégier des organes de visées parfaitement nets et une cible juste floue.
L'utilisation de caches oeil et de lunettes de tir, en particulier les modèles de type Knobloch, suscite de nombreuses questions parmi les tireurs, notamment en ce qui concerne la réglementation et la protection oculaire.
La question de savoir si les montures de type "Knobloch" ou similaires, sans dioptre mais avec un verre correcteur et un cache oeil, sont autorisées en armes anciennes est fréquemment posée. Il est souvent difficile d'obtenir une réponse claire et uniforme, car les interprétations du règlement peuvent varier.
Certains arbitres autorisent les Knobloch et autres modèles similaires, surtout si l'oeil qui vise nécessite un verre correcteur. Cependant, il est parfois exigé de porter des lunettes de protection supplémentaires par-dessus, ce qui peut s'avérer inconfortable. En fin de compte, la réglementation semble floue, et les jeunes arbitres peuvent avoir des difficultés d'interprétation.
La question de l'autorisation des lunettes Knobloch en compétition PN, notamment en pistolet à percussion, est souvent débattue. Certains se demandent comment ce qui est autorisé en départemental pourrait être interdit en régional.
L'utilisation d'un verre correcteur pour l'oeil qui vise est courante, notamment pour les tireurs presbytes. Certains tireurs utilisent une monture Knobloch avec un verre correcteur et un diaphragme pour gagner en netteté et en profondeur de champ. Pour l'oeil non directeur, un cache oeil est souvent utilisé.
Pour ceux qui débutent et souhaitent utiliser un cache oeil pour limiter la fatigue oculaire, plusieurs options existent :
Il existe également des lunettes de tir spécifiques avec cache oeil intégré, mais elles peuvent être coûteuses.
Tirer avec un oeil fermé peut entraîner une fatigue oculaire plus importante. De plus, la pupille de l'oeil fermé se dilate, ce qui peut affecter la visée.
Pour faciliter la transition vers le tir les deux yeux ouverts, certains utilisent un petit morceau de scotch sur le verre de la lunette, juste devant la pupille de l'oeil non directeur. Avec de la pratique, le cerveau finit par s'habituer à focaliser uniquement sur la bonne image et à ignorer l'autre.
Le Gehmann Cache oeil dioptre est un modèle populaire, fabriqué en Allemagne, qui couvre l'oeil qui ne vise pas en conformité avec les règlements FFT et ISSF. Il s'emboîte simplement sur le dioptre et est rotatif pour un positionnement optimal. Il convient aux tireurs droitiers et gauchers.
La manière dont on ferme l'oeil (fermement ou légèrement entre-ouvert) peut-elle influer sur la visée et l'impact en cible ?
| Type de Lunettes/Accessoires | Avantages | Inconvénients | Recommandations |
|---|---|---|---|
| Lunettes Knobloch | Personnalisables, adaptées à la correction de la vue | Peuvent être coûteuses, réglementation parfois floue | Idéales pour les tireurs ayant besoin de correction visuelle |
| Cache Oeil | Réduit la fatigue oculaire, facilite le tir les deux yeux ouverts | Nécessite une adaptation, choix varié selon le confort | Pour ceux qui veulent améliorer leur confort de tir |
| Iris Gehmann | Ajuste la luminosité et la profondeur de champ | Réglage précis nécessaire | Pour optimiser la netteté de la cible |
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