Le hockey est un sport qui suscite la passion et l’admiration des fans du monde entier. Ce jeu rapide et intense met en avant des compétences techniques et physiques exceptionnelles.
Dans le monde du hockey sur glace, la vitesse est un élément clé. Nombreux sont les acteurs à avoir avoué n’avoir jamais disputé de matchs aussi rapides. La question de la vitesse se pose dans différents aspects du jeu, notamment en ce qui concerne la vitesse du palet.
Le record du tir le plus rapide jamais enregistré est de 174 km/h. Certains joueurs peuvent atteindre des vitesses similaires à celles des lanceurs de baseball, ce qui témoigne de la puissance et de la précision requises dans ce sport.
Plusieurs joueurs ont marqué l'histoire de la NHL par leur talent exceptionnel :
Ces joueurs ont non seulement marqué l'histoire par leurs performances individuelles, mais ont également contribué à l'évolution du jeu et à la popularisation du hockey sur glace à travers le monde.
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En catapultant le palet dans la cage d'Ilya Sorokin, son compatriote et gardien des New York Islanders, Alex Ovechkin, la star des Washington Capitals, a inscrit son 895e but en saison régulière de NHL, et dépassé ainsi Wayne Gretzky, le désormais ex-recordman. Deux jours plus tôt, à la faveur d'un doublé, Ovechkin avait égalé le record de Greztky (qu'il détenait depuis 1994 et avait porté à 894 buts en 1999). Alors que les Capitals étaient en supériorité numérique, le joueur russe de 39 ans a décoché un tir puissant et lointain qui a fini dans le but adverse.
Comme c'est la coutume dans les sports américains, un tel record battu a entraîné une interruption de la rencontre pour mettre en place un protocole. Wayne Gretzky, légende de la NHL dans les années 80 et 90, a fait son apparition sur la glace pour un petit discours. La famille d'Alex Ovechkin était également présente : sa femme, ses deux enfants et sa maman.
Arrivé en NHL en 2005, le Russe a toujours joué pour Washington, collectionnant les honneurs (trois fois MVP, neuf fois meilleur buteur de la saison notamment) et remportant le titre de champion en 2018. Comme Gretzky, il a eu besoin de 20 saisons pour établir ce record.
Lors des célébrations après son but, Ovechkin s'est emparé d'un micro et a également lâché quelques mots, remerciant ses coéquipiers, ses entraîneurs, ses proches, ses fans. « We did it, boys, we did it », a-t-il lancé (« Nous l'avons fait, les gars, nous l'avons fait »). Tous les joueurs des Capitals se sont associés à cette célébration tandis que ceux des Islanders patientaient sagement sur la glace. Eux qui menaient 2-0 au moment du but d'Ovechkin ont finalement gagné 4-1.
Un clip vidéo a également été diffusé, avec plusieurs légendes du sport félicitant le joueur russe : Michael Jordan, Roger Federer, Michael Phelps, Simone Biles, LeBron James, Katie Ledecky, Sidney Crosby, Derek Jeter, plus des stars du cinéma et de la musique, notamment Steve Carell, Snoop Dogg ou encore Danny De Vito. Phelps a lancé en plaisantant un nouveau défi à Ovechkin : essayer de marquer 1 000 buts en NHL désormais.
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Lorsque Jari Kurri monte pour la première fois sur des patins à trois ans, il tombe la tête la première et boude pendant un quart d'heure avant de se résoudre à retourner sur la glace. C'est pourtant ce qu'il sera, avec une classe d'avance sur ses compatriotes. Au sein des Edmonton Oilers des années 80, l'équipe la plus spectaculaire de l'histoire de la NHL, il forme un couple magique avec Wayne Gretzky. Le talent est tel dans cette formation que Kurri perfectionne le "one-timer", cette reprise directe sur une passe rapide du partenaire, à une vitesse d'exécution inconnue jusqu'alors.
Jari Kurri a également eu un effet essentiel sur le hockey finlandais. Il l'a décomplexé, en lui apportant son premier titre international en juniors, mais aussi en prouvant par sa carrière que les Finlandais peuvent réussir au même titre que les autres. Même s'il n'a pas participé à la première médaille olympique ou au premier titre mondial de la Finlande, il en a été quelque peu le père spirituel, par le rôle de modèle qu'il a eu pour toute une génération, qui a enfin pris confiance en elle-même.
C'est à vingt mètres du pas de sa porte, sur une patinoire aménagée et déneigée par les pères du quartier, que Jari Kurri commence à jouer au hockey avec ses copains, en prenant à peine le temps de dîner entre deux parties. En compétition, il commence par l'athlétisme, comme son père. Son entraîneur Raimo Vilen, un des meilleurs coureurs européens de 100m à l'époque, décèle en lui des qualités de sprinter.
C’est la revanche tant attendue : le Canada, battu au tour préliminaire par les États-Unis, espère bien remporter le match qu’il faut. Les quelques jours précédent le match ont été marqués par des incertitudes.
On joue depuis moins de cinq minutes lorsque Nathan MacKinnon est servi le long de la bande par Thomas Harley. Il recule en haut du cercle, efface Brady Tkachuk d’une feinte et trompe Hellebuyck d’un tir lointain.
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Il reste trois minutes lorsque Auston Matthews récupère un palet envoyé au fond, tente un tour de cage et permet ainsi à Brady Tkachuk de bonifier le rebond dans le trafic (1-1).
L’égalisation ne tarde pas : sur un revirement dans la neutre, Mitch Marner percute et se recentre, piégeant la défense en remisant dans son dos pour Sam Bennett.
À la troisième minute pourtant, un rebond contre la bande profite à Guentzel, qui exploite un changement de ligne adverse pour filer au but. Binnington remporte son duel et, sur la présence suivante, repousse un tir lourd de Werenski. Réplique immédiate, avec un lancer masqué de Marner, dévié par Cirelli et stoppé par Hellebuyck.
McDavid remporte la mise au jeu et tire, et le palet hors cadre revient à la bleue sur Makar. Le disque est renvoyé le long de la bande à l’opposée vers Marner, qui trouve McDavid entre les cercles, complètement oublié au marquage. Sur cette action décisive, la défense américaine commet plusieurs erreurs : Adam Fox repique au centre et oublie totalement Marner dans son dos ; puis, Matthews, battu à la mise au jeu, ne suit pas McDavid.
La « Confrontation des Quatre Nations » s’achève donc par une victoire du Canada, encore une fois. C’est aussi une victoire de l’entraîneur Jon Cooper, que les caméras ont repéré lors du dégagement interdit ordonner à ses joueurs : « Que quelqu’un soit égoïste et tire au but ! » avant d’envoyer McDavid et Marner sur la glace, alors qu’ils ont passé le match sur des lignes différentes.
Adossé au plexiglas de la patinoire, Jaroslav Keimar est vraiment embêté. Le responsable communication du club de hockey de Kladno reçoit des tonnes de demandes concernant son patron mais ne sait comment y répondre. Il soupire, il sourit, il se gratte la tête. « JJ », c'est Jaromir Jagr, un des plus grands joueurs de hockey de tous les temps, génie absolu de ce jeu, aussi adroit avec sa crosse lorsqu'il conduit le palet d'une seule main que puissant sur ses patins quand deux adversaires l'accrochent dans les balustrades en vain.
Drafté en 1990, alors qu'il avait 18 ans, par les Penguins de Pittsburgh, l'enfant prodige a brillé en Amérique du Nord pendant vingt-cinq saisons, juste entrecoupées par un passage de trois ans en KHL, la grande Ligue russe, à Omsk. Dans l'histoire de la NHL, seul le dieu canadien Wayne Gretzky a marqué plus de points que lui. Double vainqueur de la Coupe Stanley avec Pittsburgh, double champion du monde, champion olympique en 1998 lors des premiers JO ouverts aux stars de la NHL, Jagr est enfin rentré à la maison en 2018.
« Il joue encore car il sait que son nom peut attirer des sponsors et du public, mais aussi parce que le hockey est toute sa vie », raconte Zdenek Janda, journaliste à Sport.cz, le grand média spécialisé tchèque. Il est donc devenu propriétaire, président et joueur pour sauver Kladno, qui n'existerait probablement plus sans lui. Il joue encore car il sait que son nom peut attirer des sponsors et du public, mais aussi parce que le hockey est toute sa vie. Jaromir n'a pas d'enfant, il ne s'est jamais marié et il est très croyant, enfin assez mystique pour lier sa longévité à ça.
Au printemps dernier, pour sauver Kladno une fois de plus, Jagr a rechaussé les patins, à 51 ans, devenant à l'occasion le premier hockeyeur de l'histoire à dépasser les 1 100 buts en carrière professionnelle (1 101), soit plus que Gretzky lui-même (1 098). Cet été, Jagr a annoncé sur ses réseaux, dans un message laconique, qu'il rejouerait encore cette saison.
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