Ces derniers temps, plusieurs incidents impliquant des tirs et des comportements agressifs ont été signalés dans les trains en France, suscitant l'inquiétude et renforçant les mesures de sécurité.
Grosse frayeur pour les passagers du TGV Milan-Annecy-Paris, ce jeudi 13 juillet 2023. À bord d’un TGV Annecy-Paris, un policier hors-service, muni de son arme, a maîtrisé ce jeudi un individu au comportement agressif, alors que celui-ci tentait de briser des vitres à bord. À bord, un individu au comportement agressif, voulant visiblement sortir du wagon, commence à briser des vitres. Un policier, hors service, intervient. L’individu lui subtilise son arme de service et tire un coup de feu. Il est ensuite maîtrisé avant d’être interpellé par la gendarmerie du Creusot.
Angélique Depetris a annoncé qu'une information judiciaire avait été ouverte pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique". L'attaque s'est produite près du Creusot. Un témoin a indiqué à l'AFP que cet homme s'était emparé de l'arme du policier et avait tiré.
Un passager a témoigné :
"Après la gare de Mâcon, un individu, qui était à l'entrée du sas, est entré avec des mains pleines de sang. J'ai dit au passager derrière moi : 'ce type-là est bizarre'. Je me suis aperçue qu'il avait cassé avec un marteau la vitre du train, qui était en marche."
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"Le monsieur s'est levé, il a essayé de le maîtriser, c'est parti en bagarre, coups de poings, coups de pieds. Là un policier en civil a été appelé (dans une autre voiture) par le contrôleur, il avait son arme sur lui. Il a essayé de le maîtriser; l'homme, un étranger, qui ne parlait pas français, était hors de lui."
Un TGV reliant Paris à Marseille a été atteint par des projectiles, a priori des tirs d’arme à feu, mercredi soir peu avant d’entrer dans la gare Saint-Charles, ont indiqué ce jeudi la SNCF et le parquet de Marseille. Aucune personne n’a été blessée et tous les passagers ont pu débarquer normalement à leur arrivée.
Confirmant une information révélée par RTL, la SNCF a précisé à l’AFP qu’elle avait porté plainte suite à cet incident «extrêmement rare». Un tel fait ne s’était auparavant produit que deux fois en deux ans, dont une fois avec une balle tirée par un chasseur, selon Cyrille Durand, porte-parole de SNCF Voyageurs.
L’incident, qui s’est produit vers 21h30 mercredi soir, a été constaté alors que le train venait de sortir du tunnel Saint-Louis, quelques centaines de mètres avant d’entrer dans la gare Saint-Charles : «A la sortie du tunnel, un impact a été constaté sur une baie vitrée, qui a été étoilée mais n’a pas été transpercée», a précisé Cyrille Durand.
«Treize impacts non traversant sur six voitures distinctes», ont été détectés, «dont deux vitres étoilées sur deux voitures distinctes», a précisé le parquet jeudi en fin de journée. «II s’agit d’une arme à feu, selon toute vraisemblance», avaient précisé dans la matinée les enquêteurs, confirmant que ce genre d’incident était «peu fréquent», contrairement aux caillassages ou aux jets de projectiles qui visent notamment les trains régionaux.
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Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille pour «dégradations de bien public par moyen dangereux pour les personnes». L’enquête a été confiée à la Sûreté départementale de la sécurité publique, qui devra déterminer «la nature de l’arme utilisée ainsi que le ou les auteurs».
Selon le terme employé par la SNCF, l'événement est "rarissime". "À la sortie du tunnel (de Saint-Louis), un impact a été constaté sur une baie vitrée, qui a été étoilée mais n'a pas été transpercée", rembobine prudemment la SNCF, qui a porté plainte hier à la suite cet incident "extrêmement grave".
Hier soir, après une journée d'analyse des rames par des policiers, la procureure de Marseille, Dominique Laurens, a révélé que "treize impacts non traversants sur six voitures distinctes dont deux vitres étoilées sur deux voitures distinctes" ont été relevés par la sûreté départementale, en charge des investigations ouvertes "du chef de dégradations de bien public par moyen dangereux pour les personnes".
"L'enquête est en cours pour identifier la nature de l'arme utilisée ainsi que le ou les auteurs", a-t-elle conclu après avoir appelé les passagers de ce train "susceptibles d'apporter des éléments à se manifester". En attendant, le mystère reste entier.
Du fait de cet événement, le trafic a été interrompu pendant près de deux heures mercredi soir, afin de laisser les enquêteurs intervenir sur les voies. "J'étais dans le train suivant qui s'est arrêté subitement à Avignon", raconte Stéphane. "Le conducteur nous a alors expliqué, en bafouillant un peu, qu'un acte de malveillance venait d'être commis à Marseille. Au départ ça devait durer 1/4 d'heure, puis 1/2 heure, puis une heure... Heureusement, c'était une zone où on avait du réseau et on a pu patienter devant le match de l'équipe de France ", sourit-il.
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Ce n'est pas la première fois qu'un train est touché par un tir d'arme à feu: des phénomènes identiques ont été observés sur le Paris-Toulouse en 2012, à Evry en mai 2014, ou encore dans les Yvelines en juin 2014.
Hier à 21h30, un train Intercités qui faisait la liaison Toulouse-Paris a reçu un tir présumé de carabine au niveau de la gare de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne)", a expliqué une porte-parole de SNCF Transilien. Le conducteur "affirme avoir vu une ou deux personnes sur un pont lui tirer dessus", a-t-on appris de source policière.
Un train Intercités a été touché par des tirs présumés dimanche 12 avril: la circulation du RER C est perturbée ce lundi. La ligne du RER C, longue de 187 kilomètres, dessert 84 gares et traverse sept départements d'Ile-de-France, de Pontoise (Val-d'Oise), Versailles Rive Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) jusqu'à Saint-Martin d'Etampes et Dourdan-la-Forêt (Essonne).
Le train n'a pas été arrêté au moment du tir et c'est à l'escale à Marseille que les enquêteurs de la Direction de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône ont constaté les dégâts. Aucune hypothèse n'est pour l'instant privilégiée par le parquet, que ce soit un tir volontaire ou une balle perdue. Tous les passagers de la rame touchée ont finalement dû débarquer et monter dans la seconde rame de ce TGV 6169 parti de Paris à 16H02.
Dans un document interne, la SNCF reconnaît que "Chaque année, on compte environ 1 500 jets de projectile sur des trains."
Concrètement, le dispositif permet aux policiers, en civil, de bénéficier de la gratuité du titre de transport à bord de certains trains SNCF. En contrepartie, ils doivent porter sur eux leur arme de service et se signaler au chef de bord avant d’embarquer. En cas d’incident, ce dernier peut ainsi requérir l’intervention du policier. Le policier doit également être muni de sa carte professionnelle et de son brassard de police.
Un dispositif plébiscité par les policiers puisque selon Franceinfo, 240 000 trajets ont ainsi été effectués pendant un an sur des trajets dits de « l’offre loisirs », pour des vacances notamment. Jusqu’en 2022, les policiers bénéficiaient d’une ristourne de 75 % pour un titre de transport TGV / Intercités sur le réseau national dans le cadre d’un déplacement personnel.
Chaque année, les incidents liés à la chasse sont légion. À la mi-octobre, à Gaujac dans le Gers, un chasseur qui visait un sanglier avait tiré... sur une maison. Début novembre, en Gironde, une balle de fusil avait traversé le salon d'une maison, où se trouvait un père de famille et ses enfants, sans faire de victime. Le 14 octobre dernier, un VTTiste a été tué par un chasseur en Haute-Savoie alors qu'il circulait sur un sentier, en marge d'une battue au gros gibier. Quelques jours plus tard, un autre amateur de VTT a été grièvement blessé en Ariège sur la commune de Mirepoix, en marge d'une battue au sanglier.
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