Vous avez acquis les bases du jeu ou vous êtes déjà un joueur correct ou confirmé et désirez encore progresser ? Voici quelques conseils et explications sur la technique de tir à la boule lyonnaise pour vous aider à améliorer votre jeu.
L’entrainement doit être la répétition de ce que vous allez reproduire en concours ! L’entrainement doit vous préparer aux concours ! Personnellement j’adore prendre les boules et jouer seul ! Il ne faut pas aller jeter des boules pour jeter des boules ! En concours, c’est la même chose.
Le type de jeu idéal, pour l'entraînement est le tête à tête, car joué avec sérieux, il permet de pointer, tirer et de jeter beaucoup de boules !
Le lâcher de la boule est vraiment, à mon avis, ce qu'il y a de plus fondamental dans le geste. Le poignet joue également un rôle important dans la sortie de boule.
Il tient sa boule très "à l'intérieur" au départ de son geste. On pourrait presque croire qu'il va l'envoyer main ouverte ! (Dans une moindre mesure Philippe Quintais démarre aussi son envoi de la sorte).
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Mieux vaut lâcher la boule tard ! Damien Hureau, par exemple, est partenaire de Michel Loy et a un tir complètement opposé à Loy. Un envoi très tardif et un tir très haut.
Evidemment, il y a aussi les joueurs qui ne sont pas communs : Christian Fazzino prend sa boule au bout de doigt, et donc, avec le pouce.
Je pense que naturellement, une fois que la technique est maîtrisée et acquise, vous devriez plus avoir des problèmes de distance que de tirer droit. Bien sur, on peut toujours faire un petit pas droit, de temps à autre, à cause d'une erreur technique ponctuelle...
Plus difficile : Avoir la distance. On a tendance naturellement à tirer court.
Le tir ne demande pas, comme le point, de se remettre en question à tout instant, il faut juste s'appliquer à lever sa boule (mais pas trop non plus !). Entraînez-vous à tomber SUR les boules !
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Le novice qui lit tous mes conseils pourrait être rebuté, pensant que, finalement, le tir est peut-être trop compliqué. Ce n'est pas le cas ! Le tir, c'est envoyer sa boule pour tomber sur une autre...
Il n'y pas à se poser plus de questions que "je mets droit et de distance" ! Enfin... A première vue, pointer peut paraître plus facile que tirer... Oui et non... Un tireur, une fois lancé et s'il maîtrise ses nerfs, s'amuse, alors que le pointeur, lui, il bosse, se pose des questions, cherche sa donnée, se remet en cause à chaque boule jouée.
Et... On peut aujourd'hui se filmer très facilement ! Un téléphone portable ou un caméscope numérique et hop !
Se joue de 6 à 10 m. en commençant à 8. Lorsqu'on marque on recule de 1 m, en ne marquant pas on avance... La descente/montée de 6 à 10 m.
Des grands joueurs m'ont affirmé qu'il faut un truc en plus pour devenir très bon... Moi, je ne crois pas au don surnaturel. Des gens se surestiment (souvent...) et d'autres (parfois) se sous-estiment ! Comme par exemple, cette féminine, que je connais, qui dés qu'elle doit tirer une boule en fait une maladie...
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Trois sortes de boules interdites dans tous les concours de pétanque officiels :
La boule truquée est « farcie» dans sa partie creuse de composantes variées, très souvent de coton imbibé de mercure. Ce corps simple, un métal argenté, a la propriété d'être liquide à la température ordinaire. Un sérieux atout.
Dernière nouveauté: le gaz injecté sous pression; mais, chut! il ne faut pas le dire!
Cette malversation apporte à la « boule farcie» une meilleure assise à la donnée. Une stabilité idéale ou presque. De ce fait, elle est moins sensible que la boule régulière aux inégalités du sol, aux dévers, aux pentes.
La détection de la boule truquée s'effectue à l'aide du « rail» ou du « toboggan». Le rail est une planche qui accueille une lame d'acier. À gauche, à l'une de ses extrémités, une butée flexible en métal; à droite, une vis qui a pour fonction principale de régler l'inclinaison de la lame.
La boule douteuse est placée au centre de cet appareil. À l'aide d'un doigt, on propulse la boule d'un coup sec et mesuré vers la butée qui, aussitôt fait office de ressort et la renvoie de l'autre côté. La boule truquée stoppera en chemin, la boule correcte retournera à son point de départ. C'est simple, mais il fallait y penser.
Le toboggan est une glissière constituée de deux dos d'âne. On libère la boule en utilisant à l'extrémité de cet autre appareil la vis de serrage. La boule doit rejoindre le terminal du toboggan sans se "tanquer" dans l'un des dos d'âne.
Utile précision: la boule au gaz, la plus sophistiquée en la matière, semble à ce jour échapper aux pièges.
Le bain d'acide ensuite fait fonction de juridiction supérieure et exceptionnelle en cas de litige aggravé par les palabres de l'infortuné propriétaire. L'excommunication de la boule est prononcée en toute solennité si le bain d'acide dévoile le trou par où le crime a été commis.
LA BOULHONNETE est destinée à contrôler les boules de pétanque, et ainsi déterminer celles qui sont irrégulières, dites "Farcies, Plombées, Truquées", etc. Elle permet de déceler à l'intérieur de la boule, la présence de corps étrangers (imperseptibles à l'oreille ou aux vibrations), destinés a créer un balourd modifiant à souhait la trajectoire de la boule tant au " Tir qu'au Point"
Boules | Supérieur à | De | Inférieur à |
---|---|---|---|
Boules à motifs | 22 secondes | 18 à 22 sec. | 18 secondes |
Boules lisses ou striées | 50 secondes | 30 à 50 secondes | 30 secondes |
Toutefois les nom et prénom du joueur (ou les initiales) peuvent y être gravés ainsi que divers logos et sigles, conformément au Cahier des charges relatif à la fabrication des boules.
Tout joueur coupable d’une infraction aux dispositions de l’alinéa 4) de l’article précédent est immédiatement exclu de la compétition, ainsi que son ou ses partenaires.
Si une boule non truquée, mais usagée ou de fabrication défectueuse, ne subit pas avec succès les examens de contrôle ou ne répond pas aux normes figurant dans les alinéas 1), 2) et 3) de l’article précédent, le joueur doit la changer. Il peut aussi changer de jeu.
Les réclamations portant sur ces trois alinéas et formulées par des joueurs, ne sont recevables qu’avant le début de la partie. Ces derniers ont donc intérêt à s’assurer que leurs boules et celles de leurs adversaires répondent bien aux normes édictées.
Les réclamations fondées sur l’alinéa 4) sont recevables toute la partie, mais elles ne peuvent être formulées qu’entre deux mènes. Néanmoins à compter de la troisième mène, s’il s’avère qu’une réclamation à l’encontre des boules de l’adversaire est sans fondement, trois points seront ajoutés au score de ce dernier.
L’arbitre ou le jury peuvent, à tout moment, procéder au contrôle des boules d’un ou plusieurs joueurs.
Après la "BOULHONNETE" nous vous présentons le "BALANCIER"qui est très peu utilisé.
Pour plus de sûreté du contrôle il faut refaire un test en inversant les deux boules.
S’y trouvent 2 zones de jeu longues de 5 mètres, et séparées d’une zone de lancer mesurant 12 m 50.
Le principe du jeu consiste à placer ses boules le plus près possible d’un objectif appelé « but » et tirer les boules considérées comme des obstacles. A la différence de la pétanque, le tir s’effectue dans une course d’élan et dans une zone strictement délimitée (si non respectée, le tir est invalidé).
Aussi, pour être valide, le tir doit faire l’objet d’une annonce et la boule lancée doit impérativement tomber dans une zone de 50 cm devant et, ou autour de l’objet annoncé.
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