Depuis 2006, Rihanna a transformé son corps en une véritable toile artistique, recouvrant sa peau de nombreux tatouages. La chanteuse de 31 ans arbore aujourd'hui plus d’une vingtaine de tatouages, chacun racontant une histoire unique. Des étoiles délicates à des motifs complexes inspirés de différentes cultures, chaque encre gravée sur son corps révèle une facette de sa personnalité complexe et de son parcours artistique.
Des étoiles, une tête de mort, un pistolet, une déesse égyptienne… On ne compte plus les tatouages qui recouvrent le corps de Rihanna. En 2006, elle se tatoue une étoile fine au creux de son oreille. La chanteuse s’est également dotée d’un petit pistolet sous son aisselle droite en 2009. Mais ce n’est pas tout! La star additionne d’autres tatouages comme une tête de mort sur la cheville gauche, une phrase en arabe sur le flanc gauche, la date d’anniversaire de sa meilleure amie en chiffres romains sur l’épaule gauche, un «love» sur un autre index, la déesse égyptienne Isis sur la poitrine, une phrase en dessous de l’épaule et «rebelle fleur» écrit en français sur le cou.
En 2008, celle qui interprète «Umbrella» se fait tatouer une phrase en arabe «Al Hurria fi Al Masseh» qui signifie «La liberté en Dieu». Son tatouage le plus populaire est la pluie d'étoiles tatouée dans sa nuque, imité par des millions de fans. Rihanna est accro aux tatouages. Hanche, pied, bras... de nombreuses parties du corps de la chanteuse ont été marquées à l'encre indélébile.
Ce pistolet qu’elle s’est tatoué sous l’aisselle droite en 2009 est un clin d'œil à son titre Russian Roulette sorti la même année. Le morceau fait référence à la roulette russe, un jeu de hasard impliquant un revolver. Beaucoup de fans y ont vu là une allusion à sa relation avec Chris Brown, et plus particulièrement aux violences infligées par le chanteur à Rihanna.
Riri s’est fait tatouer en 2008 une phrase en arabe « Al Hurria fi Al Masseh » qui signifie « La liberté en Dieu ». Elle s'est fait tatouer la déesse égyptienne Isis sur la poitrine justement en hommage à sa grand-mère décédée. Elle l'appelait « Grangran Dolly » et l'adorait. La grand-mère maternelle de la chanteuse est décédée en 2012, des suites d'un cancer. Ce fut un évènement déchirant pour la chanteuse car elles étaient très proches.
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Isis est l'une des divinités les plus importantes de la mythologie égyptienne. Plus important encore, le tatouage de la déesse Isis sous la poitrine représente l’une des créations les plus symboliquement chargées de Rihanna. Cette divinité égyptienne, protectrice des morts et guide vers la renaissance, déploie ses ailes dans un hommage poignant à la grand-mère de l’artiste. Isis, déesse mère associée à la magie et à la sagesse, reflète parfaitement les qualités que Rihanna souhaitait honorer chez cette figure maternelle disparue.
Lors d'un voyage en Nouvelle-Zélande il y a quelques années, Rihanna a choisi de se faire tatouer des motifs maoris selon la méthode traditionnelle, bien plus douloureuse que les aiguilles modernes couramment utilisées. Elle l'a fait compléter à plusieurs reprises, y ajoutant des motifs indiens inspirés des tatouages au henné.
Sur l’index de la main droite, l’artiste de la Barbade s’est fait tatouer « Shhh », l’équivalent du « chut » en anglais. La star possède bien d'autres tatouages sans profonde signification, comme une tête de mort avec un nœud rouge sur la cheville gauche, ou encore la date d’anniversaire de sa meilleure amie Melissa Forde en chiffres romains sur l’épaule gauche.
La chanteuse Rihanna fait fréquemment référence à l’Antiquité, et ce de manière très cohérente. Deux figures emblématiques ont notamment été choisies par la chanteuse au cours de sa carrière : Méduse, lors d’un shooting d’anthologie de Damien Hirst en 2013, et Néfertiti, dont Rihanna arbore le portrait à même la peau depuis 2012. Rihanna est visiblement accro aux tatouages : elle en porte au moins 25, souvent visibles et mis en valeur par les tenues et les shootings promotionnels.
Trois de ces tatouages apparaissent régulièrement sur les images en raison de leur emplacement, et, on peut l’imaginer, leur importance pour la chanteuse. Il s’agit bien entendu de l’Isis qui déploie ses ailes sous sa poitrine (septembre 2012, en hommage à sa grand-mère), du faucon égyptien situé sur sa cheville droite (juin 2012, un cover sur des notes de musique) et du portait de Néfertiti sous son bras gauche (janvier 2012). Les trois œuvres ont été réalisées par des artistes différents, mais au cours de la seule année 2012.
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Véritable toile artistique vivante, le corps de Rihanna raconte une histoire intime à travers l’encre et les symboles. Chaque tatouage de l’icône barbadienne dépasse la simple décoration corporelle pour devenir un manifeste de résistance, d’identité et d’empowerment féminin. Cette appropriation corporelle révèle une démarche profondément féministe : celle de reprendre possession de son image face aux dictats de l’industrie du divertissement. Loin des clichés réducteurs sur les femmes tatouées, Rihanna transforme chaque motif en symbole de puissance, mêlant références spirituelles, hommages familiaux et affirmations personnelles.
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