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« Here, There and Everywhere » est une chanson des Beatles écrite principalement par Paul McCartney, bien que créditée à Lennon-McCartney. Elle figure sur leur album Revolver, sorti en 1966.

Inspiration et Composition

« Here, There and Everywhere » a été écrite par Paul McCartney au début de 1966, pendant les sessions d’enregistrement de Revolver. McCartney a révélé que l’inspiration pour la chanson lui est venue alors qu’il écoutait « God Only Knows » des Beach Boys, une chanson qu’il considère comme l’une des meilleures jamais écrites.

Paul composa « Here, There, And Everywhere » en juin 1966, assis au bord de la piscine de la maison de John. Il venait de découvrir le nouvel album des Beach Boys, « Pet Sounds », qui l’avait impressionné par sa complexité musicale et l’inventivité de ses harmonies vocales.

Ses rapports avec Jane Asher étant de nouveau au beau fixe, Paul composa ce qui est généralement considéré comme sa plus belle chanson d’amour.

Paroles et Thèmes

Les paroles de la chanson sont une déclaration simple mais profondément émotive d’amour et de dévotion. McCartney utilise des images de présence constante et de compagnonnage pour exprimer l’idée d’être avec l’être aimé « ici, là, et partout ».

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« Here, There and Everywhere » explore des thèmes d’amour inconditionnel, de dévotion, et de présence constante, exprimant un sentiment de tendresse et de profondeur émotionnelle. Les paroles, bien que simples, sont efficaces pour transmettre un sentiment de proximité et de sincérité, capturant l’essence de l’amour romantique et de la connexion émotionnelle.

Enregistrement et Production

« Here, There and Everywhere » a été enregistrée par les Beatles le 14 juin 1966 aux studios EMI d’Abbey Road à Londres, sous la direction de George Martin.

Paul McCartney prend la voix principale sur « Here, There and Everywhere, » et sa performance est souvent saluée pour sa douceur et son émotion sincère. La voix de McCartney, douce et expressive, correspond parfaitement au ton romantique de la chanson, capturant l’émotion de l’amour et de la dévotion exprimée dans les paroles.

George Martin a opté pour une production claire et élégante pour « Here, There and Everywhere, » mettant en valeur les voix et l’instrumentation tout en capturant l’esprit romantique et sophistiqué du groupe.

Musique et Arrangement

Musicalement, « Here, There and Everywhere » est construite autour d’une progression d’accords sophistiquée, inspirée par les harmonies jazz et la pop orchestrale, avec un rythme modéré qui donne à la chanson une sensation de fluidité et de calme. La guitare acoustique de McCartney crée une texture musicale délicate et mélodique, tandis que la basse subtile de McCartney et la batterie légère de Ringo Starr ajoutent des nuances harmoniques à l’arrangement.

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Musicalement, la chanson est notable pour son utilisation de motifs mélodiques raffinés et de progressions harmoniques complexes, créant un son riche et engageant qui est à la fois apaisant et sophistiqué.

Réception et Héritage

« Here, There and Everywhere » a été incluse sur l’album Revolver, sorti le 5 août 1966 au Royaume-Uni et le 8 août 1966 aux États-Unis. Bien que la chanson n’ait pas été publiée en tant que single, elle a rapidement gagné en popularité grâce à sa mélodie mémorable et à son utilisation innovante d’harmonies vocales.

Les critiques de l’époque ont salué « Here, There and Everywhere » pour son élégance, son romantisme, et son interprétation mélodique douce.

Aujourd’hui, « Here, There and Everywhere » est largement reconnue comme l’une des plus grandes chansons d’amour des Beatles et un chef-d’œuvre de la composition pop, exemplifiant leur capacité à créer des morceaux qui sont à la fois dynamiques et émotionnellement engageants.

La chanson continue d’être revisitée par les fans et les musiciens comme un exemple de l’innovation musicale de Paul McCartney et de sa capacité à capturer des émotions complexes dans un format pop sophistiqué.

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« Revolver » : Un Album Révolutionnaire

Revolver, le septième album des Beatles au Royaume-Uni, est sorti le 5 août 1966, et trois jours plus tard aux États-Unis. L’album est sorti juste avant la dernière tournée américaine des Beatles en août 1966. Aucune de ses chansons n’a cependant été jouée en concert.

Dans une interview accordée en mars 1966 au magazine anglais Rave, Paul parle avec enthousiasme du goût de George pour la musique indienne et de sa propre découverte du théâtre, de la peinture, du cinéma et de la musique électronique. » Nous nous sommes tous découvert un intérêt pour des choses auxquelles nous n’aurions jamais pensé auparavant, déclara-t-il.

Revolver débordait d’idées neuves. Revolver permit non seulement d’introduire des styles nouveaux allant des comptines a des mélanges psychédéliques de bandes en boucle, mais présentait également une incroyable diversité de, sujets de chansons : les impôts, le bouddhisme tibétain, les médecins en infraction avec la loi, les vieilles filles solitaires, le sommeil les sous-marins et le soleil. Pourtant, malgré son aspect expérimental, Revolver restait un album accessible.

Après l’album Help ! Revolver marque alors le gros changement dans la musique des Beatles , les textes sont imbibés d’acide , la notion de psychédélisme fait son chemin. Revolver est l’album de l’acide tout comme Help ! Après cet album, toute leur musique sera ciselée en studio, sans plus jamais se soucier de la possibilité de reproduire leurs chansons en concert.

Innovations Sonores de « Revolver »

Il y avait quatre innovations sonores principales sur Revolver.

  1. La première d’entre elles est l’utilisation du double suivi artificiel, ou ADT. Inventé par Ken Townsend, ingénieur chez EMI, en avril 1966, ce procédé consiste à relier deux magnétophones pour créer une double piste vocale. L’ADT est largement utilisé sur Revolver, et devient rapidement une technique de production pop établie.
  2. La deuxième innovation clé est l’utilisation de l’enregistrement à rebours. Cette technique avait en fait été utilisée pour la première fois dans une chanson qui n’appartenait pas à Revolver, « Rain », la face B de « Paperback Writer ».
  3. De toutes les chansons de Revolver, aucune n’est plus innovante que la dernière chanson de l’album, « Tomorrow Never Knows ».

Anecdotes sur le Titre et la Pochette

Au début, ils voulaient tous les quatre l’appeler Abracadabra, mais quelqu’un l’avait déjà utilisé. Pendules et Fat Man et Bobby étaient d’autres idées. Ringo a suggéré de faire une blague avec les Rolling Stones en l’appelant After Geography puisque les Stones venaient de faire Aftermath ! John propose Beatles on Safari et Paul propose Magic Circle.

La pochette en noir et blanc est l’œuvre de Klaus Voormann, un musicien et artiste avec lequel les Beatles se sont liés d’amitié à Hambourg. Elle se compose en partie de dessins à la plume, avec des sections de collage comprenant des photographies de Robert Whitaker et Robert Freeman.

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