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La base aérienne 113 a été le théâtre du challenge Air Raid du vendredi 16 au dimanche 18 juin.

Samedi 25 et dimanche 26 juin 2022, la base aérienne 113 a organisé ses journées portes ouvertes.

À l’occasion de cet événement, la section 1844 de la médaille militaire de la base aérienne 113 a monté un stand présentant la médaille militaire. Les supports prêtés par la SNEMM nous ont permis de présenter l’histoire de notre médaille, les événements et dates clés, ainsi que les valeurs et traditions qui nous unissent. Une collection présentant différents documents et modèles de médaille militaire selon les périodes était proposée au public.

Nos médaillés militaires de la 1844ème section ont tenu un stand de sécurité routière dont l’objectif était d’effectuer une mission avec 2 équipiers porteurs de lunettes de simulation d’alcoolémie.

Témoignages de Déportés et Solidarité

Dans leurs écrits personnels, leurs témoignages livrés aux enquêteurs à la Libération ou recueillis ultérieurement par les historiens, des déportés haut-marnais ont raconté l’enfer qu’ils ont vécu.

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  • L’arrivée au camp : Paul Zahnd (Bourbonne-les-Bains), à Neuengamme : « La descente du train a quelque chose de grotesque et d’inhumain. Les déportés, affolés, sautent, trébuchent, tombent les uns sur les autres. Les SS hurlent, s’époumonent. Le nerf de bœuf s’abat sur les échines ; les chiens aboient et montrent des crocs menaçants. »
  • Retrouvailles entre Haut-Marnais : Bernard Malarme (Wassy), à Neuengamme : « On croise un groupe de déportés habillés, en rayé, et je leur demande en passant « Y a-t-il quelqu’un de Haute-Marne ? ». « Oui, me répond l’un d’entre eux, je suis de Voillecomte. […] Comment t’appelles-tu ? » Je lui réponds : « Malarme ». Il me répond « ce n’est pas vrai car Malarme a été arrêté avec moi ». Je lui dis : « Sûrement Pierrot ». Il me répond »oui ». Alors je lui dis qu’à Wassy, on est deux Malarme. […] J’ai donc appris que Pierre Malarme avait été arrêté, et conduit à Neuengamme… »
  • La solidarité entre déportés : Jacqueline de Lorne d’Alincourt (Marnay-sur-Marne), à Ravensbrück : « Ce qui nous a fait survivre, c’est la passion que nous avons eue de nous sauver les unes des autres. Quand on voyait qu’une camarade commençait à ne plus tenir le coup, il fallait trouver un moyen pour qu’elle change de groupe de travail qui était tellement épuisant. C’est ce souci des autres qui a fait que nous-mêmes, ça nous a sauvées. »
  • Maxime Schwartz (Eurville) : « Fin décembre 1944, j’ai été renvoyé de l’usine [Sauckel] avec la mention suivante : saboteur et paresseux. Je dois d’être toujours en vie, grâce à l’intervention du docteur français Franck et d’un Kapo allemand, ancien conseiller municipal de Berlin, qui était à l’époque au stand de tir, et qui a réussi à me sortir du kommando disciplinaire pour me faire entrer à son service. »
  • André Daouze (Eurville), à Buchenwald : « Sur mon kommando, de 125 au départ, il ne restait plus que 37 survivants à la libération. […] Nous n’étions pas habitués à la mort mais nous vivions avec elle. Quand on savait qu’un camarade fléchissait, on se relayait pour lui remonter le moral. S’il nous disait « Oui, les amis vous avez raison », l’échéance était reportée mais s’il nous disait « Non, les amis, je suis fichu », nous savions que quatre jours plus tard il ne serait plus des nôtres. […] Pour mes 20 ans que j’ai eus à Steyr […], quatre amis m’ont offert une ou deux bouchées de leur ration de pain. Ne souriez pas, ils m’ont donné la vie. »
  • Témoins d’atrocités : Henri Vuillaume (Eclaron) : « Au camp de Buchenwald, j’ai été témoin d’atrocités inouïes de la part de nos gardiens. J’ai vu un déporté polonais que des SS venaient de pendre. J’ai vu aussi des camarades français et étrangers abattus purement et simplement par des SS sur les lieux de leurs travaux. Dans le courant de l’hiver 1943-1944 […], j’ai vu des déportés mourants, emmenés sur des civières, au four crématoire du camp et jetés dans ce four alors qu’ils n’étaient pas encore morts. »
  • Marcel Vaisse (Langres), à Neuengamme : « [Mimile] était une brute, une brute finie. Il nous frappait, comme tous les autres, avec du caoutchouc ou des câbles électriques. Le câble du cuivre avait été enlevé ; il ne restait juste que la gaine de caoutchouc… »
  • Bernard Malarme : « Dimanche, on nous rassemble, tout le camp dans la grande cour, la musique joue, et ils pendent devant nous un Polonais qui soi-disant a volé. »
  • Abbé Emile Darbot (Plesnoy) : « Le 5 janvier 1945, quittant le camp [de Buchenwald], nous sommes partis 55 prêtres et séminaristes au camp de Dachau. Là, nous avons trouvé un groupe de 1 500 prêtres rescapés […]. Des milliers étaient tombés en défrichant les marais pour faire des jardins pour Himmler et avaient été brûlés au crématoire. »
  • L’évacuation (avril - mai 1945) : Georges Savary (Saint-Dizier), à Sachsenhausen : « Nous n’avons pas encore connu le plus dur, le plus dément. Ce pire est arrivé dans les bois de Wittstoch et de Belov, cinq ou six jours après notre départ. Les SS ont regroupé dans ce bois peut-être 20 000 hommes, survivants faméliques venus des enfers. […] Nous n’avons absolument plus rien à manger, ni à boire, plus une herbe, une ortie, rien, ceux qui nous ont précédés ont tout raflé. Le campement le matin offre un spectacle apocalyptique, des morts partout, par centaines, raidis dans leur couverture. J’ai vu des cadavres dont la partie postérieure des cuisses avait été enlevée jusqu’aux fesses. »
  • Raymond Gourlin (Chaumont), à Neuengamme : « Le 3 avril 1945, un convoi de wagons à bestiaux à destination de Neuengamme est formé où sont entassés 400 malades ou inaptes à la marche. Ce convoi n’est jamais parvenu à destination, car le 7 avril il a été bombardé par l’aviation anglaise en gare de Lunebourg. Les blessés et les survivants ont été massacrés par les SS. Leurs corps ont été ensevelis au milieu des sapins le long de la voie ferrée, au lieu-dit Tiergarten. Mon ami Claude Quilliard [de Villars-en-Azois] y repose. Seuls quelques rescapés furent dirigés sur Bergen-Belsen pour y mourir. »
  • Roger Cheppe, arrêté à Châteauvillain : « Nous fûmes dirigés sur Neuengamme. Avant notre départ, tous les papiers du camp furent brûlés par les SS. Nous avions été avertis que les traînards seraient abattus. J’ai vu des camarades tomber, être abattus ; c’était nos camarades qui devaient creuser les fosses. […] Le chef de mon block au “lager” de Wilhemshaven se prénommait Emile. C’était un Allemand détenu de droit commun, qui était d’une brutalité spéciale. Il a tué à coups de schlague un de nos camarades nommé Delmas. […] Emile s’acharnait principalement sur les gendarmes qu’il n’aimait pas et il tua ainsi quatre ou cinq gendarmes français. »

Terroir Wasseyen et le Patrimoine Local

Avec les Journées du patrimoine qui se profilent, l’association Terroir wasseyen est en pleins préparatifs pour que ces journées soient une véritable réussite pour la promotion du patrimoine local. Pour la quatrième édition consécutive, Terroir wasseyen organise un nouveau jeu de piste avec une histoire inédite créée spécifiquement par Clément Frédéric, secrétaire adjoint de l’association. Cette histoire originale aura pour titre “Marie Stuart et l’accord perdu”. L’enjeu est d’arrêter un maléfice plongeant le château dans un silence total. Dans cet objectif, Marie Stuart aura besoin de l’aide de tous ainsi que de celle des frères troubadours.

Afin de peaufiner tous les détails liés à cette histoire insolite, les porteurs du projet se sont réunis avec Alexandre Vignon, adjoint au maire en charge des Associations, et qui reste très attaché au patrimoine local. Ensemble, ils ont mis au point toutes les situations qui pourraient survenir durant les Journées du patrimoine.

Le rendez-vous est donc fixé aux samedi 20 et dimanche 21 septembre, à partir de 14 h, à la mairie de Wassy, pour découvrir tout en s’amusant, différents sites du patrimoine wasseyen. Tout au long du parcours, et en dehors, les participants pourront apprécier l’histoire des lieux grâce aux panneaux touristiques, projet également mené par Terroir wasseyen et la Ville de Wassy. Quelques semaines plus tard, Terroir wasseyen organisera un voyage à Nogent-sur-Seine, le 2 octobre, qui est ouvert aux adhérents et aux non-adhérents. Dimanche 12 octobre, Terroir wasseyen organisera son 17e Salon de la carte postale ancienne et des petites collections, aux Halles de Wassy. Enfin, les 15 et 16 novembre, Terroir wasseyen organisera une exposition à la salle des fêtes de Pont-Varin sur les Mines de Pont-Varin.

Le Nouveau Système d’Information sur les Armes (SIA)

Le SIA a été ouvert cours du 1er semestre 2022 à l’ensemble des détenteurs particuliers (licenciés de la fédération française de ball-trap, de tir sportif et collectionneurs) ainsi qu’aux détenteurs d’armes non licenciés (anciens licenciés des fédérations de tir sportif, de ball-trap et de biathlon ainsi que les détenteurs ayant trouvé ou hérité d’armes). La création d’un compte personnel dans le SIA est rapide et accessible. Depuis le 28 novembre 2022, le SIA est également ouvert aux personnes qui ont hérité ou trouvé une arme.

Vous avez besoin de votre carte d’identité, d’un justificatif de domicile et d’un certificat médical qui atteste de l’absence d’incompatibilité de l’état de santé d’un particulier avec la détention d’une arme à feu. Pour les chasseurs, vous avez besoin de vous munir de votre permis de chasser, de votre pièce d’identité et d’un justificatif de domicile. Lorsque vous allez créer votre compte, vous recevrez un numéro SIA, qui sera votre numéro personnel de détenteur d’armes qui vous suivra tout au long de votre vie. Vous allez devoir choisir un mot de passe puis choisir trois questions personnelles auxquelles vous devrez répondre. Le SIA vous attribuera un identifiant. Attention votre numéro SIA est différent de votre identifiant.

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Le numéro SIA vous le communiquerez à votre armurier à chaque fois que vous vous y rendrez pour acquérir une arme, la faire réparer ou la vendre. C’est grâce à ce numéro que vous serez identifié dans le système par les professionnels mais aussi par l’administration, qui pourra échanger directement avec vous par l’intermédiaire de votre compte personnel.

Lorsque vous allez ouvrir votre compte, vous aurez directement accès à votre râtelier numérique. Ce râtelier peut être vide à la création de votre compte. Vous devrez rajouter vous-même vos armes ou vous pouvez demander de l’aide auprès de nos services proposés ci-dessus. Vous aurez 6 mois à compter de la date de création de votre compte pour mettre à jour votre râtelier.

À terme, le SIA s’ouvrira au tireur sportif et de ball-trap, vous pourrez générer une carte européenne d’arme à feu ou encore faire une demande de carte de collectionneur sera disponible via le SIA.

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