L'histoire du stand de tir de Vernon est riche et variée, témoignant de l'évolution des pratiques sportives et des préoccupations sociétales à travers le temps.
La France, humiliée par la défaite de 1871, est amputée de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine. À Condé-sur-Noireau, comme partout en France, naît un esprit de revanche qui se traduit par la création de sociétés de Tir.
La société mixte de Tir de Condé-sur-Noireau est fondée en 1880 par des notables condéens, ils achètent un terrain sur la route de Vire.
Ils construisent un stand avec plusieurs cibles, un restaurant buvette et un logement pour le gardien.
Le premier président de la société est Jules Germain, grand industriel.
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Ce stand est ouvert aux civils et aux militaires, et connait un certain succès.
L’abbé Sébire, prêtre résistant originaire du Pays de Vire, a une histoire intimement liée à cette période.
Son père, Octave Sébire, devient le gardien d’un stand de tir au lieu-dit le Bas Mesnil, près de la route de Vire.
Charles fait ses débuts dans l’église catholique dans une période très anticléricale qui aboutit à la Loi de séparation des Églises et de l’État en 1905.
Ses parents soucieux de son éducation l’envoie au Petit Séminaire de Vire, et fréquente également celui de Villiers-Le-Sec.
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Il poursuit sa scolarité au Grand Séminaire de Bayeux où il obtient son bac de philosophie scolastique, de théologie et de droit canon.
Charles désire être moine Bénédictin.
En 1911, il part en Angleterre rencontrer les moines de l’Abbaye de Solesmes (aujourd’hui dans la Sarthe), ils furent expulsés en 1880 suite aux lois contre l’enseignement religieux et s’exilèrent sur l’Ile de Wight en 1901.
Il fera d’autres voyages en Grande-Bretagne au cours de sa vie et enseignera l’anglais.
Le 29 juin 1912, il est ordonné prêtre en la cathédrale de Bayeux et devient professeur au Petit Séminaire de Caen, rue du Général Moulin, (l’Institution Sainte-Marie de Caen).
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Le 1er août 1914, les cloches de toutes les églises de France sonnent, la guerre est déclarée, c’est la mobilisation générale.
En 1911, le Père Sébire a été exempté de service militaire pour bronchite spécifique.
Au début du conflit, il apprend que l’on recherche des aumôniers volontaires mais l’évêque de Bayeux, Mgr Lemonnier, refuse.
Il est finalement mobilisé à Vernon en février 1915 dans la 3e section d’Infirmiers militaires.
Six semaines plus part, il rejoint le front de la Somme en tant que brancardier dans le 92e Régiment d’Infanterie.
La bataille de Verdun démarre le 21 février 1916.
Le 25 février, le fort de Douaumont est attaqué puis occupé par l’adversaire.
Le 7 mars 1916, le 92e Régiment d’Infanterie sous les ordres du lieutenant-colonel Macker est envoyé au front pour reconquérir le bois des Corbeaux (nord de Verdun) tombé la veille aux mains des Allemands.
L’attaque a lieu le 8 mars vers 7h depuis Chattancourt.
Vers 9 heures, le bois est repris.
Dans la nuit du 8 au 9, le régiment creuse des tranchées et pose des barbelés.
Le 10 mars les allemands lancent une offensive, Charles Sébire est fait prisonnier dans le bois.
L’épisode du bois des Corbeaux a marqué le régiment, qui a perdu 1.500 soldats et 44 officiers entre le 8 et le 13 mars.
Le bâtiment qu'occupe le club de tir virois est en chantier. Élus, dirigeants du club de tir et agents techniques dans le bâtiment en travaux.
« Ce dossier était une de nos préoccupations, il a fallu du temps pour aboutir, indique le maire Jean-Yves Cousin.
Le Plan d'occupation des sols a freiné nos démarches. Les services municipaux ont, quant à eux, réalisé un travail remarquable.
La Ville a dû négocier avec la Compagnie des fromages pour acquérir ce bâtiment, qu'elle a finalement acheté pour 42 000 €.
Au total, l'estimation de l'investissement a été fixée à 197 000 €, mais l'opération devrait coûter au final autour de 130 000 €.
Le club qui comptait l'an dernier 96 adhérents, « dont la moitié a moins de 18 ans », peut donc se réjouir.
Le maire ajoute : « Les résultats du club sont admirables. Ses licenciés représentent la ville au plus haut niveau national.
Jacky Pruneau, de son côté, a d'ores et déjà fixé un objectif : « Accueillir les championnats régionaux en décembre 2013 qui réuniront 400 participants.
« Pourquoi pas désormais imaginer un championnat de France des clubs à Vire ?
Au total, cinquante pas de tir seront disponibles.
« Nous allons aussi pouvoir pratiquer le tir à l'arbalète à 18 m.
Voilà des mois, voire des années, que ce projet est en gestation.
Implanté sur les hauteurs de la ville dès 1946 pour ses activités de recherche balistique, le LRBA a tissé des liens étroits avec la population locale malgré des débuts difficiles.
Après des prospections dans le centre de la France et en région parisienne, Vernon est retenu.
En octobre 1971, les activités industrielles d’étude et de réalisation de moteur fusée à ergols liquides du LRBA sont transférés à la SEP et donne ainsi naissance à l’établissement Vernonnais de cette société.
Cette coupure entraîne de nombreuses réactions au LRBA et à Vernon.
Vernon Bortz, 58 ans, est un ancien policier à la retraite: "Je veux vous donner un bref aperçu des règles de sécurité", dit l'instructeur à sa poignée d'élèves, assis autour d'une table.
"Règle numéro un, toujours pointer le canon dans une direction sûre. Moi, je préfère vers le haut, sinon une balle perdue peut ricocher par terre", dit-il en mimant le geste avec un pistolet semi-automatique.
Jamais de doigt sur la gâchette quand on se déplace et à la maison, des munitions sous clé séparées de l'arme, ajoute l'ancien policier qui répète que détenir une arme est un "de nos droits constitutionnels mais il faut vraiment parler sécurité".
Car le 2e Amendement de la Constitution garantit le droit de porter des armes, un droit aussi important que celui de la liberté d'expression pour plus des deux tiers (68%) des Américains.
Karen Sheridan vient de décider qu'elle allait prendre des cours de tir.
"Ceux qui ont des armes peuvent protéger leurs biens", assure la quinquagénaire, convaincue comme des millions d'Américains que détenir une arme est un droit autant qu'une nécessité.
La société change "et ça va être ceux qui ont des armes et ceux qui n'en ont pas", assure à l'AFP cette femme de 51 ans habitant Culpeper (Virginie, est), avant de rejoindre le stand de tir de Warrenton (Virginie), à 80 km à l'est de Washington, où l'attendent un instructeur et quelques élèves.
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