Envie de participer ?
Bandeau

Les stands de tir jouent un rôle crucial dans la formation et l'entraînement des forces de l'ordre, des réservistes et des passionnés de tir sportif. Ces installations permettent d'acquérir et de perfectionner les compétences nécessaires en matière de maniement des armes, de techniques d'intervention et de sécurité.

Les Équipes Régionales d'Intervention et de Sécurité (ÉRIS)

Les agents ÉRIS sont recrutés parmi les personnels de surveillance et sont spécialement formés et équipés pour faire face aux situations de crise. Ils participent à la prévention, au rétablissement et au maintien de l’ordre en cas de mouvements collectifs ou incidents individuels de détenus.

Ils interviennent également en sécurisation des fouilles sectorielles et en escorte lors de transferts administratifs de détenus spécifiques. Leur savoir-faire est régulièrement mobilisé pour la formation des personnels à la gestion de crise notamment.

Depuis leur création, les ÉRIS ont réalisé plus de 30 000 missions, dont 2 419 missions en 2022. L’ÉRIS étant une unité d’intervention qui officie sur un spectre large, elle est dotée d’équipements spécifiques qui permettent d’interagir sur différents champs opératoires tels que le maintien de l’ordre, l’intervention en hauteur, la négociation, le transport de personnes détenues ainsi que sur des événements ponctuels de haute intensité comme les prises d’otages.

Les ÉRIS disposent d’une dotation en armement différente de celle des personnels d’établissement compte tenu des missions spécifiques qui leur sont confiées. Les personnels des ÉRIS sont recrutés par voie de sélection professionnelle. Celle-ci est réservée aux personnels de surveillance titulaires, sans limite d’âge ni de temps du moment que l’agent satisfait aux règles d’habilitation ou de renouvellement.

Lire aussi: Stands de Tir : Guide Complet

Les agents retenus suivent une formation d’adaptation à l’emploi de dix semaines, qui se déroule pour l’essentiel à l’École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP) à Agen et au centre national d’entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier en Dordogne. Cette formation d’adaptation fait l’objet d’une validation.

Tout au long de la carrière de l’ÉRIS, la validation régulière de cette habilitation sera soumise à la vérification des capacités en sport, en techniques d’intervention et en tir.

Le Centre National d'Entraînement des Forces de Gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier

La ville de Saint-Astier en Dordogne et le Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) ont célébré le vendredi 15 mars 2019 leurs noces d’or. Cinquante ans que la commune et l’école du maintien de l’ordre des gendarmes sont liées, bravant sans coup férir l’épreuve du temps.

« C’est bien simple, à Saint-Astier, il y a deux choses qui comptent : les usines de chaux et le CNEFG », dit un Astérien. Le centre attire des stagiaires de tout le pays et au-delà.

Des Marines américains sont venus s’y entraîner, comme des membres de la Guardia civil espagnole, des policiers suisses, etc. « Le centre participe à la renommée de Saint-Astier. Chaque Astérien, chaque Astérienne doit prendre la mesure de son importance », déclarait la maire Élisabeth Marty la semaine dernière.

Lire aussi: Saveuse : Un lieu de mémoire

« L’histoire du centre est indissociable de celle de la commune », relèvait le général Stéphane Bras, le commandant du centre. Beaucoup de gendarmes ont fini leur carrière là-haut et se sont installés dans le coin.

Tant qu’on n’a pas gravi le plateau de Crognac, sur les hauteurs de Saint-Astier, impossible de prendre la réelle mesure du CNEFG, reconnu centre d’excellence européen. Profitant de 140 hectares (dont une centaine de bois), la maison-mère de la gendarmerie mobile dispose d’espaces uniques dédiés au perfectionnement des escadrons.

On trouve dès 1975 un village RO (pour rétablissement de l’ordre) : une sorte de ville fantôme où sont organisées de fausses émeutes. Le CNEFG dispose également d’appartements aménagés pour travailler les interventions en zone urbaine, de squats dans les bois, de deux stands de tir à 25 mètres (un autre à Périgueux de 200 mètres), de parcours d’aguerrissement, etc. « Le but, c’est de proposer les exercices les plus réalistes possible », explique le général Stéphane Bras, qui commande le centre depuis 2016.

Pour accueillir les 13 000 à 15 000 élèves par an, une véritable ruche s’active, mobilisant 210 permanents : « Une semaine, il y aura 200 personnes, la semaine d’après le triple. Ça change tout le temps, il faut constamment s’adapter », décrit l’adjudant Langlais, directeur adjoint du cercle mixte.

La Formation des Réservistes à Saint-Astier

À Saint-Astier en Dordogne, des volontaires sont formés pour rejoindre les réservistes opérationnels de la gendarmerie nationale. En ce mois d'août, près de 200 stagiaires assistent aux différents ateliers organisés par la gendarmerie nationale.

Lire aussi: Tout savoir sur le Tir à la Carabine

Ce jour-là, les aspirants découvrent le maniement de l'arme, les techniques et protocoles de sécurité. "La séance d'aujourd'hui a pour but de leur enseigner la résolution d'un incident tir, explique le major Lefebvre, moniteur en intervention professionnelle.

Après leur formation, les stagiaires du jour pourraient bientôt rejoindre les réservistes de la gendarmerie mobilisables selon leurs disponibilités. "Chaque département dispose d'une réserve opérationnelle au service du commandant de groupe pour assurer des missions dévolues à la gendarmerie", explique-t-il.

Le Tir Sportif : Une Discipline Accessible et Encadrée

En France, 250 000 licenciés pratiquent le tir. Cette discipline est très encadrée au niveau de la sécurité, aucune arme ne doit être sortie ailleurs que sur le pas de tir. Elle demeure dans une mallette jusqu'au dernier moment.

Le président rappelle que la formation est primordiale, car elle permet aux gens de progresser, d'acquérir des compétences, "de garder le plaisir de tirer, tout en éliminant cette appréhension vis-à-vis" de l'objet.

Dans cet espace qui peut accueillir 1 000 tireurs, chacun s'affaire : jeunes, moins jeunes, filles, garçons... Le stand d'Harfleur est ouvert tous les jours, pratiquement toute l'année. Des créneaux ont même été ouverts jusqu'à 22 heures, certains soirs de la semaine. "Il y a de la place pour tout le monde".

Quelques minutes plus tard, un peu plus loin sur le pas de tir, Eden enfile une veste, un peu spéciale, qui "permet de garder la position". Un gant complète la panoplie. "Ce n’est pas le pistolet qui fait les dix, c'est la motivation".

Avant de déclencher, le bras doit demeurer tendu. Vous restez en position, pour vous faire une image de ce qui s'est passé au moment du départ du coup. Il faut essayer pour dire que ce n'est pas un sport. C'est très physique !

Histoire et Évolution des Clubs de Tir : L'Exemple de Saint-Lô

En 1973, sur l’initiative d’un groupe de copains dont certains étaient officiers et sous-officiers de réserve, et sous la houlette de Gino VITI, il fut décidé, pour battre l’équipe de CHERBOURG, de fonder un club de tir. On s’est alors aperçu qu’un club existait déjà mais était en latence.

Dès 1979, la première école de tir animée par M. Bernard LEJAMTEL a encouragé la pratique du tir sportif, suivi dans cette voie par Denis LESAGE qui a œuvré pour le développement de l’école de tir ainsi que la compétition. Les résultats sportifs sont élogieux.

Chaque année le TIR SPORTIF SAINT-LOIS a plusieurs membres qui participent aux championnats de France 10 mètres en adultes et écoles de tir, mais aussi au 50 mètres. Le club toujours très dynamique a, les 12 et 13 décembre 1987, organisé pour la première fois à Saint-Lô, le championnat de Normandie de tir à 10 mètres dans la salle Fernand BEAUFILS.

La Normandie : Une Région Engagée dans le Sport

La Normandie a entrepris une démarche ambitieuse et collective pour porter une candidature "site d’entrainement des Jeux Olympiques Paris 2024". La Région a ainsi investi 70 millions € depuis 2017 via les contrats de territoires pour la création ou la rénovation de plus de 160 équipements sportifs, parmi lesquels près de 10 sont Centre de Préparation aux Jeux (CPJ). De grands équipements sportifs ont vu le jour, comme le Centre Sportif Normand à Houlgate ou le Palais des Sports de Caen.

La Normandie dispose d’équipements sportifs de standard international et national, permettant la pratique de toutes les disciplines olympiques et paralympique. Plus de 900 sites français ont été retenus comme Centres de préparation (CPJ) des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Parmi eux, 69 équipements normands (sur 83 équipements sportifs potentiels) ont obtenu la labellisation, parmi lesquels le Centre Sportif de Normandie (CSN), situé dans le Calvados.

La Normandie a toujours positionné la pratique sportive au cœur de son développement et valorisé le sport pour tous, le sport de haut et de très haut-niveau. La région connaît une très belle dynamique qui se traduit dans les chiffres : 7 619 clubs sportifs, 10 clubs professionnels, 750 000 licenciés, 550 athlètes listés en haut-niveau.

tags: #stand #de #tir #saint #astier #histoire

Post popolari: