L'histoire du stand de tir de Meauzac est marquée par plusieurs étapes clés et un engagement constant envers la communauté. La parution au Journal Officiel le 7 mars 1977 marque le début avec une simple cabane en bois de 10 mètres sur 3 mètres, ayant comme bute de tir le coteau à environ 40 mètres.
L'évolution du stand de tir de Meauzac peut être résumée ainsi :
En 1985, la commune a relogé le stand au lieu-dit « le Tuc » après l'avoir expulsé de son emplacement initial. Un bâtiment en dur de 10 x 5 m avec 10 postes de tir de 25 et 50 mètres y fut construit. Quelques années plus tard, ce pas de tir fut divisé avec un stand 25 mètres classique et deux alvéoles de tir avec un accès par l’extérieur.
En 2000, la Mairie de Moissac a expulsé le stand une deuxième fois, car il se trouvait dans le périmètre d’un puits de captage des eaux de la ville. En 2002, le maire et le conseil municipal de Meauzac ont voté à l’unanimité pour l’implantation du stand de tir sur la commune. L'achat des parcelles au lieu-dit Chapas et le début de la construction du bâtiment actuel et du 25 mètres ont eu lieu en 2003. Après quelques péripéties au tribunal administratif, les travaux ont pu reprendre et une première partie du projet a été achevée.
Le stand de tir de Meauzac est également un lieu de commémoration et d'événements liés à l'histoire et à la mémoire collective.
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Lors d'une journée spéciale, diverses activités ont été organisées, notamment une exposition mémorielle en plein air des maquis de Lavit, Cabertat, Ornano et du Vercors. Au centre de l’événement, les visiteurs ont eu l’occasion d’explorer le stand de présentation de l’armement et de participer à des sessions de tir à l’airsoft, supervisées par deux frères passionnés d’histoire, Noah âgé de 14 ans et Tristan de 21 ans.
Ils étaient accompagnés d’Aymeric, également âgé de 14 ans. Tous trois, revêtus de tenues d’époque, ont présenté diverses armes, transmettant ainsi leur passion pour l’histoire héritée de leur père et de leurs ancêtres. Provenant d’une famille avec une riche histoire militaire, leurs arrière-grands-parents ayant servi lors de conflits majeurs, ils ont été imprégnés de valeurs familiales qui ont incité Noah à mener des recherches documentaires, à collectionner des objets de guerre, et à s’impliquer dans une classe défense.
« Les gens manifestent un réel intérêt pour l’histoire », déclarent-ils. « Lorsque nous les rencontrons sur les stands, ils échangent volontiers et nous livrent leurs récits ».
Monsieur Claude Vigouroux, maire de Reyniès, a présidé la Cérémonie du Souvenir au monument aux morts, marquant ainsi l’hommage rendu au Commandant Albert de Seguin de Reyniès et la commémoration du 8 mai 1945. Dans son allocution, il a mis en exergue l’importance vitale de la résistance et de la solidarité qui ont caractérisé Albert de Seguin de Reyniès : « Il incarne les valeurs les plus nobles des maquisards et des maquis […] Un exemple à suivre pour les générations présentes et futures.
Didier Lherbier, président départemental de la Fédération Nationale André Maginot, a pris la parole lors de cette commémoration pour marquer le 79e anniversaire « d’une victoire chèrement acquise » et célébrer la liberté retrouvée. Dans son discours, il a lancé un appel à la vigilance, soulignant que la paix et la liberté ne sont jamais acquises, et a exhorté les citoyens à s’engager dans le « combat nécessaire pour leur pérennité.
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Le Commandant Albert Seguin de Reyniès, figure de l’organisation de la Résistance, a été mis en lumière pour son rôle crucial dans la résistance contre l’armée allemande durant cette journée et surtout grâce au séminaire. Homme de l’ombre au dévouement sans faille, il a su incarner les valeurs de la nation, marqué par sa foi, sa rigueur et un fort sens de l’honneur.
Les héros, gardiens vigilants de la patrie et symboles de la résistance héroïque, continuent d’inspirer des millions de personnes à travers le pays. Cette journée a permis d’exprimer la profonde gratitude envers ceux qui ont courageusement donné leur vie pour défendre les idéaux de la France. C’est grâce à leur engagement sans faille que notre pays a été forgé.
« Ensemble, nous sommes plus forts » a exprimé Claude Vigouroux. Cet hommage solennel nous rappelle l’importance cruciale de leur sacrifice et impose le devoir de perpétuer leur mémoire. Dans les mots immortels du Général de Gaulle, se trouve une inspiration intemporelle : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra jamais ».
Au sein du camp, le radio club « Si tous les gars du monde » représentait les 78 radioamateurs du club de Tarn-et-Garonne. Malgré des conditions météorologiques défavorables perturbant leurs démonstrations, ces passionnés de communication ont souligné l’importance cruciale de la radio pendant la résistance, ainsi que son rôle dans la transmission des données.
Ils ont rappelé que la radio fut le principal moyen de transmission pendant cette période décisive, que ce soit à l’Outre-mer ou sur le territoire français. Pascal Chaubet, membre du club, évoque un « monde de passionnés mais vieillissant ». Malgré le regain d’intérêt pour la Citizen Band (Cibi), il exprime le souhait que cet engouement perdure également pour les transmissions radio, soulignant que « avec peu de puissance et de moyens, on transmet à travers le monde ».
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Cette association organise régulièrement des événements visant à transmettre cette passion aux jeunes générations, intervenant notamment dans les lycées et auprès des scouts. Ils sont également membres de l’Association Départementale des Radioamateurs au Service de la Sécurité Civile, sous la présidence de Monsieur Alain Filippini.
Ces passionnés de la radio s’engagent dans des missions cruciales pour la Sécurité Civile en apportant leur soutien aux services officiels lors d’événements majeurs et en participant à la gestion de crises. « Nous travaillons beaucoup dans l’ombre », souligne Alain Filippini, faisant référence à l’engagement discret mais essentiel de l’association.
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