La Suisse, fonctionnant selon un modèle fédéral avec vingt-trois cantons, se distingue par la présence de plusieurs prisons dans chaque État. Certains établissements sont récents, construits au cours de ces dernières années, tandis que d'autres, tels que Lenzburg, Bellechasse, Kalchrain ou le Bois-Mermet, sont anciens.
La cité lémanique, officiellement désignée Capitale olympique, accueille le siège du CIO depuis 1915, et offre de multiples possibilités pour évoquer ou découvrir le Mouvement olympique.
À la fois lieu d’entraînement de haut niveau et de compétition et site de découverte conçu pour développer la pratique du tir à l’arc, le World Archery Excellence Centre accueille des publics variés tout au long de l’année. Situé au nord de Lausanne, à 20 minutes du centre, il bénéficie d’installations spacieuses. Principalement un hall de tir à 70 mètres (la distance de tir olympique), un espace de pratique à l’extérieur, des salles de réunion, un restaurant ouvrant sur demande pour les événements, une salle de musculation et un sauna, entre autres.
Les entraîneurs du World Archery Excellence Centre accueillent, en général, les groupes d’entreprises au cours de sessions d’initiation de 90 minutes, pendant lesquels ces derniers se familiarisent avec ce sport et ses règles. Nul besoin d’être un grand sportif pour participer. C’est un sport accessible au plus grand nombre, et l’on se prend vite au jeu. Cela fait d’ailleurs partie des arguments recensés par la Fédération française de tir à l’arc : la progression est rapide.
D’un tir à courte distance au départ, on peut vite passer à une cible plus éloignée avec l’entraînement. Il est aussi considéré comme un sport de concentration, permettant de canaliser son énergie, et pouvant se pratiquer par équipe. En alternance avec les sessions d’initiation, tout est prévu pour organiser des séminaires. Le site dispose de plusieurs salles de réunion. La principale offre 140 m2, ce qui permet d’accueillir confortablement de 28 à 90 personnes selon la configuration retenue. Les équipements classiques sont disponibles, et la salle dispose de lumière du jour.
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La première, le Bois-Mermet, le BM pour les initiés, est entrée en fonction en 1905, en remplacement de l’antique Prison de l’Évêché qui avait alors le statut de prison centrale du Canton de Vaud depuis 1803. Celle-ci tombait alors en décrépitude et l’idée avait été émise, à partir de la fin des années 1860 déjà, de construire une nouvelle prison qui suivrait les principes des établissements panoptiques reconnus comme étant des prisons modèles.
Le nouvel édifice ne devait pas être de prime abord une prison de détention préventive mais une prison de district, statut plaçant l’établissement dans la dépendance de la compétence communale, permettant ainsi à l’État de n’être pas le principal acteur financier du projet.
La Commission alla jusqu’à évaluer le nombre de cellules que la nouvelle prison devait contenir, soit quatre-vingt ! Le sujet passionna. Au cours du débat du Conseil communal, le vice-président du Tribunal de district se leva de concert avec le greffier du Conseil des prud’hommes pour insister sur le fait que le bâtiment devait encore abriter des salles permettant aux enquêteurs d’auditionner les prévenus.
Le 20 février 1899, la Municipalité soumettait enfin au Conseil d’État un projet de nouvelle prison prévoyant une centaine de cellules de vingt-six mètres carrés, soit trois fois plus grande que ce que la commission avait souhaité. Ce furent les architectes Oscar Oulevey et Charles François Bonjour, lequel deviendra inspecteur des constructions fédérales pour la Suisse Romande et qui rédigera vingt-quatre ans plus tard le rapport du concours portant sur le nouveau pénitencier de Bochuz, qui furent mandatés pour proposer un projet définitif.
L’établissement allait devenir, sur l’ensemble des dix-neuf prisons de district vaudois, le modèle conforme aux principes de la réforme pénitentiaire et philanthropique de ce temps, l’aboutissement d’une évolution des théories de l’emprisonnement, un lieu où la société entendait réformer le délinquant et le criminel, une référence cantonale aux portes de la capitale. En appliquant les méthodes efficaces et reconnues de l’examen, de la surveillance, de l’isolement et de la punition, une dialectique largement décrite par Michel Foucault, le Bois-Mermet allait adopter l’expression architecturale de sa philosophie, le modèle panoptique !
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C’était faire un choix fort, affirmer la volonté marquée de trancher avec le passé et de s’inscrire dans une ère nouvelle, renoncer, sur le principe au moins, aux solutions antérieures qui se contentaient de réutiliser d’anciens bâtis pour y loger les personnes en attente de jugement. Formé d’un quartier administratif dans le corps central et d’un quartier cellulaire de soixante-six cellules, quarante-trois pour les hommes et vingt et un pour les femmes, plus deux cachots, le bâtiment se développa sur quatre niveaux. Construite sur le modèle panoptique, la prison devait être éclairée, joie des temps modernes, par l’électricité, chauffée, ventilée et édifiée avec des matériaux non combustibles.
Le sous-sol de la prison devait abriter, quant à lui, les cuisines, le réfectoire des employés et les différentes annexes utiles pour le stockage des aliments, ainsi que « les cellules spéciales pour récalcitrants ». Les fers, vestiges d’un régime ancien mais encore si proche, n’avaient été abolis que depuis peu. On allait préciser, de manière à rassurer, que dans ces cachots « le prisonnier n’aura à sa disposition pour dormir qu’un simple plan incliné.
Le logement du geôlier et le corps cellulaire allaient se situer aux premier et second étages. Les cellules devaient être pourvues de lits en fer pliables scellés au mur dans le but que les détenus ne s’en servent pas pour autre chose que le repos. Chacune serait desservie par une ventilation et serait dotée d’un œilleton dans la porte, donnant la possibilité aux gardiens de surveiller l’intérieur. Les portes en bois massif aux lourdes ferrures conçues pour l’enfermement permettraient aux gardiens, habitués à ce « langage de serrure », de savoir en un seul coup d’œil ce que les détenus étaient censés faire.
Entre le bâtiment et le mur d’enceinte de cinq mètres de haut, se trouvaient la cour d’entrée et le jardin dont une partie était réservée à la promenade des détenus. Ernest Chuard, le président du Grand Conseil déclara lors de l’inauguration, en 1905, que : « La commune de Lausanne a entrepris la construction d’une prison neuve établie sur des plans modernes et avec tous les perfectionnements les plus récents. Nous avons eu grand intérêt à la visiter. Établie sur les principes du régime cellulaire, elle permettra de faire toutes les expériences désirables en vue de l’établissement d’un futur pénitencier ou de prisons d’arrondissement sur ce modèle-là. Son plan est celui d’une croix avec un poste central unique de garde, d’où la surveillance peut s’exercer en même temps dans tous les bras de la croix. Les détails d’aménagement intérieur sont très soignés, nous aurions mauvaise grâce à ne pas reconnaître que la commune de Lausanne a tenu à faire les choses très largement… Les prisons de Lausanne sont particulièrement bien installées, vastes et d’une surveillance facile.
Inventée par les frères Bentham, à la fin du XVIIIe siècle, qui avaient étudié le fonctionnement des usines anglaises, la structure panoptique devait permettre à une seule personne située à un point fixe de surveiller l’ensemble des prisonniers enfermés dans leur cellule sans que ceux-ci puissent se savoir observés. Outre rationaliser la surveillance et par là-même diminuer le nombre de gardiens, le principe du panoptique devait générer chez les détenus un sentiment d’omniscience de l’autorité et, ce faisant, entraîner une correction morale du criminel.
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Ces aspects trouvent au Bois-Mermet une illustration spectaculaire. Les cellules disposées sur plusieurs étages, desservies par des passerelles, elles-mêmes aménagées autour d’une cour intérieure, peuvent être observées d’un seul regard. Un geste déplacé d’un prisonnier lors de la sortie des cellules est automatiquement aperçu même si le gardien est à trente mètres, deux étages plus haut. Une clé qui tombe, un juron et bien évidemment une bagarre ne peuvent passer inaperçus puisque l’espace répercute les sons.
Du 29 novembre au 1er décembre, la Bourse aux armes est revenue à Beaulieu pour sa 30e édition à Lausanne.
Même si la France est un des pays qui vend le plus d’armes au monde, le pays reste très strict quant à la possession d’armes à feu par les particuliers. Le port d’arme est interdit pour tous citoyens, sauf s’ils sont membres des forces de l’ordre. Certains métiers comme garde du corps, journaliste, avocat ou magistrat concernés par des risques terroristes peuvent avoir une dérogation.
Des militants en faveur du port citoyen d’arme à feu comme l’ARPAC demandent alors le rétablissement de ce droit, sous certaines conditions. Pour eux, si la personne est majeure et de nationalité française, si elle n’a aucun antécédent judiciaire ou psychiatrique, si elle a pu satisfaire une enquête de moralité par la police et qu’elle obtient un certificat médical d’aptitude, elle devrait alors pouvoir passer un permis de port d’arme égale à celui des forces de l’ordre pour pouvoir porter son arme de manière discrète et non visible.
Pour Philippe Borde, membre du comité de l’ARPAC, « le port d’arme citoyen garantit tout d’abord la liberté : la liberté de résistance à l’oppression, la liberté de défendre sa vie et celle de ses proches. Il garantit ensuite l’égalité car il permet de briser la loi du plus fort ! Il est enfin une mesure de fraternité car il engage à veiller sur son prochain. Le port d’arme citoyen est ainsi ardemment français.
Face à eux, il y a ceux qu’ils appellent les hoplophobistes. L’hoplophobie est définie comme la peur des armes à feu et des personnes qui sont armées. Bien-sûr toutes les personnes contre le port d’arme citoyen n’en sont pas phobiques.
En France, le tir sportif est de plus en plus apprécié. En 2022, 230 000 personnes étaient licenciées dans un des 1 650 clubs alors qu’ils étaient 201 000 en 2016 et 145 000 en 2011 selon la Fédération Française de tir, soit une augmentation de près de 70% en une dizaine d’années.
Par exemple, chaque personne avant de devenir membre passe un entretien avec le gérant du club pour vérifier qu’elle n’est pas inscrite dans le Fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes. Puis pendant les séances, les licenciés sont dans l’obligation de manier leurs armes uniquement sur le pas de tir, de diriger en toutes circonstances le canon vers les cibles et de mettre en sécurité leurs armes après chaque session.
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