Le monde de l'athlétisme est témoin de moments exceptionnels où des records du monde sont battus, et Doha a été le théâtre de tels événements. Une jeune Américaine de 29 ans, Dalilah Muhammad, a su marquer les esprits en brisant des records dans une discipline exigeante : le 400 m haies.
Originaire de New York, Dalilah Muhammad, a réalisé un exploit le 28 juillet, sur la piste du stade de Des Moines, en Iowa. Son chrono de 52'20'' a effacé le temps de la Russe Yuliya Pechonkina (52'34''), établi seize ans plus tôt.
Vendredi soir, au Khalifa Stadium de Doha, Dalilah Muhammad a plié sa fine silhouette dans les starting-blocks, pour la finale du 400 m haies des Mondiaux 2019. Résultat : 52'16'' pour Dalilah Muhammad. Nouveau record du monde. Le second en moins de deux mois. Deuxième en 52'23'', Sydney McLaughlin s'offre un chrono qui l'aurait installée quelques semaines plus tôt au sommet de sa discipline.
«Je voulais tellement la médaille d'or, mais battre le record du monde en plus, c'est juste fantastique, explique Dalilah Muhammad en conférence de presse. J'ai seulement essayé de remporter la course, mais quand j'ai senti Sydney revenir à ma hauteur à la 9e haie, j'ai donné tout ce que j'avais. Deux records du monde dans une même saison, ça semble assez fou. Mon coach m'avait assuré que j'en avais les moyens. J'ai fini par le croire. Maintenant, je me dis que je peux faire tomber la barre des 52 secondes.»
A sa manière, sobre mais d’une froide efficacité, Dalilah Muhammad a offert vendredi soir aux Mondiaux de Doha une rareté que rien ne pourra leur enlever. Un moment d’histoire. Une place dans les livres. L’Américaine l’a fait dans un stade plein comme un œuf, où l’ambiance s’est enfin mise au diapason de l’événement.
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Enveloppée d’un record du monde, la soirée était déjà réussie. Mutaz Barshim l’a rendue unique. Attendu par le Qatar comme l’homme des Mondiaux, il a joué son rôle avec tout le métier d’un habitué des planches. Champion du monde en titre du saut en hauteur, le natif de Doha s’est pointé dans le stade en traînant dans son ombre les doutes d’une saison fantomatique, plombée par les séquelles d’une opération de la cheville subie une année plus tôt.
En qualifications, mardi 1er octobre, il assure l'essentiel, un saut à 2,29 m et une place en finale. Le pays respire. En finale, son concours offre enfin aux Mondiaux ce qui leur manquait depuis le premier jour : un public survolté et une ambiance de feu.
«C'est un rêve, s'épanche Mutaz Barshim. Tout le monde était là, ma famille, mes amis, et même l'émir. Je n'étais pas à 100%, mais quand j'ai vu tous ces gens venus pour m'encourager, je me suis dit que je devais donner tout ce que j'avais, même s'il avait fallu me conduire sur le sautoir en ambulance ou en fauteuil roulant.»
Au huitième jour de la compétition, vendredi, les Mondiaux de Doha ont basculé dans une autre dimension. Le Qatar devait devenir l'épicentre de la planète football, voire de la planète tout court, fin 2022 en organisant la Coupe du Monde. Un événement historique pour l'émirat qui allait lui permettre de pouvoir faire profiter aux supporters du monde entier de ses activités sportives.
Le Comité Qatar 2022 s'est engagé à proposer des stades inspirés de l'architecture du pays, comprenant des dispositions sécuritaires extrêmement élevées et de belle capacité - de 40 000 à 80 000 places. Tous modulaires, les stades étaient pour quelques-uns démontables et ont été en partie « déménagés » après la fin du tournoi.
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Voici quelques-uns des stades emblématiques qui ont accueilli la Coupe du Monde :
Si la fauconnerie et les courses de chameaux ou de chevaux passionnent les locaux, les visiteurs eux préfèrent souvent les nombreuses activités nautiques qu'offre la mer d'Oman entre deux sessions de bronzette.
Parmi les activités proposées, on retrouve :
Pour les amateurs de sensations fortes, le désert offre des expériences inoubliables :
Activité ludique autant que culturelle, la fauconnerie était autrefois l'apanage des tribus nomades. C'est aujourd'hui une passion considérée comme noble et qui requiert des qualités de patience et d'adresse. On visitera la section des faucons au Souq Waqif.
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Pour découvrir ce sport traditionnel, il faut se rendre sur le champ de courses d'Al Shahaniyah Camel racetrack, à 20 minutes à l'ouest de Doha. Le pays entretient un lien particulier avec le monde équestre et un développement exponentiel (comme c'est le cas dans d'autres sports) depuis le début du nouveau siècle : cavaliers de haut niveau, élevages de pur-sang arabes prestigieux, organisation de courses hippiques et de concours équestres, notamment au Racing & Equestrian Club de Doha.
Le tireur sportif normand Eric Delaunay dispute, ce week-end à Doha, un tournoi de qualification aux Jeux olympiques. C’est ce week-end que se déroule le tournoi de qualification olympique de Doha de tir au plateau pour participer aux Jeux olympiques de Paris 2024. Avec à la clé pour les deux premières places du tournoi, un ticket d’accès pour l’épreuve olympique de Paris 2024.
Le duo Lucie Anastassiou - Éric Delaunay a terminé deuxième de la Coupe du monde de skeet olympique (par équipe mixte) disputée à Doha (Qatar). Premiers à l'issue des qualifications de l'épreuve de skeet par équipe mixte mercredi matin au Qatar, Lucie Anastassiou et Éric Delaunay se sont inclinés jeudi lors d'une finale de la Coupe du monde de skeet olympique (par équipe mixte) expédiée en dix minutes, face aux Américains Vincent Hancock et Kimberly Rhode, auteurs d'un sans-faute parfait (6-0).
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