L’airsoft, en tant que simulation de combat, repose sur l’utilisation de répliques d’armes réalistes. Ces répliques, bien que non létales, permettent de tirer des billes en plastique à l’aide de différents mécanismes. Le rôle de sniper en airsoft fait rêver de nombreux joueurs. Se cacher dans l’ombre, observer l’ennemi sans être repéré et réaliser des tirs précis à longue distance, voilà un défi passionnant ! Mais incarner un sniper en airsoft demande plus qu’une simple réplique longue portée. Il faut de la patience, de la technique et un équipement bien choisi. Le sniper représente à la fois un type de réplique : le fusil de précision, mais aussi le rôle tenu par certains joueurs d’airsoft : on peut également parler de « tireur d’élite ».
Les trois types principaux de répliques airsoft sont les répliques à gaz, électriques (AEG) et à ressort (spring). Chacune de ces catégories présente des avantages, des inconvénients et des utilisations spécifiques. Le choix entre une réplique à ressort, à gaz ou électrique dépend principalement des préférences personnelles et du style de jeu.
Tous ceux qui s'intéressent au moins un peu à l'airsoft savent que les répliques airsoft peuvent être divisées en trois groupes de base en ce qui concerne leur système de propulsion. Cependant, les plus populaires sont les répliques électriques AEG. Dans ces répliques, une sorte de système électrique est responsable de l'entraînement du cycle qui poussera finalement notre bille hors du canon. Sans entrer dans les détails. Nous disposons d'un gearbox dans lequel les pièces du système pneumatique sont entraînées afin de comprimer l'air. Cet entraînement est assuré par un moteur qui a besoin d'électricité pour fonctionner. Nous l'alimentons à partir d'une source d'énergie, généralement sous la forme d'une batterie. Toutefois, il n'y a aucun problème à brancher la réplique sur une alimentation électrique, à condition que le câble ne vous dérange pas et que vous disposiez d'un bloc d'alimentation avec les paramètres appropriés.
Avant de passer aux solutions spécifiques pour l'alimentation du moteur d'une réplique airsoft, décrivons plus en détail les défis qui se posent dans ce domaine. Le premier problème est le désir habituel d'un système fiable. C'est pourquoi les répliques airsoft utilisent souvent des solutions qui ont fait leurs preuves dans le domaine de la modélisation. Les câbles à faible résistance, les prises et les batteries ont été adaptés sans problème. Ensuite, nous avons eu besoin d'un peu plus de contrôle sur le cycle et d'une sorte de séparation entre l'initiation du cycle et le transfert de tension, ce qui explique l'utilisation de MOSFET. Enfin, nous voulions que les répliques jouent littéralement des mélodies et que nous pouvions programmer librement leur fonctionnement. Pour cela, nous avons besoin de circuits que nous pouvons appeler "remplacement du connecteur".
Au départ, les répliques nous arrivaient exclusivement avec des connecteurs. Ici, le nom "connecteur" est sans doute plus précis que le terme anglais "trigger box". Dans ce cas, la batterie, le moteur et l'interrupteur forment un seul et même circuit. Le connecteur susmentionné ferme et ouvre le circuit au moyen d'un mouvement de détente. Toute la tension que nous pouvons fournir au moteur passe par les câbles, le connecteur et entraîne notre réplique airsoft. À l'époque, il existait une croyance qui est encore très répandue aujourd'hui. L'idée était que l'utilisation d'une batterie à haute tension brûlerait notre système électrique dans la réplique airsoft. Plus précisément, on craignait que ce soit le connecteur qui soit endommagé. En effet, ils étaient autrefois fabriqués dans des matériaux de qualité inférieure, et comme toute la tension qui alimente la réplique passe à travers eux, des dommages peuvent théoriquement se produire. Les fabricants utilisaient également des fils de qualité inférieure et des échauffements se sont produits plus d'une fois. Aujourd'hui, il est peu probable que nous ayons à nous préoccuper de ce problème pour la plupart des répliques airsoft.
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En sachant comment fonctionne le système électrique le plus simple d'une réplique, nous pouvons déjà voir ses faiblesses. Le plus gros problème est que tout le courant qui alimente le moteur doit passer par l'interrupteur, c'est-à-dire le connecteur. Pour simplifier, on peut dire qu'il s'agit d'une source de perte de performance. Et si nous pouvions séparer la fonction de fourniture de tension au moteur et la fonction de contrôle du début du cycle ? Les possibilités susmentionnées ont donné naissance aux MOSFET. Un exemple d'un tel dispositif est, par exemple, le X-ASR de GATE. Grâce à un transistor approprié, nous pouvons ouvrir l'alimentation en tension du moteur sur un signal provenant du connecteur. Le MOSFET est une sorte de porte qui ouvre et ferme le flux de courant sur le signal de l'interrupteur, qui est alors notre connecteur. De cette manière, nous obtenons une augmentation de l'efficacité du circuit. Le courant ne doit pas passer par la pièce de métal qui est notre connecteur. En outre, nous minimisons le risque de dommages mécaniques.
Je me souviens encore de l'époque où il était préférable de réaliser soi-même les systèmes décrits. Il n'y avait pas de solutions toutes faites comme aujourd'hui. Il fallait se rendre dans un magasin électronique, acheter un transistor (et de préférence quelques-uns en réserve), des fils et, à l'aide d'un schéma trouvé sur Internet, souder soi-même un MOSFET à une réplique airsoft. Avec le temps, les techniciens de maintenance ont proposé une offre pour de telles modifications. Des améliorations telles qu'un frein actif contrôlant la durée du cycle sont apparues. En principe, même le MOSFET le plus simple, surtout s'il est équipé d'un frein actif, suffit probablement à la plupart des joueurs pour s'amuser. Cependant, les innovations ne s'arrêtent pas là.
Une fois les problèmes de faible performance des connecteurs éliminés, d'autres inconvénients sont apparus. Personnellement, je considère que le plus grand est celui des interrupteurs. Ce sont eux qui régulent le cycle de réplique airsoft. Malheureusement, ils peuvent s'user assez rapidement. En outre, le besoin humain d'avoir des gadgets cool est fort et, au fil du temps, nous avons envie d'avoir plus de contrôle sur le cycle ou les réglages du sélecteur de nos répliques airsoft. Les circuits qui remplacent le connecteur ont une fonction similaire à celle des MOSFET. Cependant, nous disposons ici de fonctions supplémentaires telles que la détection précise du cycle et la pression sur la détente. Pour cela, différents détecteurs sont utilisés. Il peut s'agir de micro-interrupteurs, de détecteurs magnétiques ou, ce qui est peut-être le plus populaire depuis peu, de détecteurs optiques. Ils sont également utilisés pour détecter les réglages du sélecteur de notre réplique airsoft. Grâce à cela, les systèmes électroniques savent exactement ce qui se passe avec la réplique airsoft. Le pionnier de ce type de solution a probablement été Airsoft Systems avec leur ASCU. Plus tard, d'autres entreprises sont apparues avec des systèmes de contrôle d'un style similaire. De nos jours, il n'est pas difficile de trouver un tel gadget. Personnellement, je pense que c'est l'une des meilleures choses que vous puissiez installer dans votre réplique airsoft, si elle n'est pas déjà équipée d'un système de contrôle par défaut.
Un bon sniper se doit d’avoir une réplique précise et performante. Voici quelques exemples de modèles:
Les choix d’une bonnes billes et primordiales quand vous endosser le rôles du sniper ! Pour les tireurs d’élite, des billes plus lourdes (0,30 g à 0,46 g ou plus) sont recommandées. Les billes plus lourdes conservent mieux leur vitesse sur de plus longues distances et sont moins affectées par le vent, ce qui se traduit par une meilleure précision. Ce genre de grammage est parfaitement adapté dans des répliques longues comme les fusils de précisions ou les DMRs et ceux qu’importe leur propulsion (GBBR, Spring, AEG). La puissance et le bloc hop-up de votre réplique de sniper influe également sur le poids des billes que vous devez utiliser.
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Enfin, les prestations d’un sniper dépendent également des réglages effectués sur sa réplique. En tant que tireur d’élite, il est indispensable de bien soigner ses tirs, bien plus qu’avec n’importe quel autre type de réplique. Tout d’abord parce que tirer à distance nécessite par définition une plus grande précision, mais aussi parce que la plupart des fusils sniper ne permettent qu’un tir au coup par coup, ce qui rend le joueur vulnérable entre chaque tir.
La longueur et la qualité du canon interne influencent directement la précision potentielle et la portée de votre réplique. Un canon plus long demande un volume d'air adapté (fourni par le cylindre) pour être efficace. Le Hop-Up est un système essentiel qui applique une rotation vers le haut ('backspin') à la bille lorsqu'elle quitte le canon. Le bon réglage du Hop-Up est crucial et dépend du poids de la bille utilisée. Le réglage du hop-up : Une molette ou un levier permet d'appuyer plus ou moins sur le joint Hop-Up. Trouvez le réglage où la bille monte légèrement en fin de trajectoire avant de redescendre.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un sniper en airsoft n’est pas là uniquement pour éliminer les adversaires à distance. Même si le sniper a tendance à être considéré comme un loup solitaire, il peut rarement compter sur ses seules compétences pour s’en sortir. Enfin, pour rester discret, il faut aussi et surtout savoir se dissimuler, apprendre à ne faire qu’un avec son environnement. Le camouflage est donc d’une importance cruciale.
Devenir un sniper redoutable en airsoft demande du matériel adapté, une excellente maîtrise des techniques de tir et un bon sens stratégique. Alors, prêt à entrer dans la peau d’un véritable sniper d’airsoft ?
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