Revolve, une marque très populaire sur Instagram, s'est retrouvée au cœur d'une polémique après la mise en vente de sweat-shirts aux messages controversés. Fondée en 2003, cette plateforme de commerce en ligne propose des vêtements de petits créateurs et de marques peu connues.
Portés par des influenceuses de renom telles que Camila Coelho, Emily Ratajkowski, les sœurs Kardashian, et Nabilla, les vêtements vendus par Revolve sont omniprésents sur les fils Instagram de millions d'utilisateurs. La marque a même créé son propre mini-festival lors du Festival de Coachella.
Depuis quelques jours, Revolve est critiqué pour avoir mis en vente des sweat-shirts aux messages tels que : « Être grosse ce n'est pas beau, c'est une excuse ». Cette phrase, entre guillemets, était accompagnée de la mention : « D'après ce qui a été dit à Paloma Elsesser », une mannequin grande taille.
Ce sweat fait partie d'une collection de cinq pièces créées par Pia Arrobio, fondatrice du label LPA, en collaboration avec Lena Dunham, Emily Ratajkowski, Cara Delevingne, Suki Waterhouse et Paloma Elsesser. L'objectif était de dénoncer les « commentaires les plus abusifs » que ces personnalités ont reçus en ligne.
Par exemple, Lena Dunham a été qualifiée d'«horrible résultat du féminisme moderne », et Cara Delevingne a été jugée « trop maigre pour être baisée ».
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Malheureusement, les sweat-shirts à messages ont été mal perçus sur les réseaux sociaux. Faute d'explications claires, les internautes n'ont pas compris la démarche de la marque. Tess Holliday, mannequin plus-size, a qualifié Revolve d'«épave », ajoutant que la marque perpétue l'idée toxique que la valeur d'une personne est liée à son poids.
Florence Given, militante féministe, a partagé une discussion avec Paloma Elsesser, qui s'est dite « mortifiée » par la vente des sweats, expliquant que l'intention était de rendre visible le harcèlement.
Revolve a également réagi, affirmant que les sweats visaient à dénoncer « la banalisation du cyber-harcèlement et de créer une communauté saine pour les personnes qui avaient envie de partager ce qu'elles avaient subi ». La marque a précisé que 20% des bénéfices seraient reversés à l'association « Girls Now ».
Florence Given a qualifié cette opération de « marketing problématique », estimant qu'elle donne de l'importance aux propos en les rendant publics et en les vendant à un prix élevé.
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