Le Pistolet Automatique de 9 mm modèle 1950, plus connu sous le nom de MAC50, est le dernier véritable pistolet réglementaire conçu et fabriqué en France.
Le PA règlementaire dans l'Armée de Terre est toujours le MAC50. Sa durée de service est exceptionnelle et il a connu la quelque centaine d’OPEX entre son adoption et les années 2000, que ce soit en Algérie, au Tchad, au Liban, en Irak et même en Afghanistan.
Depuis, il est régulièrement croisé, et il est toujours règlementaire, de plus entre les mains apparemment de la section TELD du 1er RCP (qui n'est pas une unité de l'arrière me semble t il) si je me réfère au magasine RAID n°220.
Le gros reproche qui lui est souvent fait est sa capacité limitée à 9 cartouches, alors que le GP35, développé bien avant disposait déjà d’un chargeur double pile de 14 cartouches.
Cependant, il faut parfois se remettre dans le contexte d’une époque où l’arme de poing ne sert… pas à grand-chose. Elle sert surtout à équiper des personnels encadrant qui n’ont pas réellement le besoin d’une arme de combat.
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D’un point de vue technique : rien de révolutionnaire sur le MAC50. Il fonctionne par court recul du canon, exactement comme un Colt 1911. On retrouve les biellettes sous le canon.
Cependant, il dispose d’une platine amovible dans la poignée, qui le rend très facile au démontage. Il n’y a pas non plus de “bushing” à l’avant de la glissière.
Le démontage est plus simple que cela. Il suffit de retirer le chargeur, basculer la culasse vers l’arrière jusqu’à relever manuellement l’arrêtoir et enfin de venir pousser sur le côté droit de la carcasse le bouton de l’arrêtoir. Arrêtoir retiré, la culasse s’enlève vers l’avant et ensuite, on enlève simplement la tige guide et son ressort, ainsi que le canon.
Un point important concernant la robustesse du MAC50 : comme toute mécanique, elle a ses limites. Le pistolet est endurant, c’est vrai, mais n’oublions pas que certains exemplaires ont longuement servi, parfois à une époque où il n’y avait aucune distinction entre les munitions de MAT49 et de pistolet.
Le pistolet MAC50 est une arme au profil bien équilibré. Le premier point positif est comme mentionné : son équilibre. L’arme est bien proportionnée et tient bien en main. Les plaquettes noires et striées sont certes simples, mais épousent bien la main avec leurs formes arrondies.
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Le bouton d’éjection du chargeur est facilement accessible avec le pouce de la main droite, et le chargeur sort sans aucune difficulté. La sûreté reste assez particulière avec ce levier qu’il faut basculer vers le haut, faisant pivoter une platine qui n’empêche pas le chien de s’abattre, mais qui l’empêche d’atteindre le percuteur.
La prise en main pour le tir à deux mains est bonne. Les organes de visées sont par contre fixes, dommage que le guidon ne puisse pas être déplacé au latéral, ne serait-ce que pour corriger un éventuel défaut.
Quant à la détente de l’exemplaire essayé, la course est assez courte, mais lourde et filante. Pour cet essai, nous n’avons malheureusement pas de cible à présenter, mais l’exemplaire essayé tient le 8 de la C50 à 25m, ce qui est très honorable.
Le seul GBB que je connaisse qui s'en approche est le KSC Cz-75. Il rentre parfaitement dans le holster du MAC50 mais le busc du Cz empêche la fermeture du rabat, c'est bien dommage.
Quoiqu'il en soit, si il s'agit de la repro dans le cadre airsoft d'une tenue "COS", le KSC M9HW me parait un bon compromis fiabilité/coût/réalisme.
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Au sujet du Mac 50, des militaires du génie l'on encore, les reserves gendarmerie aussi, ceci dit c'est un bon flingue hormis la sûreté qui se rabat du mauvais coté, ceci dit cela reste une arme, et elle remplit sa mission.
Un gendarme me disait que lorsqu'il avait touchés leur PA-MAs, un accident avait eu lieu, le tireur s'était pris la culasse dans la tete (on me l'a raconté, je ne pourrais vous dire sa véracité ) et le fabricant avait déjà revendu les machines outils qui avaient servis à sa fabrication, c'est pour cette raison que l e MAC 50 a fait un petit retour dans les unités d'actives de la gendarmerie.
Le plus ressemblant, sans doute le custom de PAMAS sur base de KJ, bien que les marquages ne soit apparement pas très fidèles. Niveau réalisme du fonctionnement par contre c'est pas la fête, pas de décocking comme dit plus haut.
Le KSC dispose du decocking, et semble assez proche du modèle RS une fois la culasse demontée (du moins d'après les photos que j'ai put voir). Après, n'ayant jamais manipulé un vrai, je ne peux t'en dire plus.
La gendarmerie a enregistré certains déboires avec le pistolet automatique MAS G1 destiné à équiper les unités de gendarmerie d'une arme de poing moderne en remplacement du pistolet automatique MAC 50 sur la période 1989-1995.
En premier lieu, la cible initiale de 110 000 a dû être ramenée à 85 000 (1 arme par militaire d'active en unité opérationnelle) en raison du coût de l'arme (701 euros).
Ensuite et surtout, cette arme a révélé de graves défauts liés à un problème métallurgique mais impossible à détecter par les seuls moyens visuels.
Le ministre de la défense a donc décidé le retrait provisoire du service du PA MAS 1G1 et son remplacement par le pistolet automatique MAC 50 dont les unités étaient auparavant équipées et qui avait été conservé par précaution.
Au dela des traditionnels brelage/treilis français j'aimerais savoir quels GBB pourraient convenir dans une tenue française. A prioris un M9 colle a peut pres au PAMAS.
Mais n'utilise-t-on que des PAAMS dans les unités françaises (COS compris). J'ai entendu dire qu'on pouvait trouver des SIG P226, Mk23, G17 mais je n'ai ni une liste "exhaustive", ni une idée sur la précisin de mes informations.
Dnc si certains disposent d'une listes des PA utilisés au sein du COS ou de l'armée francaise ce serai cool....merci!
J'ai deja un M9 mais j'aimerais changer de GBB, probablement prendre un G17 et je me demandais si on trouvais ce genre de matos utiliser parfois dans des unités frnçaises....Mais c'est aussi une occasion de faire un petit tour d'horizon de ce qu'on trouve "par chez nous"...
Je me rappel que au cour d'une journée porte ouverte du 2eme regiment des hussard ( reco blindé ) j'avais vu exposé un Glock 19 et le PA-MAS G1. Ces deux model etait courant dans l'equipement du regiment.
Mais bon je crois que c'est comme pour tout, ya le reglement et pis le reglement ...
Je viens de recevoir un SACM 1935A que j'avais acheté en juillet dernier (merci Trudeau de ralentir et maintenant d'interdire l'achat d'armes de poing). À première vue ça me semble une arme épouvantable. Peinte en noir, avec la peinture qui s'écaille (qui a pensé à un truc pareil?), brinquebalante, ça tremble de partout. J'ai l'impression d'avoir reçu un pistolet jouet. J'aurais détesté me promener avec ça pour me défendre. Quand je compare à un P38 ou un colt 1911, ouf!
Ce qui est curieux c'est qu'il y a incrusté dans les plaquettes de la poignée un petite svastika et un numéro WaA251. C'est possible? Le numéro de série commence par un B.
J'ai, dans les années 1966 à 1969 été doté successivement d'un 1935A et d'un 1935S, (à moins que ce ne soit dans l'ordre inverse). Je n'ai pas le souvenir d'armes aussi mauvaises que celle ci, bien au contraire. Leur seule tare congénitale était leur munition. J'aimais bien le A pour sa poignée permettant une bonne prise en main par rapport à son demi frère.
Cet exemplaire ne correspond en rien à ceux que j'ai pu utiliser. Il a certainement beaucoup (et mal) vécu !
J'en possède un et j'en suis très satisfait. Même la munition est maintenant trouvable. Quant à la peinture qui s’effrite, rien d'anormal c'est une peinture cuite au four, que l'on retrouve également sur des MAS 36.
Elle ne semble pas avoir "fait la vie" outre mesure. L'acier me semble de piètre qualité, l'usinage est médiocre, la peinture cuite au four est une idée saugrenue. Il n'y aurait pas un peu de chauvinisme de votre part? ;-) Si je compare à la mécanique du Luger que j'ai reçu en même temps, c'est le jour et la nuit. Mais bon...
Un autre facteur à prendre en compte est le WaA, qui semble indiquer une fabrication sous contrôle allemand ; autant que je sache la finition de ces armes n'aurait pas forcément la qualité de celle des modèles "français" d'avant juin 40...
Enfin, dans une optique militaire, la peinture noire cuite au four n'a rien de "saugrenu" : c'est une protection contre la corrosion bien meilleure qu'un bronzage, voire qu'une parkérisation seule.
Ce qui est un peu saugrenu, c'est de faire des généralités sur un modèle d'arme sur la base d'un seul exemplaire, probablement de fabrication "sous contrainte" et ayant traîné on ne sais où depuis 80 ans .
Les 35A de la série "B" sont les premièrs à avoir été livrés à l'occupant allemand, à partir du 15 octobre 1940. Le tien doit porter un n° de série supérieur à B 1250 A, en raison du WaA 251. Avant ce n°, le WaA était 655 .
Chauvinisme.? Non certainement pas ! Vous dites que vous n'auriez pas aimé vous trimballer avec ça... Et bien moi je l'ai fait !!! J'ai même eu à l'utiliser... même si nous nous sommes mutuellement manqués mon 35A n'y était pour rien !!! C'est d'ailleurs suite à cela que j'ai décidé de vraiment apprendre à tirer...
Non mon arme et sans chauvinisme aucun, désolé pour votre jugement (et certainement pour votre arme) ne bringuebalait pas de partout. Oh bien entendu il ne se compare pas à un P08, personne d'ailleurs (mis à part vous ?) n'aurait l'idée de comparer les deux armes. Certainement la vôtre, comme je le disais, a t elle beaucoup et mal vécu. Quel est d'ailleurs son vécu ? Comment a t elle été traitée ? Déjà il se pourrait que ce soit une fabrication pour l'occupant... Et cela pourrait expliquer pas mal de choses (ajustage, finition...). .
Au vu des messages postés pendant que j'écrivais, votre 35A a donc bien été fabriqué pour l'occupant nazi et donc sous contrainte pour les ouvriers de la Manufacture. Je trouve, ne vous en déplaise, tout à leur honneur d'avoir fourni (selon vos propres termes) un jouet aux vert de gris... Dommage pour vous !
D'après les photos il n'a pas l'air si vilain que ça... seul le logo sur les plaquettes de crosse me choque, c'est de la bidouille, non?
Sûrement et il devait même y en avoir un de l'autre côté puisqu'il reste des traces de colle dans l'encavure pratiquée à l'époque sur la plaquette (j'imagine que c'est à l'époque).
Le 35A ne bringuebale pas plus qu'un 1911A1 de la même époque. Cela dit, j'ai vu une différence de qualité entre ceux fabriqués avant la capitulation de 1940 et ceux fabriqués sous l'occupation.
Si ceux que j'ai eu entre les mains faisaient tous autant gling gling, la peinture des premiers était beaucoup plus solide que celle des seconds.
J'ai vu un 35A portant les poinçons allemands artistement saboté de façon à ce que l'arrêtoir de culasse bloque à chaque coup. Enfin, les GP35 nazis sont bien plus mal faits que les 35A nazis et ça ne les empêchent pas de tirer droit.
C'est effectivement dommage que "Thörfin" adopte ce ton désagréable et provocateur, alors même que la présentation de cette arme soulève des sujets intéressants :
Le PA35 A a été sélectionné à l'issue d'une longue démarche d'études, expérimentations et essais (pour laquelle avait d'ailleurs été développé l'ancêtre direct du GP35).
Il a été jugé suffisamment "bon" par l'occupant pour qu'il poursuivre sa production et le mette en service.
De tous les systèmes disponibles (GP 35, P38, etc...) c'est celui qui a été choisi après-guerre par l'armée suisse (dont l'expertise en termes d'armement est proverbiale) comme base de développement de son nouveau pistolet d'ordonnance, le P210.
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