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Le choix de son fusil de chasse est déterminant pour la pratique de votre passion. Un fusil, c’est plus qu’un outil, c’est le prolongement de vos bras, c’est un véritable compagnon de chasse. Alors quel fusil de chasse choisir ? Il n’existe pas de modèle de fusil universel qui conviendra à tout le monde : il faut le choisir en fonction de vous. Votre pratique de la chasse, vos méthodes de tir et vos préférences.

L'Importance de la Pente de la Crosse

La pente de votre arme est l’élément le plus important de la conformité de votre fusil. Autrement dit : si la pente de votre crosse n’est pas parfaitement adaptée à votre morphologie, vos performances de tir ne peuvent pas être régulières. Quelques millimètres de pente en plus ou en moins, et vous allez tirer plusieurs dizaines de centimètres en dessous, ou au-dessus du gibier.

Diagnostic de la Pente de la Crosse

Vous allez découvrir ici comment effectuer le diagnostic de la pente de votre fusil, très facilement, en évitant un piège dans lequel tombent bien des chasseurs et bien des tireurs. Chez vous, prenez votre arme, et vérifiez deux fois par sécurité qu’elle n’est pas chargée. Assurez-vous que personne n’est autour de vous, en particulier les enfants, et que l’espace de la pièce est dégagé. Fermez les deux yeux.

Épaulez votre fusil lentement, et assurez-vous de bien faire pression dans le creux de votre épaule et contre votre joue. Vos yeux sont toujours fermés, et vous êtes maintenant en position de tir. Il est nécessaire de faire l’épaulé avec les yeux fermés. En effet, nous avons tous une tendance à « vouloir » que la pente soit la bonne. Par conséquent, la tentation est grande de compenser une pente non adaptée en « trichant », en compensant une pente incorrecte avec un changement dans la position de la tête. Ce qui vous garantit un tir imprécis.

En fermant les yeux lors de ce test, vous êtes en mesure de vérifier tout de suite si la pente est correcte. Si vous êtes trop en dessus ou trop en dessous de la bande des canons, parlez-en à votre armurier pour modifier votre crosse. Je vous conseille fortement de faire un test de ciblage de la gerbe avant ET après chaque modification sur l’arme, afin de valider que les modifications sont efficaces. Une modification de busc ou la mise en place d’une plaque de couche réglable peut vous aider à résoudre ce problème à peu de frais.

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Améliorer Votre Épaulé

Une fois que votre pente de fusil est la bonne, il vous reste à travailler votre épaulé pour devenir un meilleur tireur. Pratiquer correctement son épaulé 20 minutes par jour pendant 8 semaines donne des résultats spectaculaires, je le constate à chaque fois au ball-trap.

Il existe plusieurs exercices, en voilà un qui est très efficace. Collez un morceau de scotch noir ou une gommette sur un grand miroir devant vous. Prenez votre fusil, vérifiez qu’il est déchargé et que personne n’est autour de vous. Fixez la gommette avec vos deux yeux ouverts, ne la quittez jamais des yeux. Épaulez lentement votre fusil. Regardez la gommette, pas les canons (c’est le point essentiel du tir au fusil de chasse). Vérifiez dans le miroir que votre nez ne bouge pas. C’est le fusil qui monte à la joue, la joue ne descend pas au fusil.

Si votre mouvement est correct et que la pente du fusil est adaptée à votre morphologie, les mires du fusil et la gommette doivent être alignées, et votre regard doit raser la bande du fusil. Ce mouvement est essentiel pour la réussite de votre tir.

Comprenez une chose : la qualité de l’épaulé détermine la qualité du tir. Vous ne tirerez jamais mieux que la qualité de votre épaulé. Mauvais épaulé, mauvais tir. Un fusil conforme et un bon mouvement vous permettent de ne pas quitter le gibier des yeux.

Si vous essayez de regarder vos canons pour viser ou mesurer l’avance, votre mouvement s’arrête et vous tirez derrière. Répétez ce mouvement chaque jour pendant 20 minutes, durant 8 semaines.

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Comment Savoir si un Fusil est à sa Bonne Mesure ?

Dans le vocabulaire cynégétique nous parlons de « mettre un fusil à sa couche ». En effet, chaque chasseur a une corpulence propre à lui et un armurier va devoir adapter la crosse en fonction du profil du chasseur. Sur les fusils modernes, il est possible de le réaliser sur des cales, que cela soit sur la pente ou sur l’avantage, comme pour les fusils Benelli. Ainsi, si vous prêtez votre arme, vous pouvez tout à fait faire les corrections vous même, même si l’idéal est de vous déplacer chez votre armurier. Après l‘acquisition d’un fusil de chasse, la mise en conformité est essentielle.

La Mise en Conformité : Réglage Sur-Mesure de l'Arme

La mise en conformité est le réglage sur-mesure de l’arme au tireur. Elle est faite chez un armurier.

Qui n’a pas entendu l’adage : « Le canon tire mais la crosse tue ». Cela sous-entend l’indispensable configuration de la crosse, trait d’union avec son utilisateur. À cette fin, l’armurier effectue ce que l’on nomme « la mise à conformation ».

C’est sans doute, d’abord, une arme que l’on oublie à l’instant de désigner la cible du bout du canon. Le premier champion du monde français de Parcours de Chasse, Michel RIBOULET, insistait en ce sens : « Ne te bats pas avec ton fusil ! VÉRITABLE PROLONGEMENT DU CHASSEUR, IL NE DOIT « PAS SE BATTRE AVEC SON FUSIL !

Ne l’oublions jamais, au tir comme en conduite automobile, les yeux désignent une direction. En pratique, à quel conducteur viendrait l’idée de conduire la tête oblique. C’est pourtant un défaut récurrent chez le tireur novice. Qui n’a jamais observé un chasseur se livrant à une contorsion cervicale ?

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La plupart de nos superposés modernes sont équipés d’une crosse pistolet. Elle permet de bien caler la main, et surtout, une position verticale plus anatomique du poignet. En revanche, ce type de crosse offre moins de latitude, quant à la position idéale de l’index sur la queue de détente. Vérifiez donc que le volume et la courbure de votre poignée la placent idéalement au centre de la première phalange de l’index. Il ne doit être, ni trop, ni trop peu engagé, au risque d’engendrer un « coup de doigt ». Dans ce cas, demandez l’intervention de votre armurier.

On la mesure depuis la première détente, où la monodétente, jusqu’au milieu de la plaque de couche. Cette mesure est personnelle, pour autant, afin d’éviter de « se battre » avec son fusil au moment de l’épauler, évitons les crosses trop longues. En ce sens, crosse en joue, il est souhaitable de ménager un espace d’environ 2 doigts entre le pouce et nez.

L’épaulé est parfait, la crosse est exactement placée au creux de l’épaule. La longueur principale de la crosse est complétée par sa longueur au talon et au bec de crosse. Ces deux valeurs complémentaires indiquent ce que l’on nomme le « pitch » ou la « tombée ». C’est-à-dire l’inclinaison verticale de la plaque de couche, généralement comprise entre 85° et 90°, par rapport à la ligne de visée. L’intérêt du pitch est de permettre à la plaque de bien épouser la cavité de l’épaule.

C’est l’angle formé verticalement entre le prolongement de la ligne de visée et le sommet du busc. Deux valeurs essentielles la désignent. La première, facilement vérifiable à l’œil nu, est la pente de crosse au talon. Elle complète ce qui vient d’être dit à propos du pitch. Un défaut souvent observé, concerne le manque de pente au talon. Quand en position épaulée, celle-ci dépasse exagérément en hauteur le creux de l’épaule.

Une seconde valeur de pente, à la zone d’appui sur le sommet du busc, détermine la hauteur du tir. En effet, au tir au fusil de chasse, l’œil fait office de hausse, donc plus il est situé haut au-dessus de la bande du canon, plus le coup porte dans ce sens. Chacun a tout l’intérêt de savoir où tire son fusil. Ultérieurement, la façon de modifier la hauteur du tir sera d’agir sur celle de l’œil par rapport à la bande de visée. Selon son goût ou sa discipline sportive, il décidera de « prendre plus ou moins de bande ».

C’est l’angle horizontal de la crosse par rapport à la ligne de visée. En théorie, il dirige le tir latéralement. Pour un droitier, pas assez d’avantage fait tirer à gauche, trop d’avantage à droite. Mais, cette notion est incomplète. Et, l’avantage, au sommet du busc, devrait avant tout avoir pour fonction de placer, si nécessaire, la plaque de couche au creux de l’épaule. Attention, donner de l’avantage au bec de crosse est toujours obligatoire pour éviter le vrillage ou dévers des canons. Vous pouvez vérifier ce phénomène dans un miroir en observant l’inclinaison des canons autour de la bande de visée.

Il existe un excellent moyen de vérifier le bon alignement de l’oeil avec la bande de visée, si elle est dépourvue d’un guidon intermédiaire. Il consiste à scotcher sur la bande une fine bande en papier découpée. On peut aussi la coincer entre le tonnerre et la culasse du fusil après l’avoir refermé.

En conclusion, retenons qu’au tir au fusil de chasse l’œil, en regard du tonnerre, fait office de hausse. En conséquence, la position de la pupille non seulement en hauteur, mais encore latéralement, et dans les même proportion détermine la direction du tir.

Réglage Précis de la Hausse et du Guidon

Pour ajuster vos tirs, déplacez la hausse dans la même direction que vous souhaitez voir vos impacts se déplacer sur la cible. Facile, non ? Pour un réglage digne de ce nom, oubliez les tirs au petit bonheur. Concentrez-vous sur des groupements de 5 « bonnes balles » tirées dans le calme. C’est comme ça qu’on repère les vrais tireurs d’élite ! Visez juste en dessous du noir de la cible et focalisez-vous uniquement sur le guidon.

Tenez un petit carnet où vous noterez précisément chaque correction. Par exemple : « 1/4 de tour = 5 cm vers la gauche ». C’est un peu comme tenir un journal intime, mais pour votre fusil. N’oubliez pas que le réglage peut varier selon la distance de tir et la luminosité. Utilisez la règle de trois pour calculer précisément le déplacement nécessaire. Utilisez un sac de sable ou un chevalet pour immobiliser votre arme. C’est comme essayer de prendre une photo nette : plus vous êtes stable, meilleur sera le résultat.

Testez différentes munitions pour optimiser votre précision. C’est comme trouver la bonne paire de chaussures : il faut essayer pour trouver celle qui vous convient le mieux. Vérifiez l’absence de défauts de tir avec des douilles vides. C’est un peu comme faire un contrôle technique de votre voiture : mieux vaut prévenir que guérir ! Explorez aussi différents types de guidons et hausses, normaux ou contrastés. Notez vos réglages pour chaque distance et condition. C’est votre journal de bord personnel.

Le Réglage en Pratique

Le principe est simple : on déplace la hausse dans le sens où l'on veut faire porter son tir. Les constructeurs ont prévu deux vis qui concernent, l'une le déplacement vertical, l'autre le déplacement horizontal. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d'une zone. Le nombre de zones qui vous séparent du centre déterminera donc le nombre de clics nécessaires pour régler votre arme.

Le réglage de la visée d'une arme n'est pas universel et s'effectue en fonction de celui qui l'utilise. Il importe de savoir également que le réglage de l'arme n'est jamais définitif car il faut prendre en compte bien des facteurs : le stand, l'éclairage du pas de tir et des cibles, le vent, etc.

Vous avez votre fusil, vous avez choisi la munition qui vous convient, vous avez éventuellement monté vous-même votre lunette. Si votre armurier a fait le réglage et le zérotage de votre lunette, tant mieux. Il faudra néanmoins aller au stand de tir et voir si vous ne devez pas corriger légèrement le réglage qui correspond à la position de tir de l'armurier et non pas à la vôtre.

Je déconseille le chevalet pour cette opération, rapprochez-vous le plus possible de la situation de tir réelle. Un bipied et éventuellement un sac de sable sous l'arrière de la crosse est idéal. Nous allons réaliser le zérotage à une distance de 25 mètres AVEC les munitions retenues pour la conception des abaques de tir et j'insiste sur ce point. 25 mètres ça parait proche mais à cette distance il est facile de voir les impacts. De plus si pour un clic de tourelle à 100 mètres on déplace la visée de 1 centimètre, à 25 mètres, 1 clic de tourelle le déplacement sera de 2,5 millimètres donc on sera plus fin sur le réglage et on gaspillera moins de munition.

Ensuite nous allons utiliser une ciblette de réglage constituée d'un carré sur pointe. La pointe inférieur du carré présente une queue qui est graduée en mm ce qui va permettre d'y dessiner la zone d'impact (carré rouge). Le carré d'impact mesure 1,5 cm sur 1,5 cm. La dispersion tolérable pour une munition à 1000 m est de 70 cm. Si l'on ramène cette valeur à 100 m cela donne 7 cm et si l'on ramène cette valeur à 25 m, distance de réglage, cela donne 1,75 cm.

Le but de cette ciblette est de viser le centre du carré et les impacts doivent se trouvés dans le carré inférieur que vous aurez préalablement tracé pour être bien réglé. Vu que nous sommes à 25 mètres il est normal que le point touché soit en dessous de la ligne de visée. Un réglage avec cette ciblette équivaut à un zérotage point visé, point touché à 100 mètres.

Par facilité j'ai réalisé des ciblettes de réglage graduées en Mrad et en MOA que vous pouvez télécharger et imprimer en format A4. Il suffit juste de tracer le carré d'impact sous le carré, celui-ci étant propre à chaque montage. La Ciblette en Mrad est quadrillée avec des carrés de 1 centimètre de côté, cela correspond à un clic à 100 mètres donc à 25 mètres c'est égal à 4 clics ou 2,5 millimètres par clic. La Ciblette en MOA est quadrillée avec des carrés de 7 milimètres de coté, cela correspond pour une lunette en 1/4 MOA à un clic à 100 mètres donc à 25 mètres c'est égale à 4 clics ou 1,8 millimètres par clic.

À l’issue de chaque transport, avant de partir à la chasse, la lunette ou le point rouge de notre carabine devraient être vérifiés. Au risque de regretter le tir raté du brocard de votre vie pour n’avoir pas respecté ce précepte. L’idéal est de disposer d’un chevalet et d’un stand de tir à au moins 50 mètres.

Bien concentré, nous superposons le réticule de notre lunette avec le centre de la cible. Respiration bloquée à l’issue d’une légère expiration ; la première phalange de l’index presse la détente bien perpendiculairement jusqu’à ce que la détonation nous surprenne. Nous nous rendons ensuite « au résultat », pour mesurer l’impact de notre munition RWS KS en calibre .243 WINCHESTER.

Lue sur le site RWS, cette valeur correspond à la flèche de leur munition KS en calibre .243 Winchester à la distance de 50 mètres. Elle va nous permettre d’effectuer un réglage - simplifié - de notre lunette à la DRO ou Distance de Réglage Optimum. Celle-ci correspond au second point où la trajectoire de la balle coupe l’axe de visée tandis que sa flèche ne dépasse jamais 4cm. Ce réglage conventionnel permet d’obtenir la quintessence d’une munition pour nos gibiers européens.

En cible, à l’aide d’une règle graduée nous mesurons l’impact situé à 5,5 cm sous l’indication DRO apposée sous la pastille orange et à 4 cm à sa perpendiculaire. La plupart des lunettes sont équipées de tourelles dont la valeur d’un clic est d’un centimètre à 100 mètres. Ce qui équivaut à 5 millimètres à 50 mètres. Mais, notre lunette ZEISS Contest est paramétrée en ¼ de MOA (minute d’angle). En arrondissant 1MOA à la valeur communément choisie de 30 mm à 100 mètres, la valeur d’un clic - ¼ de MOA - à la distance de 50 mètres = 15/4 = 3,75 mm.

Seulement deux balles auront suffi à vérifier et dégrossir le réglage. Évidemment, un tir complémentaire à la distance de 100 mètres est souhaitable pour confirmer les 4 cm de la flèche. Au bout du compte, trois chiffres nous auront servi : la valeur de la flèche de notre .243W. à 50 mètres ; accessoirement celle de 4 cm à 100 mètres - elle est commune à la plupart des calibres - ; enfin la valeur d’un clic en millimètres. Un jeu d’enfant.

Idée Fausses sur la Longueur de la Crosse

Quand je faisais la tournée des armuriers de la région parisienne, à la recherche d’une arme d’occasion pour ma femme, chez l’un d’eux, un modèle a particulièrement plu à ma femme. L’armurier lui fait remarquer que la crosse est probablement trop longue pour elle et, pour avoir confirmation de ce qu’il venait d’avancer, il lui demande de positionner la crosse verticalement sur le pli du coude et de placer ensuite l’index sur la queue de détente avant (l’arme est une double-détente). Il nous explique, ainsi qu’à deux clients qui étaient présents, que si l’index peut atteindre la queue de détente, avec le fusil tenu de cette manière, la longueur est censée être bonne.

C’est tellement illogique que je ne peux même pas imaginer comment quelqu’un pourrait l’avoir inventé. C’est d’une absurdité totale. Pourtant c’est une idée fausse très répandue, relayée de surcroît par certains journalistes et écrivains de la presse cynégétique. Si votre armurier utilise cette méthode, fuyez-le et ne regardez pas en arrière ! Tout ce qu’il fait est de mesurer la longueur de la crosse contre la longueur de votre avant-bras. Et puisque vous ne tenez pas votre fusil de cette façon pour tirer, cela n’a pas de sens !

Croyez-moi, la longueur de votre avant-bras n’a rien à voir avec la bonne longueur de la crosse. La pleine portée de votre bras joue un rôle, ainsi que la forme et la masse de vos épaules et de votre poitrine, mais pas l’avant-bras seul. Elle dépend de la longueur de votre bras, d’une part, mais surtout de l’endroit où vous placez votre main qui pointe (la gauche si vous êtes droitier, la droite si vous êtes gaucher).

Si vous n’êtes pas convaincu, sortez votre arme de son étui et faites le test. Vous pouvez trouver votre meilleure longueur en tenant le fusil avec votre main gauche normalement et sans rien bouger sauf vos bras, le porter jusqu’à ce que le busc touche la joue. Si la crosse n’atteint pas votre épaule, vous avez besoin de plus de longueur. Vous pouvez déterminer de combien, en utilisant une plaque de couche provisoire, un dispositif de rallonge avec des intercalaires que vous glissez à l’intérieur jusqu’à ce que l’extrémité de la crosse touche votre épaule en même temps que le busc touche la joue.

N’ayez pas peur de faire trop long. Si vous devez pousser en avant le fusil, juste un peu, tant mieux ; cela libère les bras, et les bras devraient faire tout le travail du déplacement du fusil.

Je tiens à préciser que la mise en conformation des armes de chasse est un savoir-faire. N’importe qui peut prétendre être un ajusteur de fusil, mais les ajusteurs de fusil ou ce que les Anglais appellent les gunfitter vraiment compétents sont rares. Pour une bonne mise en conformation, vous avez besoin, donc, d’un bon gunfitter, d’un, voire deux fusils conformateurs. Vous avez aussi besoin de plusieurs heures sur un stand de tir, quelques centaines de munitions, une plaque de ciblage adéquate, et quelques billets d’euros dans la poche.

Le client accompagne le gunfitter, à un stand de tir et procède à tirer une centaine de coups ou plus. Le gunfitter ajuste chaque aspect de la crosse jusqu’à ce qu’il arrive à la solution idéale pour les besoins du client.

Heureusement, il existe encore de bons armuriers, L’un d’entre eux, installé dans l’Oise, a conformé le fusil de ma femme dans les règles de l’art. Depuis ma femme, tire mieux.

Baudouin de Saint Leger est le Rédacteur en chef de Chassons.com depuis 2013. Diplômé de l’École de Journalisme de Paris, il est passionné de chasse depuis sa plus tendre enfance. Ce qu'il préfère, la chasse à l'approche, les passées au canard, les récris des courants sans oublier l'adrénaline du pistage en brousse!

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