Le rechargement des amorces est une pratique qui suscite l'intérêt de nombreux passionnés d'armes anciennes et de collectionneurs. Cette activité, bien que nécessitant une certaine prudence, permet de redonner vie à des armes d'époque et de fabriquer ses propres cartouches, y compris l'amorce.
Il est possible de pousser l'aspect documentaire plus loin et de fabriquer sa propre poudre. On peut trouver des descriptifs des installations de production artificielle de salpêtre, car le grattage des caves ne produisait pas assez de quantité. Cependant, il est plus simple d'acheter du nitrate de potassium chez un fournisseur spécialisé.
En suivant scrupuleusement les instructions, jusqu'à la compression à la presse hydraulique, on peut obtenir une poudre. Toutefois, les grains peuvent être gros, de couleur mate et moins robustes que ceux de la SNPE. Cette poudre brûle bien, mais produit plus de fumée que la "Chasse SNPE". De plus, les coups de canon sonnent un peu "creux" par rapport à la même charge en Chasse.
La pureté des composants est essentielle, mais un manque de trituration du mélange humide pourrait également être en cause, nécessitant un pilonnage de plusieurs heures et un broyage avec des meules roulantes.
Pour recharger des amorces, il n'est pas forcément nécessaire d'acheter un kit spécifique. L'outillage peut être confectionné facilement. Cependant, pour les collectionneurs d'outils, l'achat d'un kit commercial est une option.
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Il faut peut-être relativiser les problèmes d'abrasion, car les militaires suisses tiraient beaucoup, usant le départ des rayures sur plusieurs centimètres. De même, les problèmes de corrosion sont moins importants si on utilise de la poudre noire, car il est nécessaire de laver à grande eau après chaque tir.
Pour fabriquer le chlorate, des encyclopédies techniques des années 1960, dans le chapitre "applications électriques", sous-chapitre "électrolyse", pourraient fournir des pistes. Il est crucial d'éviter de fabriquer du fulminate de mercure ou de la nitroglycérine, car ces opérations sont dangereuses.
À l'époque, les recettes étaient disponibles à la bibliothèque municipale. Aujourd'hui, il est important de rester prudent et de ne pas chercher des informations sur des sources non fiables.
Il est crucial de suivre attentivement le mode d'emploi lors du rechargement. Pour les amorces Cap and ball, il est recommandé de remplir aux 2/3. Pour les LR, il faut remplir complètement de poudre et tasser ensuite. Une fois tassée, la poudre occupe environ 1/3 à 1/2 du volume de la coupelle.
Certains ont appris à recharger les amorces en discutant avec des guides nomades, qui utilisaient des lames-chargeurs de 6,5 Carcano garnies de cartouches rechargées avec des têtes d'allumettes.
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Il est possible d'utiliser la poudre d'allumettes pour recharger les capsules HC pour cap and ball. Le mélange de poudres peut être dilué dans une goutte d'alcool à brûler pour faciliter le remplissage. Ensuite, il faut tasser le mélange et laisser l'alcool s'évaporer. Le mélange durcit au séchage et fonctionne bien.
Il est conseillé de charger un peu plus en quantité de poudre noire pour compenser la perte de pression. De plus, il est important de nettoyer rapidement après la séance avec de l'eau très chaude et du liquide vaisselle.
Il existe des kits pour recharger les amorces, utilisant des capsules et de la poudre de grattoir. Certains kits permettent d'utiliser des amorces flobert 6mm sur le barillet d'origine avec des cheminées spécifiques adaptées aux flobert. Les projectiles sont de gros diabolos en "caoutchouc" réutilisables.
Ces munitions non létales peuvent être utilisées pour le tir récréatif, même en intérieur en famille. Pour la défense, il est possible d'utiliser des armes en vente libre de puissances allant de 5 à 11 joules, comme la gamme T4E de Walther/Umarex.
Fabriquer des amorces, sa nitrocellulose, emboutir ses douilles, avec la bonne gorge bien dimensionnée, le diamètre pile-poil à chaque balle, c’est un travail industriel. On parle de grandes séries.
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Un petit tour/fraiseuse, un poste à souder, des bons instruments de mesure, un peu de savoir-faire et le tour était joué. On ne meurt pas plus qu’avant d’assassinat par arme à feu aux États-Unis, plutôt moins en fait, alors qu’il y a beaucoup plus d’armes.
L’idée de nos gouvernants de pouvoir réglementer l’usage d’une banale boîte avec un ressort à l’intérieur est complètement stupide. Fabriquer des balles est compliqué à faire de manière rentable, mais pas si compliqué à faire tout court.
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