Ah, les fusils semi-automatiques ! Un sujet qui passionne les chasseurs. Choisir la bonne arme, c’est essentiel pour une expérience de chasse réussie.
Le budget est votre guide principal dans cette aventure. Un bon fusil semi-automatique peut coûter entre 500 et 3000 euros, voire plus pour les modèles haut de gamme. L’important est de définir votre limite avant de commencer vos recherches. Il existe d’excellentes options pour tous les portefeuilles.
Les deux systèmes ont leurs avantages. Dans le monde des fusils semi-automatiques, on retrouve d’un côté les armes utilisant les gaz générés par la combustion de la poudre pour fonctionner : à emprunt de gaz, et d'un autre les fusils dont seul le recul met en fonctionnement le mécanisme : à inertie. L’emprunt de gaz est plus tolérant avec différentes charges de munitions, idéal si vous aimez expérimenter. En revanche, il demande un peu plus d’entretien. L’inertie, elle, c’est le système robuste par excellence. Moins de pièces, donc moins de soucis potentiels et un entretien plus simple. Si vous débutez, l’emprunt de gaz sera peut-être plus indulgent.
John Moses Browning est l’inventeur du premier fusil semi-automatique destiné à la chasse. Le fameux Browning Auto 5 est arrivé sur le marché au cours de l’année 1903. Depuis, ce sont pas moins de 4 000 000 d’unités qui se sont écoulés à travers le monde entier. Il s’agit également du premier fusil utilisant l’inertie.
Lorsque l’amorce est percutée, la poudre s’embrase et expulse bourre et plombs, cette action crée une énergie dans le boîtier de culasse qui va compresser le ressort de celle-ci, libérant la tête rotative. La culasse se déplace ensuite vers l’arrière compressant un second ressort logé dans la crosse. La cartouche tirée est expulsée et une nouvelle monte du magasin. Enfin, les ressorts se détendent, refermant la culasse et faisant tourner sa tête, le percuteur est réarmé, l’arme prête à faire feu.
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Comme leur nom l’indique, ceux-ci utilisent les gaz produits lorsque la cartouche est tirée. A l’inverse des fusils à inertie, dont la culasse est totalement libre de mouvement, celle des armes à emprunt de gaz est reliée à un piston. Ce piston prend place autour du tube magasin, s’en servant comme guide. Lorsque la cartouche est percutée, la poudre s’enflamme. Cette combustion provoque une accumulation de gaz dans la chambre du fusil. Ces gaz sont alors transférés vers le piston, l’excédent est expulsé. Le piston effectue un mouvement vers l’arrière, entrainant la culasse. La douille est éjectée, une nouvelle monte dans la chambre, les ressorts se détendent pour réarmer le mécanisme.
Les fusils de chasse à inertie dispose d’une mécanique nettement plus simple que les armes à emprunt de gaz. Le nombre de pièce est réduit, ils sont donc, de ce fait, généralement plus légers. Autre avantage, ils sont faciles à démonter et nettoyer. Parce que les frottements entre les pièces sont réduits au maximum et qu’aucun piston n’est nécessaire au fonctionnement de l’arme, les fusils à inertie ne nécessite pas un entretien très approfondi.
Parce qu’ils sont plus légers et à cause du principe même de fonctionnement, les fusils semi-automatique à inertie sont plus dur avec le tireur, le recul est supérieur à une arme à emprunt de gaz. Le mécanisme ne permet pas non plus de s’adapter à la charge des munitions tirées. Les armes à inertie sont donc moins tolérantes et peuvent faillir lors du tir de petite charge. Ceci s’explique par le fait que l’énergie dégagée n’est pas suffisante pour faire fonctionner le mécanisme.
Les fusils semi-automatique à emprunt de gaz ont l’énorme avantage de « tout avaler ». Peu importe la charge de la munition, le mécanisme s’adaptera et fonctionnera sans rechigner. En revanche, à l’instar des systèmes à inertie, les armes à emprunt de gaz ont besoin de nettement plus d’attention. Les pièces mécaniques étant reliées les unes aux autres, elles ont un besoin vital d’une fluidité parfaite.
D’une manière générale, sans technologie particulière pour lutter contre le recul, une arme à emprunt de gaz sera plus douce à l’épaule qu’un fusil à inertie. Notamment grâce à son poids également supérieur dû à l’utilisation de davantage de composants.
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Dans le monde des fusils semi-automatiques, le calibre 12 règne en maître. C’est un peu le couteau suisse des calibres : efficace dans presque toutes les situations. Par contre, si vous avez un gabarit plus fin ou si vous cherchez quelque chose de plus léger pour de longues marches, le calibre 20 peut être une excellente alternative.
La longueur du canon, c’est un peu comme choisir la taille de votre canne à pêche. Trop court, vous manquez de précision sur les longues distances. Trop long, vous perdez en maniabilité dans les fourrés. Pour une utilisation polyvalente, visez entre 66 et 71 cm.
Le bois, c’est l’élégance à l’état pur. C’est beau, c’est noble, ça a du cachet. Mais attention, ça demande plus d’entretien et c’est plus sensible aux intempéries. Le synthétique, c’est le choix de la praticité. Plus résistant, plus léger, parfait pour les conditions difficiles.
Les chokes, c’est un peu la cerise sur le gâteau de votre fusil semi-automatique. Ils vous permettent de modifier la dispersion des plombs selon votre type de chasse. Optez pour des chokes interchangeables, c’est comme avoir plusieurs fusils en un ! N’hésitez pas à expérimenter avec différents chokes. C’est en essayant que vous trouverez la combinaison parfaite pour votre style de tir.
Chassemarket propose une sélection minutieuse des meilleurs fusils semi-automatiques disponibles sur le marché.
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Caractéristique | Calibre 12 | Calibre 20 |
---|---|---|
Puissance | Élevée | Modérée |
Recul | Plus prononcé | Plus doux |
Maniabilité | Moins maniable | Plus maniable |
Utilisation | Polyvalente | Idéal pour les gabarits plus fins et les longues marches |
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