L’enquête se poursuit pour identifier les motivations de l’homme qui a tenté d’assassiner Donald Trump en lui tirant dessus en plein discours lors de son meeting en Pennsylvanie, samedi 13 juillet. L’ex-président n’a finalement été touché qu’à l’oreille et ses jours ne sont pas en danger, tandis que le tireur a été abattu.
Donald Trump a été blessé par balle lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie, samedi 13 juillet. Après que des détonations ont été entendues, l'ancien président américain a été évacué, du sang visible émanant de son oreille et coulant sur sa joue. S'il se portait bien quelques heures après l'incident, un spectateur est mort et deux autres ont été blessés. L'assaillant, lui, a été tué par les forces de l'ordre.
L’assaillant n’était pas directement présent au meeting de Donald Trump, mais perché sur le toit d’un immeuble de bureaux, a indiqué le procureur du comté de Butler au Washington Post. Une vidéo, publiée par le site américain TMZ montre le tireur allongé sur le ventre, sur le toit d’un immeuble et tenant un fusil. « L’homme a de longs cheveux bruns et il semble porter chemise grise, pantalon kaki. Comme vous pouvez le voir il essaye de viser soigneusement une cible au loin avant de tirer », a commenté le média. D’autres vidéos similaires ont été partagées sur les réseaux sociaux.
Selon les estimations de CNN, le tireur était situé à environ 120 mètres de Donald Trump. « Trump venait juste de commencer à parler d’immigration dans son discours électoral lorsque plusieurs coups de feu ont retenti dans les gradins à sa droite », raconte le journaliste du New York Times Simon Levien, présent lors de la fusillade. Son discours a été interrompu par deux rafales de coups de feu.
Pour atteindre la scène du meeting, le tireur a utilisé un fusil semi-automatique de type AR-15, selon le New York Times, qui cite des sources au sein des forces de l’ordre. L’enregistrement des micros du meeting et des vidéos tournées dans le public montrent qu’en quelques secondes, le tireur a été abattu par les tireurs d’élites présents sur place. « Le tireur est à terre. Nous pouvons partir », a alors déclaré un agent du Secret Service, rapporte CNN.
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Lors du meeting de Donald Trump, deux tireurs d’élite ont permis de mettre hors d’état de nuire l’assaillant, qui a tiré sur le candidat républicain et la foule. Selon plusieurs témoignages, c’est l’un de leurs tirs qui a tué Thomas Matthew Crooks, le jeune homme de 20 ans suspecté d’être l’assaillant. Malgré leur intervention, un spectateur a été tué dans la fusillade et deux autres grièvement blessés.
Le rôle de ces tireurs d’élite est de repérer « d’éventuelles menaces sur l’environnement de la personne à protéger et d’être en mesure de la stopper », explique au Parisien Chris R, ex-instructeur du GIGN. Selon lui, les agents des services secrets se trouvaient « entre 160 et 200 mètres » du tireur, ce qui « n’est rien pour eux ».
Le tireur a par la suite été identifié par le FBI comme étant Thomas Matthew Crooks, 20 ans, originaire de Bethel Park, Pennsylvanie. Thomas Matthew Crooks, a été identifié par le FBI comme l'auteur des coups de feu à l'origine de la tentative d'assassinat de Donald Trump, lors d'un meeting en Pennsylvanie samedi 13 juillet.
Le jeune homme a obtenu son diplôme du lycée Bethel Park en 2022, selon les médias locaux et une vidéo de la remise des diplômes de l’école qui compte environ 1 400 élèves, cités par CNN . Selon le New York Times et CNN, un registre d’inscription sur les listes électorales montre qu’il était inscrit comme républicain.
De son côté, le Secret Service, chargé aux États-Unis de la protection des hautes personnalités politiques, a démenti dimanche avoir refusé des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité de Donald Trump en amont du meeting. « Il circule une affirmation fausse selon laquelle un membre de l’équipe de l’ex-président avait demandé des moyens supplémentaires de sécurité et que ceux-ci avaient été refusés. C’est absolument faux », a déclaré le porte-parole du Secret Service Anthony Guglielmi sur X. « En réalité, nous avons ajouté des moyens de protection (...) dans le cadre du rythme accru des déplacements de campagne. »
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Selon CNN, après la fusillade, les enquêteurs auraient trouvé un gilet pare-balles, trois chargeurs neufs contenant une centaine de munitions, et deux engins explosifs télécommandés dans la voiture du jeune homme, qui vient d’être abattu. Le FBI, qui tente de comprendre les motivations de Crooks, aurait à ce stade interrogé plus de 200 personnes, analysé plus de 14.000 images et examiné son téléphone portable.
Le président démocrate Joe Biden, qui doit affronter Donald Trump à l'élection de novembre, s'est dit soulagé d'apprendre que le républicain soit apparemment en bonne santé tout en condamnant de "telles violences". Joe Biden a parlé avec Donald Trump, a précisé la Maison Blanche. Plus globalement, de nombreux dirigeants du monde entier ont montré leur indignation suite à l'attaque :
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