On sait tous que les trucs qu’on voit dans les films d’action sont souvent faux ou même carrément impossibles.
C’est dommage parce qu’il existe des armes vraiment étranges qu’on aimerait voir dans les films. Certaines sont vraiment débiles, certes, mais elles ont le mérite d’exister.
Ce pistolet qui ressemble à une patte de canard a été créé au XVIIIème siècle pour les soldats de l’armée navale britannique.
Le pistolet pouvait tirer 4 balles en même temps à 4 endroits différents et il était donc absolument impossible de viser.
Déjà, c’est un problème, mais le plus embêtant dans cet objet c’est que le recul du pistolet blessait tout autant la personne qui le tenait.
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Ce pistolet dispose de plusieurs canons qui sont orientés dans différentes directions.
Cela permet au tireur de toucher plusieurs cibles simultanément. Selon la légende, cette arme était souvent utilisée par les commandants de navires pour maintenir l'ordre sur les bateaux.
Au-delà du pistolet à patte de canard, d'autres armes insolites ont marqué l'histoire par leur originalité ou leur bizarrerie.
Les premiers modèles de poivrières ont vu le jour en 1820. Pour utiliser cette arme à feu, il suffisait de tourner les différents canons devant le chien unique, en agissant comme avec une poivrière, d'où son nom.
Cette arme est une sorte de barillet allongé qui dispose de plusieurs chambres. Plus tard, l'adoption du mécanisme permettait de faire tourner automatiquement les canons et d'armer le chien.
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Utilisé entre le 16e et le 18e siècle, cette arme à feu n'était pas vraiment populaire. En effet, l'utilisation du mortier de poing est très dangereuse puisque l’utilisateur devait amorcer une grenade puis la placer dans le mortier avant de la tirer grâce à la poudre à canon.
C'est James Bond qui aimerait bien avoir ce petit gadget dans sa panoplie. En effet, ce pistolet-stylo est très sympathique puisqu'il peut être camouflé grâce à sa ressemblance à un vrai stylo.
En revanche, contrairement à de nombreuses armes camouflées, cette dernière peut se plier pour ressembler à un pistolet.
Le fusil à pompe a trouvé son concurrent et il va surement signer son arrêt de mort. L'auto Assault-12, comme son nom l'indique, est une arme à feu automatique qui peut contenir jusqu'à 32 munitions, contrairement au fusil à pompe qui est très limité.
De plus, il peut contenir différentes munitions (balles non létales ou explosifs).
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Cette arme ne peut pas générer de la foudre à proprement parler, mais elle peut envoyer des ondes de choc à plus de 45 mètres en utilisant un mélange de pétrole liquéfié, de gaz et d'air.
Cette arme n'est dangereuse que lorsque la cible est à moins de 10 mètres, mais en dehors de ces 10 mètres, la cible a juste la sensation de s'être fait tirer dessus, sans aucun danger pour sa santé.
Développée pour l’armée américaine par Raytheon, cette arme permet de disperser les foules grâce à un émetteur d’ondes millimétriques qui provoque des brûlures douloureuses.
Heureusement, les effets sont temporaires et s'arrêtent dès que l'onde ne touche plus la victime.
Cette arme non létale est utilisée pour aveugler de manière temporaire les cibles visées grâce à l'un des deux rayons laser de différentes longueurs d’ondes dont il dispose.
Développé par le département de la Défense américain, il dispose tout de même d'un détecteur de distance pour éviter de causer des dommages irréversibles aux cibles visées.
Outre les bombes lacrymogènes et tasers qui permettent de calmer les assaillants, il existe également le pistolet vomitif, qui, comme son nom l'indique fait vomir la cible.
Certaines armes ont vu le jour et elles n'ont pas dû rester longtemps sur le marché. D'autres ont des fonctions très utiles, mais restent assez bizarres dans leur utilisation.
Le revolver Digital Armatix est une petite révolution qui pourra certainement sauver quelques vies. Ce revolver fonctionne avec une smartwatch qui permet de le verrouiller. Si l'arme à feu ne détecte pas la montre connectée, le voyant restera rouge et l'utilisateur ne pourra pas tirer avec.
Le tromblon (l’espingole ou escopette) à peu suscité d’intérêt historique car souvent trouvé peu crédible dans l'esprit de nombreuses personnes.
Les divers médias modernes, y compris ceux des collectionneurs, n’ont pas porté un grand intérêt à cette arme. Seuls les fabricants d’armes de panoplie s’y sont intéressés pour sa forme attractive en créant des modèles imaginaires qui ont contribué également à le décrédibiliser.
Napoléon lui a donné ses lettres de noblesse le 13 octobre 1801 lors de la création d’un escadron qu’il souhaitait composé des 250 Mamelouks équipés entre autres de tromblons.
Le 21 avril 1802 la compagnie de Mamelouks est constituée mais elle ne comprendra que 13 Officiers et 155 hommes. Elle sera opérationnelle le 15 décembre 1803.
L’armement d’armes à feu était deux pistolets d’arçon dans des fontes et normalement d’un tromblon mais de 1801 à 1813, la Manufacture d’armes de Versailles ne put produire que 73 pièces.
On trouve des traces de l'utilisation de cette arme lors de la guerre d'Espagne 2 mai 1808.
Il est à noter que le fusil de chasse à canon court (coach gun) et son successeur le FAP en calibre 12 ou 16 ou 10 (auto ou à pompe) sont les dignes héritiers du tromblon !
La belle époque du tromblon , c'était le XIX e siècle .
C' est l' apparition de la bourgeoisie qui fait la soudaine popularité du tromblon chez les civils . Ils ont du fric , des voitures ( et des barques ) parfois plusieurs domiciles .et les moyens de se payer des armes. Dans l'imagerie populaire début XXe , le tromblon ( maintenant démodé ) devient symbole du bourgeois qui défend sa fortune , le plus souvent en chemise de nuit , bonnet sur la tête .
C' est la raison d'être du trabuco argentin , une arme de " gens de bien "( dans son sens original : les gens qui ont des biens ) Techniquement inutile , mais qui identifie une classe sociale .
Le tromblon est une arme à feu caractérisée par un canon de très gros calibre allant en s’évasant à son extrémité. Contrairement à la plupart des armes de poing ou d’épaule, le tromblon est destiné à tirer de la mitraille : pierres, clous, éclats… tout ce qui tombe sous la main de l’utilisateur.
L’utilisation de l’engin est en fait la même que celle des shot-guns modernes : donner un bon pouvoir d’arrêt à courte distance, la dispersion des projectiles garantissant une certaine efficacité même sans viser.
Le canon évasé a toutefois une autre utilité, très pratique : le remplissage de l’arme est bien plus aisé, surtout à cheval ou sur un bâtiment bougeant sous la houle. Les tromblons vont équiper au XVIIème et XVIIIème les bâtiments de guerre, mais aussi les régiments de dragons anglais.
Dans ce dernier cas, le tromblon était en fait un pistolet au canon évasé, dénommé dragon. Ce nom provenait de la décoration de la bouche de l’arme, figurant souvent un animal mythologique, et l’arme a donné le nom au corps l’utilisant : les dragons.
On en comprend bien l’intérêt à cheval, à la fois au rechargement sur un animal en mouvement, et dans une mêlée. Dans la marine, on préférera les modèles un peu plus long, souvent avec des canons en bronze, sans doute pour limiter les problèmes de corrosion en milieu marin.
Ces tromblons seront bien entendu utilisés par nombre d’autres personnes, civiles ou militaires. Paradoxalement, il semble peu répandu en Amérique du Nord. Il va disparaître au milieu du XIXème siècle, avec l’avènement des armes à cadence de tir plus élevées, avec une exception de taille : la chasse au canard. Les canardières utilisées par les chasseurs ne sont rien d’autre que des… tromblons.
En anglais, il est nommé blunderbuss, déformation de deux mots hollandais signifiant tonnerre et tuyau ! On retrouve dans le terme français cette idée d’impétuosité, avec la racine trombe.
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