Soyons clairs : personne ne devrait vouloir perdre du poids, maigrir ou mincir pour plaire à quelqu’un ou pour suivre des idéaux de beauté bien souvent irréalistes. Cela étant dit, il est aussi vrai que si certains d’entre nous souhaitent un petit coup de pouce pour raffermir leur silhouette et éliminer quelques zones graisseuses que eux (seuls) jugent superflus, des techniques existent aussi.
Appelée aussi mésolift, la mésothérapie fait partie de la famille des soins ‘minceur’ pour le corps et pour le visage et propose une solution d’amincissement pour celles et ceux qui veulent éliminer des graisses localisées dans certaines zones du corps. Vous savez, ces petits bourrelets dont on arrive pas à se débarrasser même en faisant du sport et en adoptant un style de vie et une alimentation saine ? Nous sommes donc là pour vous parler de la mésothérapie.
La mésothérapie consiste à injecter des médicaments, des principes actifs, des vitamines ou des plantes dans la peau, au niveau de la zone à traiter. La mésothérapie consiste à injecter dans une zone voulue un cocktail de produits ciblés à visée esthétique, afin de dissoudre les graisses localisées. Cette injection superficielle est réalisée à l’aide d’une aiguille ou d’un pistolet injecteur électronique.
Les solutions injectées varient, mais comportent le plus souvent des vitamines couplées à des oligo-éléments, similaires à ceux qu'on peut trouver dans certains compléments alimentaires. En médecine esthétique, la mésothérapie offre de bons résultats pour la chute de cheveux (injection de traitements antichute), l’atténuation des ridules (injection de vitamines), la redensification de la peau et la régénération du derme (injection d’acide hyaluronique).
Cette technique est destinée à faire fondre la graisse et donc à mincir, elle agit au niveau de l'épiderme et aide à revitaliser et tendre la peau pour offrir une silhouette à l'aspect plus ferme et mince. Ventre, poignées d’amour, culotte de cheval…Vous aimeriez affiner certaines zones de votre corps ?
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La mésothérapie est ici utilisée pour favoriser la perte de poids, on parle alors de "mésothérapie esthétique" et elle n'est donc pas remboursée par la Sécurité sociale en tant que médecine alternative.
"Non, la mésothérapie ne fait pas maigrir. Cette méthode n’agit pas sur la masse grasse (stéatométrie). En revanche, elle est très intéressante pour la cellulite et la rétention d’eau qui est superficielle", pose d’emblée le Dr Alexandra Dalu, auteure de Les 100 idées qui vous empêchent d'aller bien (éd. Leducs) et L’assiette santé (éd. Flammarion).
En pratique, le médecin esthétique injecte des produits comme la caféine et la carnitine qui vont dégrader le gras en surface. "Ce gras va se retrouver dans le système vasculaire puis il va être dégradé via le foie et l’intestin. Résultat, les tissus sont tonifiés et les œdèmes drainés", poursuit le médecin esthétique. Dans le même temps, la mésothérapie favorise la réhydratation de la peau ainsi qu'une stimulation de son élasticité.
"Autrement dit, la mésothérapie se révèle très efficace pour atténuer la graisse de surface des capitons présente sur le ventre, les cuisses ou encore pour récupérer un galbe sur le mollet", analyse-t-elle. Toutefois, cela reste un traitement de surface qui nécessite plusieurs séances et devra parfois être réitéré au bout de quelques mois selon le profil du patient.
Pour perdre du poids, il faut avant tout consulter un médecin pour comprendre pourquoi on a grossi. "De nombreuses femmes ont une alimentation équilibrée et pratiquent une activité physique, mais ne parviennent pas à perdre du poids", informe le Dr Alexandra Dalu. Une maladie (hypothyroïdie, dépression, anxiété, diabète ou prédiabète, la prise de certains médicaments ou un dérèglement hormonal est peut être en cause.
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"Poser le diagnostic et prescrire un traitement adapté constitue donc la première étape dans un objectif de perte de poids. Ce traitement médical personnalisé doit impérativement être associé à la pratique d’une activité physique régulière, à un régime méditerranéen riche en fibres, au fait de diner frugal, de stopper le grignotage et les sodas et d’avoir un sommeil réparateur", résume notre experte.
"La mésothérapie peut cependant venir en complément d’une prise en charge globale du patient qui souhaite affiner sa silhouette tout en se traitant pour son surpoids. Par ailleurs, certaines patientes viennent pour de la mésothérapie anti-cellulite en étant minces, puisque la mésothérapie ne traite que la surface de la peau", conclut notre experte.
Ce soin médical anti-cellulite cherche surtout à améliorer l’aspect de la peau : peau d’orange, gonflements, capitons localisés. La mésothérapie existe depuis plus de 50 ans. Il s’agit donc de micro multi-piqures pratiquées à la main ou au pistolet sous la peau (dans le derme) avec de très fines aiguilles.
Parfois quelques bleus apparaissent au cours d’une séance mais ils s’estompent en quelques jours. Ils sont assez constants pour ce qui concerne l’aspect de la peau et les troubles circulatoires. La mésothérapie est surtout recommandée en cas de troubles circulatoires et de cellulites diffuses. S’il existe un excès de poids, il est utile d’associer la mésothérapie, pour potentialiser son efficacité, à un régime amaigrissant.
Après une première consultation avec votre esthéticienne, vous pourrez définir le nombre de séances dont vous avez besoin. En général et selon les cas, il faut compter entre 3 à 8 séances de mésothérapie pour une action efficace sur la cellulite et le raffermissement de la peau. Pour le premier traitement 6 à 12 séances à 7 jours d’intervalle sont nécessaires.
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Aujourd’hui, d’autres techniques plus puissantes (surtout sur la réduction du volume de graisse) ont vu le jour comme la radiofréquence anti-cellulite ou la cryolipolyse (traitement par le froid). Sur notre site vous trouverez plusieurs autres techniques permettant de lutter contre la cellulite.
L’électrostimulation pour maigrir est une solution thérapeutique reconnue scientifiquement efficace dans la prise en charge pluridisciplinaire non invasive de la perte de poids : les personnes en surpoids peuvent y adhérer facilement sans contrainte à la maison, au bureau, en extérieur... Le poids élevé limite la pratique sportive, ainsi que la survenue des douleurs et le manque de motivation.
Ainsi, les dépenses énergétiques augmentent via l’EMS. Ces conclusions sont renforcées par de nombreux cas cliniques et études contrôlées universitaires, à l’instar de celle d’O.Delabas. Ce dernier met en évidence l’efficacité de l’électrostimulation pour lutter contre l’obésité légère (surpoids) et modérée, associée à un rééquilibrage alimentaire individualisé et aux ultrasons.
Contraintes à la sédentarité et à la difficulté d’une reprise d’activité, les personnes en surcharge pondérale ou en obésité peuvent être atteintes de pathologies respiratoires, cardiaques, articulaires et maladies chroniques (diabète…) pouvant les limiter aussi dans certaines formes d’exercices cardio training aidant à maigrir. C’est en ces situations particulières mais importantes, que l’utilisation de l’électrostimulation prend tout son sens : elle se substitue aux exercices de renforcement musculaire et de résistance, à l’aérobie lors d’un régime alimentaire pour empêcher la perte de masse maigre de perte de poids tout en augmentant la mobilisation (sans avoir d’essoufflements, de courbatures, de mauvaises images de soi et de son corps,...).
Conjuguée aussi aux ultrasons ou aux percussions/vibrations du pistolet de massage, la stimulation musculaire offre une réponse optimisée sans risque de blessure et sans effet secondaire pour maigrir sans effet yo-yo.
C’est en 2011que la Haute Autorité de Santé (HAS) conseille l’approche thérapeutique multidisciplinaire suivante pour les patients en surpoids ou en obésité : éducation diététique, approche psychologique, suivi médical, activité physique,… Ensuite les chercheurs ont montré le rôle essentiel de l’électrostimulation pour traiter l’obésité et le surpoids, associés aux précédents conseils thérapeutiques de l’HAS, aux nouvelles méthodes thérapeutiques (comme l’utilisation des bottes de pressothérapie) ou seule en cas de stimulation abdominale.
Pour prévenir toute prise ou reprise de poids, consommer des aliments sains et variés (légumes, légumineuses, viande en quantité modérée, poissons, céréales semi-complètes ou complètes,…) cuisinés maison pour des repas équilibrés, de l’eau à volonté, tout en limitant les apports de sucre et de graisse totale (sans les supprimer !) est essentiel, ainsi que l’activité physique.
Certaines contre-indications sont à respecter : épilepsie, personnes portant un stimulateur cardiaque (pacemaker…), jamais sur le ventre des femmes enceintes, en présence d’une hernie ou d’une éventration. En cas de problème de santé ou de doutes, demandez conseil à votre médecin traitant. Prenez toujours le temps de lire la notice d’utilisation et de contre-indications.
| Caractéristique | Mésothérapie | Électrostimulation |
|---|---|---|
| Méthode | Injections de substances actives | Stimulation musculaire par impulsions électriques |
| Objectif principal | Améliorer l'aspect de la peau, réduire la cellulite | Favoriser la perte de poids, renforcer les muscles |
| Efficacité | Atténuation de la graisse superficielle | Réduction de la graisse abdominale, dépenses énergétiques |
| Nombre de séances | 3 à 12 séances | 5 séances par semaine pendant 12 semaines (exemple) |
| Contre-indications | Varie selon les substances injectées | Épilepsie, porteurs de stimulateur cardiaque, grossesse |
tags: #pistolet #minceur #avis #médical
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