Au programme de cet article : le Mac 50 ! Un véritable monument de l’armurerie française que j’ai manipulé des centaines de fois dans mon échoppe.
Le pistolet semi-automatique Mac 50 est né dans les ateliers de la Manufacture d’Armes de Châtellerault (MAC) et de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne.
Je me souviens encore de mon grand-père me racontant comment il avait reçu son Mac 50 lors de son service militaire.
Le Mac 50 dispose de plusieurs particularités techniques qui le rendent unique. Sa culasse reste en position ouverte lorsque le chargeur est vide, signalant clairement qu’un rechargement est nécessaire.
Avec sa course de détente de seulement 3 mm et un poids de départ d’environ 2,5 kg, le Mac 50 permet une précision honorable.
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Ce qui distingue le Mac 50 des autres pistolets militaires de son époque, c’est sa triple sécurité : blocage du percuteur, levier de sûreté et sécurité de chargeur.
J’aime beaucoup cette fabrication simple tout acier, avec des traces d’usinage visibles !
L’arme n’a pas un jeux disproportionné, contrairement à sa réputation (sans doute liée aux exemplaires fatigués).
Par contre la détente est assez dure et les organes de visée, taillés dans la masse, n’ont rien de conventionnel.
A l’intérieur de la culasse, on retrouve les 3 derniers chiffres du numéro de série.
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Le canon a un traitement de surface noir mat. Le canon n’est pas numéroté mais porte en dessous l’inscription 18-86, dont j’ignore la signification.
C'est pas un MAC 50, mais un MAS 50. Ou plus exactement un "Pistolet automatique modèle 1950", appellation réglementaire.
L’entretien du Mac 50 est relativement simple grâce à sa conception robuste. Sa platine amovible facilite grandement le nettoyage et les opérations de maintenance. Le remontage se fait dans l’ordre inverse.
Les Mac 50 étaient généralement livrés avec un étui en cuir, une baguette de nettoyage et un chargeur supplémentaire. Ces accessoires d’origine sont aujourd’hui recherchés par les collectionneurs.
Si vous envisagez d’acquérir un Mac 50, soyez attentif à l’état du canon et des rayures. Les exemplaires disponibles aujourd’hui proviennent généralement des surplus militaires et leur état peut varier considérablement.
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Bien que remplacé par des modèles plus modernes comme le PAMAS G1 (version française du Beretta 92) dans les années 1990, le Mac 50 continue d’occuper une place spéciale dans le cœur des amateurs d’armes françaises.
Dans mon armurerie, je vois régulièrement des tireurs sportifs qui préfèrent le Mac 50 pour les compétitions de Tir aux Armes Réglementaires (TAR).
Le Mac 50 représente une époque où la conception d’armes privilégiait la robustesse et la simplicité d’entretien plutôt que la capacité ou l’ergonomie.
Classé en catégorie B-1 selon la réglementation française, le Mac 50 est accessible aux tireurs sportifs et collectionneurs sous certaines conditions strictes.
Et bien que ce soit une arme que j'apprécie et avec laquelle j'ai toujours très correctement tiré (toujours plus de 90 sur 100 à 25m), on a un peu honte lorsque l'on croise des militaires alliés avec des armes bien plus modernes.
C'était un plaisir à démonter-remonter pour le nettoyage... Et en général je faisais des cartons corrects (en tous cas meilleurs qu'avec un Colt 45).
Pour les séries de 10 on avait 2 chargeurs graillés à 5 : on tirait 4 coups puis on changeait de chargeur pour tirer les 6 dernières, afin d'armer une seule fois, au début.
A la fin des année 2010 la plupart des unités en étaient équipées entraînant ainsi un retrait du MAC 50 dont la conception remonte au milieu des années 30 puisque conçu sur la base du PA 35S.
Le MAC 50 est une belle arme qui avait fait son temps.
Entre l'armée et la police, en munitions conventionnelles ou rechargées, j'ai dû tirer entre 12 et 15.000 cartouches avec cette arme, peut-être un peu plus, mais j'ai crainte de recevoir un arriéré d'impôts ...donc, un PA 9mm, chargeur 9 cartouches, simple action : j'en ai retenu d'abord qu'il s'agit d'une arme simple, efficace MAIS dangereuse, à la finition imparfaite et à l'ajustage assez flou....
Ce PA convient à toutes les mains de taille moyenne ; si trop petites, on ne le tient pas bien ; si trop grandes ou grassouillettes, la crête du marteau a très vite fait de vous rappeler à l'ordre en mordant cruellement entre le pouce et l'index ; la chose demande aménagement d'un "cushion" en cuir, qu'on fait tenir comme on peut ...
Au tir, disons que la précision est moyenne, sans plus : il faut en essayer entre trois et cinq pour en trouver un qui tire vraiment droit (pour un tireur) ; pour toutes les séries, la visée se prend à ras en bas du visuel à 25m, sauf pour les armes de série A....cette série a eu pour moi un intérêt certain : point visé = point touché : pour du tir de police, c'est top.
| Caractéristique | Détails |
|---|---|
| Fabricant | Manufacture d’Armes de Châtellerault (MAC) et Manufacture d’Armes de Saint-Étienne |
| Type | Pistolet semi-automatique |
| Calibre | 9mm |
| Sécurité | Triple (blocage du percuteur, levier de sûreté, sécurité de chargeur) |
| Chargeur | 9 cartouches |
| Catégorie | B-1 (France) |
tags: #pistolet #mac #50 #histoire #armurerie
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