La bombe de défense à gaz ou à gel est devenue un grand classique de la protection personnelle civile. Umarex commercialise aussi d’autres bonbonnes pour prolonger l’utilisation du pistolet et l’adapter aux circonstances. Une solution de défense adaptée à l’utilisateur urbain, ingénieuse et radicale dans son effet.
Ce modèle prend la forme d’un pistolet à canon basculant dans lequel s’insère une petite bonbonne de produit incapacitant à base de piment (Oleoresin Capsicum) mais aussi une lampe aveuglante de 200 Lumens. Le pistolet P2P PGS II utilise des bonbonnes Walther PGS GEL de 11 ml ou GAZ. La cartouche proposée avec le pistolet possède une vaporisation en gaz sous la forme d'une fine brume liquide qui contient par ailleurs une teinture UV incolore.
Pour visualiser en une seconde si l’arme est approvisionnée, une fenêtre de contrôle a été ménagée sur les deux faces du PDP. Léger et compact, le P2P PGS pourra se glisser dans votre poche ou votre sac à main sans inconfort.
Umarex propose une nouvelle version de son revolver de défense et d’entrainement HDR 50 T4E comportant un accessoire vraiment bien pratique, un laser ! La visée est encore plus simple et intuitive, élément capital dans une situation de stress. Le revolver HDR 50 T4E d’Umarex est un énorme succès commercial. Conçu à l’origine pour l'entraînement de forces de polices et armées, ce revolver est très vite devenu l’arme de défense des civils par excellence pour la maison. C’est une arme à létalité réduite, donc qui n’est pas prévue pour tuer un agresseur mais le repousser. Cette arme à CO2 est en vente libre aux personnes majeures et permet de tirer des projectiles de calibre 50, billes ou slugs.
Il est massif, imposant. La crosse du revolver HDR 50 T4E D’Umarex est entièrement fabriquée en matière synthétique très résistante. La crosse, le pontet et toute la partie avant est en polymère noir ! Seuls les pièces maîtresses, canon, mécanisme de blocage du barillet et pièces intérieures de ce dernier sont en métal ! Elle offre une bonne prise en main et une sensation de sécurité lors de son maniement. Pour autant l’arme n’est pas légère : 709 g avec le dispositif laser intégré.
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La poignée est de bonne taille, le grip n’est pas très prononcé, le granité de surface est un peu léger mais ne pose aucun souci. Le pontet est aussi confectionné en polymère. Nous disposons d’une hausse à cran carré et d’un guidon rectangulaire. Les deux sont noirs, sans décoration. Cela peut être le point faible de l’arme. Manque des inserts de couleur ou de fibre optique dans les organes de visée.
Umarex propose donc cette version avec laser intégré. Il est vraiment très bien intégré à l’arme. C’est un laser de classe 2 d’une puissance inférieure à 1 mW-650nm. Il ne faut pas le regarder en face bien entendu sous peine d'abîmer la rétine. Le commutateur d’allumage est un bouton poussoir traversant situé sous le canon. Il est très bien intégré à cette partie car il ne dépasse du fut. C’est esthétique mais il n’est pas facile de le trouver, surtout en pleine nuit ou dans le noir. Il est certes un peu strié en surface mais c’est très léger. En position allumée il ressort de l’autre côté de l’arme c’est ce qui fait qu’on le sent bien sous les doigts.
Le laser est réglable en hauteur et dérive pour ajuster le point de visée sur le point d’impact. Deux petits orifices accueillent une clé Allen fournie dans le pack pour effectuer ce réglage. Un petit arrêtoir situé au centre du rail Picatinny inférieur permet de sortir le dispositif laser et de changer les piles. Ce sont de petites piles bouton de type LR 41 qui alimentent ce laser.
Un bouchon strié pour une bonne prise en main se dévisse afin de pouvoir insérer la sparklette de CO2. Il suffit ensuite de revisser le bouchon muni d’un joint. Mais dans cet état l’arme n’est pas prête à faire feu. Il faut percuter manuellement la sparklette en tapant ce bouchon vissant avec le plat de la main ou contre un objet dur pour libérer le gaz CO2 contenu dans la cartouche et faire fonctionner l’arme ! Lorsque le gaz s’échappe un témoin en acier brillant sort de quelques millimètres sur le haut du col de la poignée pistolet vous indiquant clairement que la cartouche est percutée et que l’arme est prête. C’est ingénieux car cela permet de conserver le revolver HDR 50 avec une sparklette neuve chez soi, pleine et donc puissante et de ne la percuter qu’en cas de besoin réel. Il mesure 10,5 cm de longueur.
Le revolver HDR 50 est muni d’une détente avec un système de sécurité qui interdit tout départ involontaire. A l’image de certaines carabines et pistolet automatiques, un poussoir est situé au centre de la queue de détente et permet d’actionner cette dernière en appuyant simultanément sur le poussoir et la queue de détente. Si vous n’appuyez que sur le côté de cette dernière le coup ne part pas.
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L’installation de la sparklette de gaz se fait sans forcer. On revisse le bouchon, on percute avec le plat de la main la zone rouge située sous la poignée. Le témoin métallique sort bien. Pour alimenter l'arme, il suffit d’actionner une tige poussoir sur le côté gauche du canon pour pouvoir libérer le barillet. Une fois sorti, il est aisé de déposer les six balles de caoutchouc dans les logements prévus à cet effet.
Une barrière infrarouge nous a permis de mesurer la vitesse des billes à pleine charge et donc de calculer la puissance du revolver. Cette version, certes un peu plus chère que celle de base, offre un réel atout, surtout pour des personnes peu habituées au tir à l’arme de poing. Le bouton d’allumage du laser n’est pas assez proéminent à mon goût mais une fois en route, c’est une aide à la visée précieuse et surtout permettant de tirer beaucoup plus précisément !
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