Après l’arrivée de deux titres japonais majeurs et très attendus en ce début d’année, c’est au tour de Devil May Cry 5. Cet épisode signe le retour du duo Dante (le vrai) et Nero, tout deux accompagnés par un mystérieux personnage surnommé V.
L’histoire de Devil May Cry 5 prend place dans la ville de Red Grave, plusieurs années après les événements de Devil May Cry 4 (vous pouvez d’ailleurs vous y replonger grâce à sa musique, en découvrant son épisode de VGM dédié). Oui, si vous n’avez pas suivi, Capcom a récemment annoncé que Devil May Cry 2 n’était plus le dernier épisode de la chronologie, remplacé par le titre qui a introduit Nero.
Ce Devil May Cry 5 signe également le retour de Dante qui, je l’espère, n’a plus besoin d’être présenté. Bon, on va tout de suite mettre les points sur les i. La série Devil May Cry n’a jamais vraiment brillé pour son scénario ou sa narration. Et une fois n’est pas coutume, le scénario de Devil May Cry 5 ne sera pas le moteur principal de jeu. Cependant, on ne va pas bouder notre plaisir. La trame se laisse suivre sans difficulté, les personnages sont toujours aussi attachants et la mise en scène déboîte pas mal.
Au même titre, cet épisode signe le retour de pas mal de visages connus, même si tous ne sont malheureusement pas exploités à leur juste valeur (coucou Trish et Lady).
Devil May Cry est une série qui a toujours orienté son expérience de jeu principalement autour de ses mécaniques de combat, plus que tout autre élément. Sans surprise, le gameplay de Devil May Cry 5 est une totale réussite et s’inscrit sans aucun mal dans les beat’em up les plus jouissifs à apprendre à maîtriser.
Lire aussi: Test et Avis : Pistolet à Eau Électrique M416
Car oui, au premier abord, la jouabilité de ce DMC peut paraître lourde et pas franchement enivrante. En témoigne le retour que j’ai pu avoir de certains membres de la rédaction après l’essai de la démo jouable. Mais comme pour chaque épisode de la série, le gameplay vous demandera beaucoup de rigueur, d’entraînement et de mémoire pour apprendre et retenir les nombreux combos qui construisent le système de combat.
De plus, est-il nécessaire de rappeler que le credo de Devil May Cry reste de dégommer du démon avec style ? Toujours grâce à son système de notation pendant les combats, le jeu vous poussera à obtenir la meilleure note possible à la fin de chaque escarmouche. Comment améliorer cette note me direz-vous ? Enchaînez les combos et débarrassez-vous des démons avec toute la grâce et le style qui vous caractérise, pour faire grimper votre note de « D » à « SSS ».
Comme dit précédemment, on retrouve, dans cet épisode, trois protagonistes qui ont chacun leurs éléments de gameplay caractéristiques : Nero a ses Devil Breaker, Dante ses styles de combat (hérités de DMC 3 et 4) et ses différentes armes.
En ce qui concerne le jeune Nero, son gameplay est toujours aussi réussi. Le fait de pouvoir s’équiper de bras mécaniques aux capacités très différentes et souvent bien originales (oui le bras rocket, c’est de toi que je parle) est un pur plaisir puisque cela propose d’établir différentes stratégies.
En effet, vous pouvez par exemple vous équiper d’un bras qui ralentit le temps, d’un autre qui envoie une onde de choc ou de celui qui se transforme en foreuse. À noter que chaque bras dispose d’une compétence unique, beaucoup plus puissante, qui impliquera la destruction de ce dernier lors de son activation.
Lire aussi: Comprendre les balles de pistolet
Au final, la seule chose un peu déroutante est le fait qu’il est impossible de changer de bras à la volée, car au minimum trois peuvent être équipés au début d’un niveau. La solution pour changer ? Les détruire.
Passons maintenant au petit rookie de la bande. V a la particularité de faire appel à Griffon, Shadow et Nightmare, respectivement un oiseau, une panthère et un colosse démoniaque qui se battent à sa place. Ce jeu de marionnettiste demandera donc d’appuyer sur la touche correspondante au familier pour le faire attaquer et de se tenir à bonne distance pour esquiver les assauts ennemis.
Néanmoins, pour terminer un ennemi, c’est V qui doit s’en charger en exécutant la cible avec sa canne, demandant ainsi de se mettre un peu plus en danger par moments.
Enfin, Dante apporte dans ses poches le gameplay le plus jouissif que la série ait connu. Donnant la possibilité d’alterner entre quatre armes de corps à corps et quatre armes à distance, tout en autorisant le changement des styles (Gunslinger pour se spécialiser dans les armes à feu, Swordmaster pour le corps à corps, RoyalGuard pour parer les attaques des ennemis et Trickster pour être beaucoup plus mobile) pendant les combats (comme dans DMC 4). Dante est tout simplement un régal à prendre en main et à apprendre à maîtriser.
Mais au final, ce qui fait la force de ce Devil May Cry 5, c’est bien la rigueur et l’implication que son système de jeu demande au joueur afin d’être pleinement maîtrisé. Et je ne vais pas vous mentir, votre premier run ne sera qu’un tutoriel géant.
Lire aussi: Pistolets de traitement du bois
Devil May Cry 5 va sans aucun doute vous en mettre plein les yeux. Tournant sur le RE Engine de Capcom (qu’on a pu voir à l’oeuvre sur Resident Evil 7 et Resident Evil 2), le moteur démontre encore une fois son incroyable puissance et propose des graphismes toujours aussi magnifiques. Mais là où ce DMC fait fort, c’est bien au niveau de sa mise en scène et de ses animations.
Les cinématiques sont toutes très convaincantes et les personnages dégoulinent de classe et de style, proposant ainsi des moments déjà cultes dans la saga de par leur caractère complètement déjanté et impressionnant de violence. Néanmoins, le titre déçoit du côté de ses environnements, rarement inspirés.
Il faut savoir que le titre comporte pas moins de 20 niveaux et qu’il ne propose au final que de deux types d’environnements : la ville en ruine et les enfers. Enfin, la bande-son de Devil May Cry 5 alterne entre le très bon et le plus mitigé. Le sound design est de qualité, mais l’OST est un peu moins inspirée que les précédents épisodes.
Et je ne vais pas vous mentir, la possibilité de télécharger les thèmes de combat des anciens épisodes via l’édition deluxe m’a été d’un grand secours, n’ayant pas trouvé de quoi me satisfaire du côté de Dante et V.
Tenant autrefois une armurerie nommée ".45 Caliber Works", c'est notamment elle qui a créé les célèbres pistolets de Dante Ebony & Evory sur lesquels figurent la mention "For Tony Redgrave by .45 Art Works"... Vous voyez où on veut en venir ?
Dès la Mission 10 - Le réveil, vous aurez accès à quatre slots d'équipements où vous pourrez placer quatre armes de corps-à-corps ainsi que quatre armes de distance (image1). Important : Vous serez obligé de garder du début à la fin du jeu son épée ainsi que ses pistolets.
Devil May Cry 5 semble également se contextualiser dans une violence certaine. Outre la scène de démembrement qui ne fait pas dans la dentelle, cet opus semble signer le grand retour de l'hémoglobine dans la saga. Il faut dire que depuis le deuxième opus, le sang n'a plus jamais jailli comme auparavant, Capcom s'étant bien réservé quant au caractère survival/horror originel. Cette violence graphique va d'ailleurs de paire avec le cara-design du bestiaire, absolument immonde et putride pour ses ennemis basiques, rappelant de nombreux adversaires du premier et troisième jeu.
Chasseur de démons, mercenaire du paranormal, détective privé et Chasseur du Diable, Dante n’est pas un personnage ordinaire. Originellement conçue pour devenir Resident Evil 4, l’histoire n’a pas été gardée par Capcom pour la licence mais son développement était suffisamment avancé pour en faire un nouveau jeu à part entière.
Il existe tout de même une référence un peu plus précise pour la création du personnage de Dante. L’attitude arrogante et la tenue rouge sont les deux points clés qui définissent ce personnage « héroïque ». La couleur rouge est la couleur traditionnelle japonaise pour une figure héroïque. Et bien que Cobra soit un grand fumeur de cigare, Kamiya pense toujours que Dante a l’air plus cool sans cigarette.
Dante en cuir moulant. Dante en imper de cuir rouge qui flingue au jugé. Dante au fusil à pompe à la guitare électrique au téléphone qui mange sa pizza à la discothèque qui fait chauffer la piste à moto qui escalade les murs. Dante, Dante, Dante. Il n’y en a que pour lui.
La popularité s’est étendue aux animes en 2008. Une série d’animation japonaise de 12 épisodes raconte les aventures de Dante entre les événements du premier et du second jeu.
Les répliques et épées Devil May Cry séduisent de nombreux fans en quête d’objets fidèles à l’univers du célèbre jeu. Nos modèles des armes de Devil May Cry sont conçus pour refléter chaque détail emblématique du jeu. De plus, leur qualité de fabrication assure une durabilité appréciée par les amateurs d’armes de fiction. C’est pourquoi nos modèles rencontrent un tel succès auprès de la communauté. Ces modèles sauront répondre aux attentes des passionnés de jeux vidéo ou des collectionneurs avertis.
Parmi nos modèles, certaines armes emblématiques méritent une attention particulière. Nos répliques incluent ce modèle iconique, disponible à un excellent rapport qualité-prix sur repliquemangacine.fr.
En choisissant notre boutique, les fans peuvent se procurer ces pièces au meilleur prix sans compromis sur la qualité. De plus, tous nos modèles sont sélectionnées pour leur fidélité et leur finition irréprochable.
Vous pouvez utiliser ces pièces de collection selon vos goûts, vos habitudes ou votre univers de prédilection. Par exemple, de nombreux fans les exposent fièrement dans leur espace gaming, leur salon ou une vitrine dédiée. D’autres les utilisent activement lors de conventions, en les intégrant à leur cosplay pour incarner Dante avec réalisme.
En effet, chaque détail soigneusement reproduit vous plonge dans l’univers sombre et stylisé de Devil May Cry. Grâce à leur qualité visuelle, vous ressentez une immersion immédiate, que ce soit seul ou entouré de fans.
tags: #pistolet #Dante #Devil #May #Cry #histoire