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Les premiers pistolets sont apparus à l'aube de l'histoire des armes à feu. Les plus anciens pistolets connus ont été utilisés lors de la bataille de Towton en Angleterre le 29 mars 1461. D'une taille imposante et dotés d'un canon unique à chargement par la gueule et d'un système de mise à feu par mèche, rouet ensuite par silex, leur poignée était souvent dotée d'un lourd pommeau, la calotte, en métal qui permettait de se servir du pistolet comme d'une arme contondante après avoir tiré l'unique coup.

HYPOTHÈSES

Le Pistolet serait à l’origine du mot Tchèque « Pist’ala » où une autre version, viendrait de la ville de Pistoia en Italie.

On ne peut savoir avec certitude qui a inventé la poudre à canon, bien que beaucoup de pays la revendique. Il est généralement admis que la première mention écrite de la recette de la poudre soit apparue en Angleterre vers 1260.

La poudre à canon, appelée aujourd’hui « poudre noire », est relativement peu explosive. Enflammée à l’air libre, elle n’explose pas, mais brûle violemment. Enflammée dans un milieu clos, elle produit une pression modérée.

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Au cours de la mise à feu, la poudre noire produit, en raison des impuretés contenues dans le matériau de base, beaucoup de flammes et d’étincelles ainsi qu’un gros nuage de fumée grise.

L’expression « le brouillard de la guerre » vient du fait de cet immense nuage de fumée qui s’élève au dessus des champs de bataille.

Les premières armes à feu portables ne furent rien d’autre que des canons miniatures. Ils furent introduits vers 1380 et généralement appelés " bâtons à feu ". Ces armes étaient faites d’un canon en fer coulé (ou de douves de fer assemblées) fixé au bout d’une perche.

Vers 1411, le système de mise à feu fut aussi modifié en remplaçant le fer rougi par une mèche se consumant lentement (une amorce en amadou) maintenue dans un serpentin fixé sur le côté du canon. Un mécanisme à ressort fut ajouté à ce serpentin quelques années plus tard.De cette manière, le tireur pouvait viser la cible et faire feu en même temps en poussant sur un levier.

Bien que les découvertes initiales en matière d’armes à feu concernent plutôt les grandes armes (les canons), c’est à partir de ce moment que les plus grands développements techniques furent apportés aux armes portatives.

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La rayure des canons et les différents systèmes de mise à feu apparurent d’abord sur les armes portatives avant d’être appliqués aux canons.

La solution à ce problème fut apportée en Italie, au début du XVIe siècle, par Léonard de Vinci. Un mécanisme avec un ressort fut fixé contre l’arme. Les étincelles sont produites par le frottement d’un morceau de pyrite frottant sur une roue mise en mouvement par le relâchement d’un ressort.

Cette importante innovation permit de transporter une arme chargée et prête à faire feu n’importe quand. Cette invention permit désormais aux cavaliers de tirer d’une seule main.

La solution à ces problèmes fut inventée en Italie vers 1547 : la platine à chenapan. La platine à silex utilise toujours un bassinet rempli de poudre d’amorçage qui communique le feu à la charge principale par la lumière du canon.

La platine à silex est de conception plus simple que le rouet et donc, plus économique à produire. Sa fabrication ne nécessite pas le concours d’armuriers hautement qualifiés et expérimentés.

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Cette platine était plus fiable, d’un entretien facilité et passablement plus étanche à l’humidité. Cette platine constitua une importante amélioration et les armes à feu commencèrent à être produites en grandes quantités et déclinées en beaucoup de variations, depuis les petits pistolets de poche jusqu’aux armes à multiples canons.

Parmi les modèles emblématiques de notre collection, le pistolet à silex occupe une place toute particulière. Utilisé entre le XVIIᵉ et le début du XIXᵉ siècle, il fut l’arme de poing incontournable des duels, des champs de bataille napoléoniens et des explorateurs.

Ce type d’arme fonctionne grâce à une étincelle générée par une pierre de silex frappant une platine en acier, ce qui enflamme la poudre noire.

En premier lieu, la société Denix, fabrique des reproductions d’armes depuis 1967. Principalement exportatrice, elle travaille dans plus de 40 pays.

Son système de fonctionnement est une étincelle produite par une pierre de silex, qui frappe une platine en acier. Ensuite, le pistolet à percussion, inventé au début du XIXe siècle. Il remplace le pistolet à silex.

Évolution et Types de Pistolets

Au XIXème Siècle, l'apparition du révolver, arme de poing à barillet, changea radicalement la donne car il offrait la possibilité de tirer successivement plusieurs coups sans recharger.

Le Révolver trouverait son origine du verbe anglais Torevolve qui traduit parfaitement le mouvement de rotation du barillet de cette arme qui présente une nouvelle munition en face du canon.

À la toute fin du siècle les premiers pistolets à répétition automatique, dits « semi-automatiques », font leur apparition, mais il faudra attendre le début du XXème Siècle pour obtenir les premiers modèles fiables.

Pendant presque tout le XXème Siècle, l'Europe a produit plus de pistolets que de revolvers (les plus connus des modèles furent le Modèle 1892 de Saint-Étienne et ses copies espagnoles, des Webley et des Enfield Britanniques , puis dans les années 1960-1970 les Barracuda de la FN Herstal et le Manurhin MR 73 ).

La fin du XXème Siècle a vu des progrès considérables en matière de fiabilité des pistolets et des munitions, notamment grâce à de meilleurs matériaux et à un usinage plus précis et régulier.

Chaque année, l’industrie de l’armement rivalise toujours d’imagination pour créer de nouvelles armes plus novatrices. Mais connaissez-vous les origines des armes à feu ? Dans cet article, nous vous proposons de suivre la chronologie de l’évolution des armes.

Le canon rayé a été inventé par l'officier français Claude-Étienne Minié au XIXe siècle. L'invention des armes est le résultat de contributions de différentes personnes à travers l'histoire.

Exemples de Modèles Historiques

Révolver Le Faucheux

En 1868, La Marine souhaite passer une commande avec Eugène Lefaucheux, pour 4000 revolvers supplémentaires, du type 1858. Elle ne s'adresse pas aux manufactures d'état, car elles sont surchargées de travail.

Lefaucheux, qui prépare déjà des armes à cartouche à percussion centrale propose à la commission d’artillerie de Vincennes un prototype de son futur modèle 1870.

Révolver Modèle 1873

Le revolver modèle 1873 fut la première arme de poing moderne de l’armée française. Fabriqué par la manufacture d’armes de Saint Etienne de 1873 à 1890. Bien que remplacé par son successeur, le modèle 1892, il fut encore très largement utilisé pendant la grande guerre de 14/18.

Il fonctionne en double et simple action. Sa capacité est de 6 coups. Calibre : 11m/m

Au début de la guerre, les revolvers d'ordonnance modèle 1873 et 1874 sont réservés aux hommes de troupe non pourvus d'un fusil, d'une carabine ou d'un mousqueton. Cela regroupe toutes les unités qui ne sont pas directement au combat.

Le revolver d'officier modèle 1874 est un revolver 1873 allégé . Même système et même cartouche mais le barillet comporte des cannelures longitudinales et raccourcies autant que la longueur de la cartouche l'autorise.

Pistolet Le Français

De 1913 à 1969, Manufrance produisit et vendit son pistolet Le Français en plusieurs calibres et versions. Vendu essentiellement en France, son principal marché fut le grand public français mais aussi utilisé par certains officiers de l'armée de terre française (durant la drôle de guerre) 1 Le Français Poche, 1 Le Français 7,65 et 1 Le Français Policeman.

Pistolet Ruby

Le pistolet Ruby est un automatique fabriqué pendant la première guerre mondiale et essentiellement utilisé par l’armée française.

Ainsi en plus des revolvers 1873 et 1892, l’intendance décide enfin de s’équiper. Les états-unis sont trop chers, la Belgique est envahie, ne restent que les micro-manufactures d’armes au Pays Basque, à la réputation « cheap ».

C’est ainsi qu’une myriade de petits ateliers familiaux vont produire des pistolets automatiques « Type Ruby » tous incompatibles entre eux car fabriqués à l’unité sans respect de cotes, aucune pièce n’est interchangeable, pas même les chargeurs, chaque pistolet a son chargeur et c’est tout.

Pistolet MAC modèle 1950

Le MAC modèle 1950 est un Pistolet Semi Automatique développé à partir de 1946 dans le cadre du programme du 30 octobre relatif au remplacement des trop nombreux modèles d'armes de poing en dotation dans les armées françaises par un modèle unique.

La Manufacture d'armes de Châtellerault fabriquera 221 900 exemplaires de mars 1953 à juin 1963 avant que la production ne soit reprise par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne qui en fabriquera 120 000 de novembre 1963 à avril 1978 . Cette arme est toujours en service dans les forces armées françaises, où elle est couramment appelée « PA » pour « pistolet automatique.

Principe de fonctionnement : court recul du canon par action directe des gaz permettant le mouvement vers l'arrière de la culasse éjectant l'étui vide du coup parti, le retour vers l'avant s'effectuant grâce à la décompression du ressort récupérateur, chambrant à nouveau un coup complet prélevé sur le chargeur contenu dans la poignée. L'arme est pourvue d'un arrêtoir de culasse la maintenant ouverte en position arrière au dernier coup.

Pistolet Glock

En 1980, l’armée autrichienne souhaite trouver le remplaçant au Walther P38. Héritage de la Seconde Guerre mondiale, le modèle était dépassé. Elle lance donc un appel d’offre pour le remplacer.

Sans la moindre expérience dans la conception des armes à feu, Gaston Glock répond tout de même à l’appel. Elle doit être simple, robuste et performante. Cela étant, plutôt que de partir d’une arme ou d’une architecture déjà existante, Mr.

Après des nombreux échanges avec des experts en armes, il comprit que la caractéristique principale de cette nouvelle arme était la simplicité ! Après deux ans de développement, le pistolet semi-automatique Glock est né !

Il est constitué d’une carcasse en polymère et d’un système Safe Action (breveté). Le Glock “17” original qui fut adopté par l’armée autrichienne était une révolution, sa conception est un ensemble d’une trentaine de pièces, dont plusieurs en polymères.

En 1982, le pistolet est officiellement adopté comme arme de dotation sous l’appellation Pistole 80 (P80) par l’armée autrichienne en surpassant huit autres modèles tels que les SIG Sauer P220 et P226, le Beretta 92SB-F.

Armement de la gendarmerie : des années 1900 à 1940

À la fin du XIXe siècle, la gendarmerie est équipée d’armes conçues au lendemain du désastre des armées impériales, puis républicaines, lors de la guerre de 1870-1871.

Deux ans après la victoire des États allemands, les armées françaises se voient enfin dotées d’un arsenal léger performant. Citons les revolvers 1873, puis 1874 ainsi que l’adoption du système Gras en remplacement des Chassepots.

Passant après les corps de troupe, la gendarmerie doit encore patienter deux à trois décennies pour pouvoir rivaliser avec ses homologues étrangers en matière de moyens.

Mais surtout, ces nouvelles armes permettent, pour un temps, de jouer à jeu égal avec les hors-la-loi qui n’ont pas besoin d’attendre le bon vouloir des politiques et des budgets supplémentaires pour améliorer leur arsenal.

La guerre de 1870 a révélé toutes les carences des armées françaises. En 1874, le « merveilleux » Chassepot tire sa révérence au profit du fusil présenté par le capitaine Gras. Un des points novateurs est l’abandon de la cartouche en papier au profit d’une cartouche métallique.

En raison d’impératifs économiques, la culasse est celle du Chassepot, quelque peu modifiée. La boîte de culasse est aménagée afin de permettre le passage du levier d’armement, ainsi que le chargement et le déchargement de l’arme. La culasse mobile, quant à elle, est dite à verrou.

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