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Un pistolet à colle chaude permet de coller avec grande précision plusieurs types de matériaux : bois, carton, cuir, textile ou autre. Mais pour une utilisation optimale de cet outil, il vaut mieux en connaître son mode d’emploi. En complément de la notice, voici les points essentiels de son maniement.

Charger votre pistolet à colle

À moins d’avoir un appareil sans fil, la première étape consiste à brancher votre appareil sur une prise électrique. Veuillez introduire la colle en bâtonnet solide par l’arrière du pistolet. Celle-ci peut être spécifiée selon les objets à assembler. Sinon, les colles thermofusibles universelles collent à peu près tout. Vérifiez que le bâton et le trou de recharge ont le même calibre. Si la colle ne passe pas toute seule, c'est qu'il y a un problème, évitez de forcer. Une fois la tige de colle en place, appuyez sur la gâchette pour qu’il y soit fixé.

Appliquer la colle

Vous sentirez grâce à la chaleur du pistolet que celui-ci est prêt à l’emploi. Une centaine de degrés Celsius tout de même sont nécessaires pour faire fondre le produit collant, alors faire très attention à ne pas vous faire brûler. Tenez à disposition votre objet à coller. Approchez la pointe de votre outil de la surface d’application. Appuyez sur la gâchette en faisant des mouvements lents selon le sens du collage souhaité. Le produit chauffé colle instantanément, alors joignez rapidement les deux parties de l'objet à assembler. Retenez et appuyez dessus quelques instants.

À la fin de vos travaux

Pour arrêter la machine, il suffit de débrancher l’alimentation électrique. Une fois vos collages terminés, veuillez avoir le réflexe de garder la tête de celui-ci net de bavure avant de le ranger. Un pistolet à colle chaude ne se nettoie jamais chaud. Attendez que l’appareil soit froid avant d’enlever tout autre surplus de colle sur la buse.

Le pistolet à colle est un allié de choix pour les professionnels du bâtiment et les bricoleurs expérimentés. Cet outil polyvalent offre la possibilité d'appliquer de la colle avec précision et contrôle, garantissant ainsi une adhérence optimale et des résultats durables.

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L'endroit où le mastic-colle sera appliqué (abrité ou non) aura une influence sur le choix du produit. Lors de l'utilisation de colles acryliques, il est important que l'un des deux supports soit poreux, tel que le béton, la brique ou le bois, pour permettre à la colle de sécher correctement et d'adhérer efficacement.

De plus, certains mastics à multi-usages offrent une grande liberté de choix en fonction de l'utilisation souhaitée. C'est le cas, par exemple, du Sikaflex®-11 FC Purform® proposé par Sika, un mastic-colle élastique polyvalent offrant de nombreux avantages pour les professionnels du bâtiment et les particuliers.

Colle Néoprène : Une Alternative Pour le Bricolage

Dans le cadre d’un plaquage ou d’un assemblage multi-matériaux, la colle néoprène reste la plus prisée. C’est pourquoi elle est devenue l’alliée incontournable de tous les bricoleurs. La colle néoprène se caractérise par sa forte adhérence. Appelée également colle de contact, elle est utilisée pour fixer des panneaux métalliques, des stratifiés, des placages ou encore des mousses plastiques. Il s’agit d’une excellente alternative lorsqu’il n’est pas possible de clouer ou de visser un support.

Cette colle est très appréciée dans l’univers du bricolage car elle préserve la souplesse du matériau et peut être utilisée même sur de très grandes surfaces. Dans le commerce, elle est vendue sous différents types de formats. En usage domestique, le modèle en tube fera largement l’affaire. La colle néoprène est aussi disponible sous deux textures différentes. D’une part, il existe celle en gel qui ne coule pas et qui est utilisée principalement sur les faux-plafonds ou les surfaces verticales.

Une fois la bonne colle choisie, la prochaine étape consiste à coller le matériau en lui-même. Mais avant, assurez-vous de bien nettoyer le support et de laisser sécher si besoin est. Car vous aurez beau avoir une colle très adhésive, sa capacité sera limitée sur une surface encrassée ou humide. Ce point contrôlé, enduisez les deux surfaces du produit à l’aide d’une spatule ou d’un pistolet. N’oubliez pas de porter un masque protégeant votre nez et votre bouche pour ne pas respirer les émanations de solvants. Patientez entre 5 à 15 minutes. Touchez le support pour vérifier que la colle ne suit plus votre doigt. Si c’est bien le cas, passez au collage des deux surfaces. Exercez une forte pression quelques secondes. Normalement, vous devrez attendre trois jours avant que la prise ne soit définitive.

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La colle néoprène possède de nombreux atouts. Mais elle présente aussi certains inconvénients qu’il faut à tout prix prendre en considération. Tout d’abord, elle a du mal à résister à l’humidité, ce qui fait qu’elle est déconseillée sur les surfaces extérieures. Ses capacités sont limitées sur quelques matériaux comme le polystyrène, le PVC souple, le polypropylène ou encore le polyéthylène. Polluante et irritante, cette colle doit systématiquement être employée dans un endroit bien aéré. Attention, soyez attentif lors du choix du produit. Il existe des colles type néoprène vendues dans le commerce qui n’ont rien à voir avec la colle néoprène en elle-même. La composition des deux produits est différente. Cette confusion peut vous amener à choisir la mauvaise colle, celle dite « de type néoprène » pouvant être moins chère mais peu efficace.

La Controverse Autour de l'Émoji Pistolet

Les émojis sont devenus un moyen populaire d'exprimer des émotions et des idées dans les communications numériques. Cependant, derrière ces petits pictogrammes se cachent parfois des messages bien plus sombres ! Ils peuvent dissimuler des codes secrets, être utilisés par les jeunes pour parler de sujets sensibles, ou même servir d’armes de cyber-harcèlement. Parmi eux, l'émoji pistolet suscite des interrogations quant à son interprétation et son utilisation.

Les origines des émojis

Pour comprendre les enjeux de cette polémique, il faut revenir aux origines des émojis. Ces petits pictogrammes sont nés au Japon à la fin des années 1990. Inventés par Shigetaka Kurita, ils visaient à faciliter la communication émotionnelle dans les SMS.

Les premiers émojis, inspirés des mangas et des pictogrammes, ont été conçus en 1997 par Shigetaka Kurita, un informaticien japonais travaillant pour un opérateur de téléphonie mobile. Ils servaient alors à communiquer des informations sur la météo ou à partager ses émotions via les bipeurs - ces dispositifs, largement utilisés dans les années 1980 et 1990, permettaient d’envoyer de très courts messages.

Bien que son invention n’ait jamais été brevetée, l’informaticien a vu ses 176 premiers émojis rejoindre les collections du Museum of Modern Art (MoMA), à New York, en 2016.

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Le rôle du Consortium Unicode

Mais qui décide quels émojis intègrent nos claviers ? C'est là qu'intervient le fameux Consortium Unicode. C'est le Consortium Unicode qui est aux commandes. Au cœur de cette mission : le Unicode Emoji Subcommittee.

Le Consortium Unicode joue donc un rôle crucial. Il détermine non seulement quels nouveaux émojis seront créés, mais aussi leur apparence.

La liste officielle des émojis est rigoureusement gérée par le consortium Unicode, une organisation internationale à but non lucratif qui réunit les plus grandes entreprises de la tech, d’Apple à IBM en passant par Microsoft. Elle reconnaît 1 600 émojis compatibles avec tous les systèmes. La raison de cette centralisation est simple. Chaque image étant associée à un code, il convient de les harmoniser afin qu’un utilisateur de Google, par exemple, puisse envoyer un émoji sur un téléphone Apple et que le visuel reçu soit similaire à celui de la plateforme. Sinon, les malentendus seraient innombrables ! C’est également le consortium qui étudie chaque année les demandes de nouveaux émojis et évalue leur portée universelle.

Ces propositions sont ensuite examinées par le sous-comité selon des critères stricts tels que la compatibilité, la fréquence d’utilisation prévue, et la diversité.

Pour rappel, la plupart des émojis qui y sont apportés sont gérés par le Consortium Unicode et son sous-comité Unicode Emoji. Il existe un sous-groupe chargé de la maintenance des emojis, y compris leur ajout, leur modification et leur suppression.

Évolution de l'émoji pistolet

Il y a quelques années, l'émoji "pistolet" a été remplacé par un émoji "🔫" (jouet). Un changement peu anodin... En effet, le consortium Unicode avait officiellement changé l'émoticône original en 2018, celui-ci ayant cédé sa place au pistolet à eau nettement moins controversé et létal. Il avait au passage renommé l'émoji.

Cette décision avait été suivie par l'ensemble des plateformes, Apple l'ayant d'ailleurs fait bien avant tout le monde en 2016 !

Selon le site américain Buzzfeed, le Consortium Unicode, l'organisme qui valide les nouveaux emojis, a finalement choisi de retirer le fusil de la liste définitive. Une décision qui aurait été largement influencée par Apple et Microsoft, deux des plus grandes compagnies qui composent le Consortium Unicode. D'après une source de Buzzfeed, c'est Apple qui a entamé les discussions pour retirer l'emoji controversé, alors que le processus d'encodage du Unicode 9.0 avait été effectué.

"Personne dans la pièce ne s'est opposé à la proposition d'exclure le fusil", précise le site américain.

Au mois d'octobre 2015, déjà, des voix s'élevaient contre l'introduction d'un tel emoji. "Ce serait choquant pour bien des personnes qui ont été blessées ou affectées par des incidents liés aux armes.

"Cela dérange certaines personnes que nous incluiions un fusil parmi les emojis, mais nous avons choisi de le faire en raison des Jeux olympiques", s'était alors justifié Mark Davis, le président du Consortium Unicode, auprès du New York Times.

Quand Apple a souhaité rendre moins agressif son revolver, après une nouvelle attaque dans une école américaine en 2016, elle l’a remplacé par un pistolet en plastique. Mais pas les autres opérateurs. Un enfant pouvait donc adresser un symbole inoffensif à un camarade pour l’inviter à jouer, mais son destinataire, sur une autre marque de téléphone, recevoir une arme.

Le retour du pistolet réaliste sur X

La décision d'Elon Musk de modifier unilatéralement l'émoji pistolet sur X.com vient bousculer ce système. Elle montre que les réseaux sociaux peuvent s'affranchir des standards établis. Une liberté qui pourrait ouvrir la voie à une fragmentation des émojis selon les plateformes.

Mais en juillet dernier, le réseau X, sous la houlette d’Elon Musk, a fait machine arrière et réintroduit le Colt M1911.

Il semblerait donc que le réseau social d'Elon Musk (ou tout simplement ce dernier) a décidé de revenir en arrière en proposant cette représentation assez réaliste d'un Colt M1911 ! Ce changement n'est pas à prendre à la légère, vu la récente tentative d'assassinat de Donald Trump et l'histoire des États-Unis -où la détention et l'utilisation des armes à feu fait débat.

Pour le moment, il faut passer uniquement par la version web de X pour pouvoir le trouver et/ ou utiliser. On notera d'ailleurs que, dans l'outil recherche intégré de la plateforme, c'est toujours le nom de pistolet à eau qui apparait. Les applications sur ordinateurs ou smartphone n'ont pas encore été mises à jour.

Interprétation et contexte

Les emojis sont néanmoins parfois difficiles à interpréter. Imaginons un instant qu’un utilisateur d’Apple envoie cet emoji pistolet à eau pour faire une plaisanterie. «Cela pourrait entraîner une confusion sur les différentes plateformes, écrit encore Business Insider. De plus, si l’initiative est louable, il ne s’agit qu’une goutte d’eau dans le débat sur les armes. Ce choix d’Apple pose également des questions sur l’actualisation des emojis: faut-il interdire le changement des dessins une fois établis? Faut-il les mettre au goût du jour pour coller aux évolutions de la société?

Avec l'émoji aux yeux ronds, voyez-vous un personnage étonné, gêné, choqué? L'interprétation pourrait tout changer dans un tribunal. Un émetteur et un destinataire d'émoji peuvent tout à fait voir des représentations très différentes du même symbole. Et donc avoir des interprétations totalement différentes. Mais jusqu'alors, un émoji pistolet à eau envoyé depuis un Iphone était reçu comme la représentation d'un véritable pistolet sur un smartphone Android.

Elles pointent les difficultés de compréhension de ces émojis, qui selon elles peuvent modifier le message. "Le contexte est (…) essentiel pour traduire les intentions de l'expéditeur. Indices ethniques, de genre et liés à la diversité dans la sélection des émojis, leur ordre par rapport aux autres icônes, leur nombre et leur répétition et la nature du texte ou des acronymes qui les accompagnent colorent le sens des messages." Elles recommandent la création d'un espace juridique distinct où des spécialistes du langage numérique pourraient assister les juges afin d'évaluer la pertinence de ces émojis en tant que preuve.

Des significations cachées

Pour la plupart des gens, un emoji est un visage souriant ou un cœur battant égayant un texto. Des dealers sur le dark net aux adeptes de Daech, tous les groupes criminels font désormais appel aux emojis dans leurs communications. Chez les terroristes du groupe État islamique, un cœur accompagné d'une colombe représente le martyr. Dans la traite d'êtres humains, le symbole de la couronne est utilisé pour confirmer que la victime est sous la garde d'un gang ou au domicile d'un trafiquant. L'utilisation la plus créative des emojis revient sans nul doute aux trafiquants de drogue. Le brocoli et les arbres servent à commander de la marijuana, le bonhomme de neige de la méthamphétamine et le poisson-globe, de la cocaïne.

Implications juridiques

Attention, vos textos pourraient vous envoyer derrière les barreaux. Plus particulièrement les émojis - ces petites icônes qui représentent personnages, émotions, animaux, légumes et à peu près tous les objets du quotidien - qui agrémentent SMS et publications sur les réseaux sociaux. Aux États-Unis, l'évocation des émojis dans les décisions de justice explose.

"Comme pour n'importe quelle technologie émergente, notre système judiciaire aura besoin d'une période de transition."

"Les émojis ne sont qu'un autre type de communications non verbales non textuelles que les tribunaux doivent interpréter", assure sur son blog ce spécialiste du discours sur internet. Il regrette que trop souvent, les juges préfèrent les ignorer, comme s'ils ne faisaient pas partie intégrante du message. C'est également le cas la plupart du temps de ce côté-ci de l'Atlantique.

En France, les émojis font encore assez peu pencher la balance dans les tribunaux. Mais cela ne saurait tarder. "Il n'y a pas de jurisprudence et l'émoji n'est pas toujours l'élément le plus décisif pour les magistrats, certains sont encore un peu old school, explique à BFMTV.com Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris. Mais depuis quatre ou cinq ans, cela commence à être pris en compte."

Selon cet avocat, un émoji pistolet, couteau ou bombe est bel et bien un élément incriminant, au même titre que des menaces écrites. Il va même plus loin. "C'est la même chose qu'une balle expédiée dans un petit cercueil en bois. L'envoi d'émojis n'est pas anodin et peut vous mener au tribunal." Mais il précise que ces derniers doivent s'inscrire dans un contexte. "Une icône de pistolet, toute seule, ne sera pas suffisante mais reliée à d'autres éléments menaçants, cela exprime clairement une intention malveillante."

Il lui est déjà arrivé de plaider de tels cas."Dans le cadre d'un divorce, un des époux envoyait des messages à l'autre pour le dénigrer. Il avait pris le soin de les agrémenter d'émojis, ce qui était un élément à charge supplémentaire. Dans les affaires de menaces, c'est très courant. Un couteau, un pistolet, pour nous c'est du pain béni."

Exemples de jurisprudence

C'est ce qu'il s'est passé à Pierrelatte, dans la Drôme, en 2016. Un homme a été condamné pour des menaces de mort sur son ancienne compagne, à l'époque mineure, à six mois de prison dont trois ferme. Parmi les nombreux messages qu'il lui avait envoyés se trouvait un émoji revolver. Si le tribunal correctionnel de Pierrelatte a tranché en ce sens, il est parfois bien difficile d'y voir clair tant les émojis peuvent être sujet à diverses interprétations. The Wall Street Journal relatait une réunion au sein d'un grand cabinet d'avocats américains, à Atlanta, afin de déterminer ce que l'émoji "visage pas amusé" signifiait réellement. La réunion ne leur a pas permis de se mettre d'accord: chacun des participants avait sa propre explication.

Outre-Atlantique, en 2016, une adolescente de 12 ans a été poursuivie pour avoir menacé son collège dans un message contenant une suite d'emojis: un revolver, un couteau et une bombe. Ils ont été considérés comme des preuves suffisantes pour lancer la procédure judiciaire. Autre exemple dans le Michigan, un juge a estimé que cette succession de caractères ":-P" -qui représente un personnage tirant la langue- "n'altérait pas matériellement la signification" des messages dans une affaire de harcèlement. Le harceleur a été condamné.

En Israël, dans une affaire de location immobilière annulée, un couple a été condamné il y a deux ans à dédommager un propriétaire à hauteur de 2000 euros pour ce message: "Bonjour, nous voulons la maison. Nous avons juste besoin de discuter de quelques détails", accompagné des émojis visage souriant/rougissant, danseuse de flamenco, deux femmes déguisées en lapin, signe de la victoire, écureuil et bouteille de champagne. Le vendeur avait retiré l'annonce pensant que l'affaire était faite, mais les potentiels acheteurs s'étaient finalement rétractés. Le tribunal a estimé que cette succession d'émojis valait consentement.

Cyber-harcèlement et "raids numériques"

Ce détournement d’émojis devient une tactique redoutable qui permet d’échapper aux modérateurs… et aux parents ! Si vous découvrez des émojis qui vous semblent suspects sur les comptes de vos enfants, ne paniquez pas mais ouvrez le dialogue pour comprendre ce qu’ils font et pourquoi !

Coordonnés, certains utilisateurs des réseaux sociaux réalisent des « raids numériques » sous des publications ciblées, avec lesquelles ils expriment un violent désaccord. Sous les publications de célébrités LGBT+, féministes, ou encore d’influenceuses qui seraient jugées « trop grosses », « sans poitrine », « trop ci », « sans ça », par des internautes malveillants, mais aussi, sous des publications de victimes présumées de personnalités publiques, il n’est pas rare de voir des émojis plus verts que jaunes, car « en train de vomir ». Ou encore celui qui représente un tas d’excréments. C’est même systématique pour certaines communautés d’internautes ouvertement homophobes, par exemple.

Slate avait alors indiqué à ses abonnés « subir une attaque des masculinistes ». Mais que signifie « flooder », au juste ? À l’origine de cette pratique ? Un YouTubeur, Greg Toussaint, suivi à ce jour par plus de 270 000 abonnés, avec une idée bien précise en tête : distribuer des médailles aux meilleurs « gauchistes ». Pas besoin de mots injurieux pour que ces messages d’émojis répétés soient interprétés par le droit français comme du cyber-harcèlement de meute.

Mesures contre le cyber-harcèlement

La loi n°2018-7031 du Code pénal a été modifiée en août 2018, afin de lutter contre ces cas de « raids numériques ».

Du côté d’Instagram, en France, le réseau social a fait appel à l’association Génération Numérique, qui lutte contre le cyber-harcèlement. Au printemps 2021, ils ont annoncé avoir dressé, ensemble, une liste de mots, d’expressions, mais aussi d’émojis, considérés comme injurieux. Et cette liste noire pourra être personnalisée par l’utilisateur lui-même. Tel un filtre anti-harcèlement, qui s’adapte à différents cas et contextes.

Et parmi elles : « Il est interdit de publier, télécharger, diffuser en direct tout contenu qui encourage le harcèlement coordonné », ou encore, « tout contenu qui présente un préjudice ou une intimidation délibérée, comme le cyberharcèlement ou le trolling », mais aussi « les commentaires, émojis, textes ou autres contenus à caractère sexuel utilisés pour voiler ou suggérer la nudité ou l’activité sexuelle d’un mineur » et « tout contenu qui simule une activité sexuelle avec un autre utilisateur, soit verbalement, soit sous forme de texte (y compris les émojis) ».

« Y compris les émojis », assène le réseau social des plus jeunes, ne laissant aucune place au doute. Ce qui nous semble rassurant.

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