Le domaine des dessins et des arts a connu d’énormes avancées au fil des années grâce à des outils aussi révolutionnaires qu’utiles, parmi lesquels s’inscrivent les aérographes. Partis d’une technique appelée l’aérographie, ces outils se déclinent en plusieurs sortes, et nécessitent des conditions strictes d’utilisation pour un résultat optimal.
Quel aérographe choisir parmi la multitude de produits proposés sur le marché ? C’est une question que l’on me pose souvent et je comprends que, pour quelqu’un qui débute, la tâche est loin d’être aisée ! Avant de pouvoir choisir, il faut connaitre !
L’aérographie est une technique de peinture fondée sur l’utilisation d’un pistolet conçu à cet effet. L’aérographe est tout simplement l’outil permettant de réaliser l’aérographie. La méthode repose sur un principe simple. La manipulation de la gâchette permet d’insuffler soit de l’air, soit de la peinture sur n’importe quelle surface.
Il est utilisé pour dessiner des fresques sur les murs, mais aussi pour des illustrations sur du papier ou sur du tissu. Lorsque la peinture est remplacée par du colorant alimentaire, on peut utiliser l’aérographie pour décorer des gâteaux. L’aérographe repose sur deux composantes essentielles : l’air et le médium.
L’air permet de vaporiser le médium. On entend par médium, le produit utilisé pour réaliser l’œuvre. Il peut s’agir d’une huile, d’une encre ou encore d’une peinture. Le produit est donc vaporisé par de l’air comprimé.
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La pulvérisation qui caractérise l’aérographe se fait par un mécanisme précis. Le bon maniement de la gâchette est requis lorsqu’on souhaite utiliser un aérographe. Il en existe deux sortes : les aérographes à simple action et les autres dotés d’un mécanisme de double action. Ces derniers sont d’ailleurs de plus en plus utilisés de nos jours.
On les appelle « simple action » parce qu’en actionnant leur bouton poussoir, ils libèrent à la fois de l’air et de la peinture sans aucune modulation possible.
Ici, la même gâchette peut permettre d’activer le débit d’air et de peinture. En effet, selon le sens dans lequel vous manipulez la détente, vous actionnez l’un ou l’autre. Lorsque vous appuyez sur la gâchette dans la position verticale, c’est-à-dire vers le bas, l’appareil produit de l’air. En fonction de la pression exercée, le débit peut être faible ou élevé. Tirée à l’horizontale, la gâchette permet à l’aérographe d’éjecter de la peinture.
Une gâchette remplace le bouton poussoir. Sur certains aérographes double action, il y a une molette à leur extrémité. Cette molette sert à doser précisément l’arrivée de peinture dans la buse en empêchant la gâchette de reculer plus loin que voulu. En vissant ou dévissant cette molette en cours de pulvérisation, vous bloquez l’arrivée de peinture à un certain débit.
Leur différence est basée sur la manière dont la peinture arrive jusqu’à la buse. Ils sont munis d’un réservoir placé au-dessus du corps de l’aérographe, soit au centre, soit sur le côté. Les réservoirs de ces aérographes sont généralement assez grands ce qui permet une pulvérisation plus importante sans faire le plein de peinture trop souvent.
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En suivant toujours la logique des deux grandes classes ci-dessus relevées, on peut attribuer à chacune d’elles des limites. S’agissant des aérographes à godets par gravité, les inconvénients sont liés au caractère inamovible du godet. Ainsi si vous portez votre choix sur un petit réservoir, vous devriez le remplir très souvent pour un travail important, ce qui peut se révéler fatiguant.
Les lacunes des aérographes à godets par aspiration concernent la position de ceux-ci. En effet, les godets étant amovibles, ils peuvent être mal fixés.
Partons du principe que, si vous êtes ici, c’est la peinture artistique qui vous intéresse.Mais si vous êtes un maquettiste passionné de modélisme, ne partez pas! Plus l’ensemble « buse+aiguille » sera fin, plus la pulvérisation sera fine, plus vous pourrez travailler dans le détail et moins vous pourrez réaliser de larges fonds.
Il se peut que vos besoins soient divers et que vous vouliez pouvoir à la fois peindre des fonds et des sujets détaillés avec des peintures différentes.
On devine bien que toutes les offres ne se valent pas, car c’est vrai pour tout ce qu’on achète. Par pitié, 😥 ne cédez pas à la tentation d’acheter un aérographe à 30 € !Ce serait une perte d’argent pure et simple. Ne confondez pas pour autant une fabrication chinoise et une fabrication japonaise - rien à voir - l’acier et le savoir-faire japonais sont très réputés tandis qu’une fabrication chinoise est souvent synonyme de contrefaçon pour un marché de masse.
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Malgré vos efforts et vos précautions, il se peut qu’une pièce casse. Vous devez pouvoir la retrouver facilement en pièce détachée. Sur certains aérographes (chez Iwata par exemple) la buse est vissée sur le corps. Une petite clé est alors fournie dans l’emballage.
La peinture acrylique est généralement utilisée pour les aérographes. Elle est de bien meilleure qualité lorsqu’elle est encore neuve. Avec le temps, le rendu pourrait ne pas être satisfaisant. Après l’acquisition de la peinture, il vous faut ensuite la diluer. Cette opération détermine la qualité du travail. Il existe des diluants dans le commerce adaptés à une marque précise de pot de peinture.
Vous pouvez vous servir de l’alcool à 90° ou à 70°. A défaut, il est aussi possible d’utiliser de l’eau déminéralisée ou de lave-vitre additionnée à de l’eau. Lorsque vous souhaitez diluer la peinture avec de l’alcool, il est préférable de les mettre à quantités égales. Pour un diluant du commerce, il est recommandé d’utiliser un flacon entier pour deux pots.
Par ailleurs, cette méthode exige une attention particulière. Car, si la peinture est très diluée, elle va couler et laisser des auréoles. Lorsque la dilution n’est pas bien faite ou pas du tout, le fini n’est pas lisse. L’idéal serait de commencer à vous exercer sur une feuille de papier. Vous pourriez faire des traits ou de petits points au stylo, puis avec votre aérographe. Cela vous permettra de travailler sur votre adresse et la précision de vos tirs.
Au fur et à mesure que vous vous entraînez, vous améliorerez votre technique. Ainsi, vous pourriez apprendre à déterminer la bonne distance à laquelle tenir votre appareil. La pression aussi pourra être maîtrisée. Si vous appuyez trop fort, le rendu ne sera pas net. La distance est également un facteur important de la peinture à l’aérographe.
Viser trop loin peut rendre votre tracé flou. Pour tracer des lignes denses, il est recommandé d’éloigner l’aérographe tout en amplifiant la pression exercée sur la gâchette. Effectuer des dégradés à l’aide d’un aérographe demande plus d’exercices. Commencez d’abord à réaliser une figure, généralement un carré, avec un ruban adhésif. Faites des mouvements de droite à gauche et inversement avec l’aérographe. Exercez une légère pression sur la gâchette afin de réaliser un fin voile dans tout le carré. Reprenez l’exercice à plusieurs reprises. En variant à chaque fois la densité, vous obtiendrez un effet dégradé.
L’utilisation de l’aérographe se fait de préférence dans un milieu découvert ou suffisamment aéré. Les produits utilisés tels que la peinture, le diluant, le nettoyeur sont des substances nocives. Certains utilisateurs portent des masques afin de se protéger, ce qui est d’ailleurs indiqué.
Bien sûr, un aérographe fonctionne toujours à l’aide d’un compresseur d’air. C’est un élément indispensable, dont le choix est tout aussi important que celui de l’outil. Certains modèles acceptent les bouteilles d’air comprimé, mais si on souhaite travailler régulièrement avec notre aérographe, on risque de gaspiller des sommes assez folles pour se fournir en capsule.
Les compresseurs à membrane ont un système de fonctionnement permanent. Ils ne possèdent pas une réserve d’air. Ils ont pour inconvénient de faire beaucoup de bruit. Les bombes d’air sont les moins chères du marché. Il faut préciser que les réserves s’épuisent assez rapidement. Les compresseurs à bain d’huile font moins de bruit. On les qualifie de « silencieux ». L’avantage est qu’ils peuvent être utilisés à tout moment. A la première utilisation, il est important d’y mettre une huile spéciale conçue à cet effet.
Un aérographe ne peut pas fonctionner sans air comprimé. En moyenne, un aérographe à une consommation d’air de 20 L/min. Selon la fluidité de la peinture utilisée, le besoin d’air peut changer. La pression de l'aérographe est comprise entre 2 et 3 bars. Cependant, plus la peinture est fluide, plus il vous est possible de travailler à basse pression (de 0,7 à 1,5 bar). Au contraire, lorsque la peinture est visqueuse ou épaisse, il faut augmenter la pression jusqu’à 4 bars.
Il est important d'adapter la taille du compresseur à l'ampleur de vos travaux. Un compresseur 24L ou 38L convient à un décorateur ou à un modéliste et il est idéal pour gonfler les roues dans le garage ou pour souffler, mais il est insuffisant pour la plupart des autres travaux. Le compresseur 50L est un choix assez universel pour la plupart des applications qui ne nécessitent pas une solution professionnelle. Pour un usage domestique, peindre avec un compresseur d'une capacité de 50 litres est tout à fait possible, surtout pour ce qui est de la peinture décorative.
L'attribut le plus important à prendre en compte dans le choix du compresseur est le débit d’air restitué qui doit au minimum correspondre à la consommation d’air du pistolet à peinture. Bon à savoir : un compresseur à pistons non professionnel a un taux de charge de 30 %. Lorsque l’on souhaite s’attaquer à de gros travaux de peinture, il est judicieux de choisir un plus gros compresseur. En effet, avec un compresseur d'une capacité insuffisante, repeindre des murs et des plafonds ou encore faire le crépi de la maison peut vite devenir un travail long et laborieux.
Si vous envisagez, par exemple, de peindre toutes les parties métalliques de la voiture, il est préférable d'investir dans un compresseur d'au moins 100L. En comparaison avec de plus petits compresseurs, il mettra plus de temps pour se vider et donc déclencher son cycle de compression. Pour un usage professionnel, nous recommandons des compresseurs de notre série PRO avec un réservoir d'une capacité supérieure à 100 litres. Ils peuvent même s'avérer un peu trop grands pour vos applications, mais la réserve d'air comprimé n'aura qu'un impact positif sur la qualité et le confort de votre travail.
Un des modèles populaires est le HK 700-300 Pro, compresseur professionnel d'une capacité de 270L qui convient, par exemple, à la peinture de toute la voiture, mais aussi à l'application d'une couche de fond et de la peinture sur les murs. L'utilisation de ce type de compresseur offrira à votre entreprise l'avantage supplémentaire de pouvoir connecter plusieurs points d'admission d'air comprimé et d'assurer leur fonctionnement simultané sans interruption.
Les compresseurs à vis vous permettront de réduire vos factures d'électricité en général, car ils ne nécessitent pas autant de « repos » que les compresseurs à piston - il n'est pas nécessaire de les éteindre et de les rallumer fréquemment. Les compresseurs de ce type offrent un rendement élevé, un fonctionnement intuitif et largement automatisé, un faible niveau sonore et, grâce au système de récupération de la chaleur, la possibilité de réaliser des économies supplémentaires lors du chauffage du hall de production.
L’entretien de l’aérographe permet de s’assurer de son bon fonctionnement. Le nettoyer évite que des plaques se forment à l’intérieur de votre outil. Les projections de l’appareil sont plus nettes si celui-ci est bien entretenu. Une autre méthode est le nettoyage à l’ultrason. Elle est plus rapide que la technique classique. Pour réaliser le nettoyage à l’ultrason, il vous faudra suivre certaines étapes précises. Dans un premier temps, démontez l’aérographe. Une fois les pièces détachées, les mettre dans un sac rempli de décapant. Il s’agit ici d’une substance à base d’ammoniaque appelée Glanzer. Remplissez ensuite un bocal d’eau et y plonger le sac.
Plusieurs nettoyeurs sont disponibles dans les commerces. Il existe sur internet de nombreuses vidéos se consacrant au sujet. Ils sont déterminés en fonction des aérographes disponibles dans les commerces.
Le premier conseil que l’on peut donner pour le choix d’un premier aérographe, utilisable pour la plupart des applications, c’est de se tourner vers un aérographe double action avec alimentation par gravité. Ce type d’outil est simple à utiliser, offre une bonne précision et s’entretien très facilement.
Attention également aux aérographes d’entrée de gamme. On trouve des outils chinois, à moins de 30 €, qui sont souvent très décevants.
Voici un article pour les utilisateurs qui vont prendre en main pour la première fois les pistolets à peinture carrosserie HVLP. Le pistolet est un composant du corps en métal, avec la poignée, la gâchette et la buse, et du godet dévissable sur le dessus. On peut remarquer 3 boutons ou molettes de réglage situés à l'arrière, au dessous et sur le côté.Avant de commencer à l'utiliser, on vérifie les différents réglages et on s'assure que toutes les pièces sont bien serrées.
Savoir utiliser un pistolet de peinture, c'est aussi bien le connaître en étant capable de le démonter complètement et de le remonter. On peut utiliser du diluant de carrosserie et spécialement du nettoyant universel pour dissoudre les résidus de peinture. On brosse les différentes pièces et les conduits avec les brosses à pistolets.
Peindre sa voiture soi-même, que ce soit pour une retouche, une rénovation ou une personnalisation complète, nécessite un outil clé : le pistolet de peinture voiture. Bien le choisir, c’est garantir un rendu professionnel, éviter le gaspillage de peinture et travailler dans de bonnes conditions. Contrairement aux bombes aérosol, un pistolet peinture auto permet d’obtenir une application régulière, lisse et tendue.
Grâce à un bon réglage du débit et du jet, un pistolet peinture carrosserie limite les pertes et assure une couverture rapide, même sur de grandes surfaces. Le godet est situé au-dessus du pistolet. Ce type est très répandu car il est précis, permet un bon dosage et s’utilise avec peu de pression. Le godet est déporté ou alimenté via un système de pression externe. Ce format est plus rare chez les particuliers mais très efficace pour les grandes surfaces.
Vérifiez que votre compresseur peut fournir le débit nécessaire, souvent entre 150 et 250 L/min à 6 bars. Un pistolet peinture métal bien équilibré, léger et confortable est essentiel pour travailler longtemps sans fatigue. Prenez le temps de tester votre pistolet avant application sur la carrosserie. Tenez le pistolet à environ 15 à 20 cm de la surface, perpendiculairement. Un modèle HVLP à gravité avec buse 1.4 mm est un bon compromis.
Le choix d’un pistolet peinture voiture dépend avant tout de votre usage, du type de peinture appliquée, et de votre compresseur.
Malgré les apparences, cette question est extrêmement importante. Le mode de lubrification des éléments de friction du compresseur à huile a un impact fondamental sur le résultat final de votre travail. La solution à ce problème peut être l'achat d'un compresseur sans huile, où le glissement des éléments de friction est assuré par un revêtement spécial qui recouvre les composants métalliques internes du compresseur. Avec ce type de compresseur, vous ne risquez pas de ruiner votre travail avec des particules d’huile hasardeuse. De plus, le compresseur sans huile ne nécessite que très peu d’entretien. Dans la gamme Airpress, les modèles les plus populaires sont le HLO 215-25 et le LMVO 40-250.
Le HLO 215-25 est idéal pour la peinture occasionnelle de petites pièces, l'aérographie ou les petits travaux de peinture. Cela signifie-t-il que les compresseurs sans huile constituent toujours un meilleur choix ? L'aérographie ou la peinture occasionnelle de petites pièces avec un compresseur sans huile de petite capacité (24 à 38 litres) est idéale pour les applications de loisirs. Lorsqu'il s'agit de la peinture de grandes surfaces (murs, clôtures ou carrosseries), il est nettement préférable d'utiliser un compresseur à huile dont le réservoir est plus grand (50, 100 ou même 200 litres). Dans le cas du compresseur à huile, il est toutefois nécessaire d'utiliser un filtre, afin d'éviter que des particules d'huile ne pénètrent dans la peinture.
Ici, il est important de s’assurer que la pression maximale du compresseur corresponde à la pression de service du pistolet à peinture. Le résultat ne sera pas meilleur si la pression du pulvérisateur de peinture avec lequel vous souhaitez pulvériser un mur, par exemple, est trop faible ou n'est pas constante. En effet, cela peut provoquer des gouttes, une couche de peinture inégale et des taches disgracieuses.
Un pistolet compresseur a besoin en général d’une pression de 2 à 6 bars, donc il vous faudra un appareil d'au moins 5 bars. Un autre paramètre important est le débit d’air restitué. Par exemple, un compresseur moyen pour une maison, un jardin ou une cuisine ne convient pas en raison de son faible débit. Pour la peinture, le débit d’air restitué ne doit pas être inférieur à la consommation du pistolet. Pour des travaux de peinture plus importants, il est conseillé d’avoir à disposition un appareil d’au moins 300 l/min.
La qualité de l’air pour l’application de peinture est importante, surtout s'il vous faut un rendu impeccable, sans taches. La solution est d’ajouter un filtre à peinture. Le compresseur génère de l'air comprimé qui est acheminé vers un pistolet à peinture via un tuyau d'air comprimé, qui peut également jouer un rôle sur la qualité de l’air. Le choix n'est donc pas à faire à la légère. Chez Airpress, nous vous offrons un large choix de tuyaux à air comprimé. Le tuyau spiralé est le plus souvent utilisé pour des applications domestiques, car il prend peu de place et pourtant il peut être très long.
Parfois le bruit produit par le compresseur peut vite se transformer en nuisance. Faire des travaux à la maison comme sur un chantier nécessite de penser à sa sécurité. Lorsque l’on travaille avec de l’air comprimé, il peut arriver d’être blessé lors de la déconnexion, volontaire ou accidentelle, des outils pneumatiques. En effet, ce n’est pas parce qu’un compresseur est arrêté que tout le système est vide d’air comprimé. En déconnectant l'outil va laisser de l’air s'échapper violemment et créer un « coup de fouet ».
Lors de la manipulation de peinture, nous vous conseillons également de vous placer dans un endroit bien aéré pour éviter d’inhaler des gaz toxiques. Si cela n'est pas possible, nous avons chez Airpress un demi-masque de protection respiratoire.
Plusieurs buses de tailles différentes peuvent être adaptées sur votre pistolet à peinture. On les utilisent en fonction de la densité des produits à pulvériser. Par exemple, on utilisera une buse différente pour l'application de la peinture et une autre pour celle de l'apprêt.
| Taille de la buse | Utilisation |
|---|---|
| Buse 1,2 ou 1,3 | Peinture à l'eau / Vernis |
| Buse 1,3 ou 1,4 | Peinture solvantée / Vernis |
| Buse 1,7 à 2 | Apprêt & Sous-couches |
| Buse 2,5 | Mastic pistolable |
| Buse 0,8 ou 1 | Retouches sur petites surfaces |
Dans certains cas spécifiques, on pourra utiliser des buses plus ou moins importantes. Par exemple, pour appliquer du mastic pistolable, très épais, on utilisera en général une buse de 2,5. Lorsque l'on effectue des retouches sur des petites surfaces telles que les entrées de porte, il est possible d'utiliser des mini-pistolets équipés de buse 0,8 ou 1.
Si vous peignez occasionnellement, il est peut être temps de passer à la vitesse supérieure. Contrairement aux pistolets d'entrée de gamme, les pistolets semi-pro sont dotés d'une meilleure finition, d'un poids plus léger et il est souvent possible d'obtenir les pièces détachées de remplacement (buse, chapeau d'air, godet, joints...). La qualité des composants permet également à ces pitolets d'obtenir une meilleure pulvérisation de la peinture et des vernis. Les tarifs de ces pistolets semi-professionnels varient en général entre 150€ et 250€.
Dans la catégorie des pistolets à peinture semi-professionnels, on retrouve principalement des grandes marques, tels que Devilbiss ou encore Air Gunsa, une sous-marque développée par Iwata.
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