Le pistolet à air comprimé, aussi appelé pistolet à plomb, est une arme de loisir propulsant des plombs grâce à un système d’air comprimé. Ce type d’arme, utilisé pour le tir sportif, le plinking ou la régulation des nuisibles, est accessible aux adultes sans permis ni formalité, sous réserve d’une puissance inférieure à 20 joules, conformément à la réglementation française. Disponible en plusieurs modèles (canon basculant, CO2, PCP), le pistolet à air comprimé allie précision, maniabilité et coût maîtrisé, faisant de lui une arme idéale pour débutants et tireurs confirmés.
Dans l'univers Airgun, il existe différents systèmes de propulsion des plombs qui sont propres à certaines armes. On peut distinguer 3 grandes familles d’armes selon le type de propulsion utilisé pour envoyer le plomb. Le plus ancien est le système à air comprimé à ressort. Nous détaillons ici les 3 grandes familles que vous pourrez retrouver sur notre site.
Le système break-barrel est simple et fiable : le canon se bascule pour armer le ressort ou piston, comprimant l’air nécessaire pour propulser le plomb. Ce type d'arme est généralement à canon basculant, aussi appelé « break-barrel », qui permet de réarmer le piston entre chaque tir et également alimenter la chambre du canon d’un plomb (98% des modèles) ou plusieurs plombs comme les modèles Gamo équipés du nouveau système GEN10. Sans besoin de cartouches CO2, il est économique et facile d’entretien.
Ce dispositif anime les pistolets à plombs à canon basculant qui sont des armes fonctionnant au coup par coup. Largement utilisée pour les pistolets à plombs à canon basculant, cette technologie développe une puissance intéressante jusqu’à 11 joules en plus d’être économique et autonome.
Le pistolet à plomb à air comprimé peut utiliser deux mécanismes différents de mode de propulsion. Le système à ressort combiné à un piston est le plus ancien. En pressant la détente, le tireur libère le piston qui pressurise l’air situé entre celui-ci et le plomb. Lorsque la pression atteint un seuil dépassant la résistance du projectile, l’air se détend et expulse la munition. Ce mécanisme est sensible à l’humidité et demande une attention particulière lors du démontage.
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Le cylindre à gaz est plus récent et fonctionne grâce à un réservoir étanche comprenant de l’azote. Dans ce cas de figure, c’est le cylindre qui anime le piston à la place du ressort. Ce mécanisme est plus coûteux, mais offre un tir plus stable et plus fluide.
Dans ces modèles, c’est la détente instantanée de l’air comprimé grâce à ces mécanismes qui propulse le plomb. La puissance du tir dépend de la résistance du ressort ou du cylindre.
C’est un principe que l’on retrouve bien souvent dans les stands de tir aux fêtes foraines. Plus rares, certaines marques proposent des armes à canon fixe avec un levier d’armement sous le canon « underlerver » ou bien placé de façon latérale « sidelever ».
Très facile à prendre en main, ces armes sont accessibles et possèdent de nombreux avantages. Sans piston ni ressort, le pistolet à plombs CO2 utilise des sparclettes de dioxyde de carbone. Ces bombonnes contiennent généralement 12g de gaz liquide sous pression. Elles sont le plus souvent jetables et s’achètent à l’unité ou par lots pouvant atteindre 500 pièces. La sparclette se glisse généralement dans le magasin, qui s’insère lui-même dans la crosse du pistolet. C’est notamment le cas du Colt Special Combat d’Umarex.
Lorsque le tireur presse la détente, une valve libère du CO2 qui rejoint la chambre de compression. Les répliques utilisent la plus part du temps ce type de propulsion qui s’adapte particulièrement à leur morphologie.
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La Technologie du CO2 sous pression est la technique la plus courante des armes de poing de loisir, elle n'utilise ni ressort, ni piston, la propulsion est assurée par des capsules de CO2 de 12 grammes à usage unique, elle délivre une autonomie de 30 à 70 tirs, le gaz est stocké sous forme liquide dans les cartouches de CO2, l'utilisation est enfantine. La capsule s'insère généralement dans la poignée de l'airguns, le perçage de l'opercule de la sparclette de CO2 se fait tout simplement en vissant la planche élévatrice qui met en pression celle-ci contre le bec-perceur.
Cette technologie est assez ancienne, vous pouvez retrouver ses débuts en 1923 chez Crosman sur la carabine à plombs Fisrt Model, c'est en 1947 que les premiers pistolets à plombs avec un fonctionnement pneumatique font leur première apparition.
Grâce à une cartouche de CO2, ce pistolet offre une cadence de tir élevée et une puissance stable. La plupart sont à répétition semi-automatique, ce qui offre l’avantage de ne pas avoir à recharger entre chaque coup comme un canon basculant classique, il vous suffira de recharger les barillets ou bien les chargeurs et changer la sparclette de CO2 tous les 3 à 8 chargeurs vidés, selon le modèle d’arme utilisé.
Il faut savoir qu’un pistolet à culasse fixe aura une autonomie bien supérieure à un modèle blowback car ce dernier consomme beaucoup plus de CO2 dû au mouvement nécessaire de la culasse pour réarmer le marteau et charger une nouvelle bille. Vous aurez une autonomie d’environ 120 coups avec une culasse fixe contre une moyenne de 35 coups pour un modèle blowback.
Si on peut trouver un seul défaut aux sparclettes de CO2, c’est que la pression est forcément décroissante, ce qui en fin de capacité, peut entraîner quelques tirs moins tendus.
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Signifiant « pré charged pneumatic » en Anglais, le PCP est une vraie révolution technologique dans le monde des armes à air, on peut le traduire comme « air pré comprimé ». C’est-à-dire que l’on doit remplir un réservoir ou une bouteille entre 150 et 250 CC en moyenne, avec une pression aux alentours de 250 bars, ce qui est considérablement élevé.
Les modèles PCP disposent d’un réservoir haute pression, garantissant puissance et précision supérieures. Réservés aux utilisateurs expérimentés, ces pistolets demandent un entretien plus poussé.
Certains tireurs diront que ces pistolets pneumatiques sont à mi-chemin entre un pistolet à air comprimé et un pistolet PCP, parce qu'il faut comprimer un volume d'air dans un cylindre à l'aide d'un levier incorporé dans le fût comme le Crosman 1377. L'arme stocke un volume d'air pré-comprimé.
Le levier d’armement compresse l’air manuellement par l’intermédiaire d’un piston. La cartouche se remplit en utilisant une pompe manuelle, un compresseur externe ou une bouteille de plongée.
Elles sont plus stables et silencieuses en raison de l’absence de mouvement mécanique. Elles sont aussi plus puissantes et précises que les pistolets à ressort ou à sparclette de CO2.
La technologie PCP offre des puissances plus importantes, pouvant aller à plus 28 joules.
Vous retrouverez différentes puissances selon le type d’arme :
Le calibre 4,5 mm (.177) est le plus répandu, offrant un excellent équilibre entre précision, puissance et coût des munitions. Il convient parfaitement pour le tir de loisir, le tir sur cible et l’initiation.
Les plombs diabolo sont la munition la plus utilisée, avec des marques comme H&N, JSB ou Gamo qui garantissent une qualité optimale pour un tir précis.
Pour sélectionner le meilleur pistolet à air comprimé, plusieurs critères sont essentiels :
Un entretien régulier assure la longévité et la performance de votre pistolet à plomb. Comme certaines de vos connaissances, vous souhaitez vous lancer dans la pratique de l’airgun. Une activité très appréciée par ses pratiquants qui peut néanmoins effrayer les nouveaux venus. Quel type de réplique choisir ? Quelles sont les spécificités de chaque technologie ? Que dit la loi à ce sujet ?
Les armes à air comprimé utilisant des plombs appartiennent aux armes de catégorie D, à condition que leur puissance soit située en dessous de 20 joules. Pour pouvoir acquérir une arme de catégorie D, qu’il s’agisse d’une carabine ou d’un pistolet, il faut nécessairement être majeur. Leur détention est néanmoins libre, ne nécessitant aucun permis de chasse ou d’inscription dans un stand de tir.
Les armes à plomb manuelles tirent au coup par coup. La compression de l’air, nécessaire à la projection du plomb, s’effectue généralement par pliure du canon, d’où le terme « break barrel« . Pour la majorité des modèles dénommés « Spring », le piston est comprimé par un ressort comme c’est le cas sur la majorité des armes à plombs d’entrée de gamme. Cependant, sur les modèles équipés de « Nitro piston », le ressort est remplacé par un vérin augmentant la puissance des répliques, généralement jusqu’à 19,9 joules, ainsi que leur longévité. Il offre également une réduction du bruit et des vibrations en comparaison à un modèle à ressort. Les armes à plomb automatiques reposent quant à elles sur l’utilisation d’une cartouche de CO2 présente dans la crosse.
Outre les plombs ronds d’un diamètre de 4,5 mm, on recense d’autres types de projectiles dans le domaine de l’airgun comme les plombs à tête plate, à tête conique, à tête pointue avec double rainurage… L’un des plus populaires est le plomb à jupe qui s’avère précis à condition d’être utilisé avec une réplique équipée d’un canon rayé. Signalons également l’existence des billes en acier, qui s’utilisent avec des répliques dotées d’un canon lisse. Plus lourds que les plombs, ces projectiles vont un peu moins loin et sont un peu moins précis que les plombs. Leur principal avantage ? Rares sont les modèles de pistolets et de carabines capables d’utiliser à la fois des billes en acier et des plombs.
En dehors de l’aspect extérieur, du fonctionnement interne et de la position adoptée lors du tir, les deux catégories de répliques se distinguent sur de nombreux autres points. Retenons toutefois que les carabines à plomb proposent généralement une plus grande précision, même sur une grande distance.
Si vous venez d’acquérir votre réplique, sachez qu’il existe des traitements spécifiques à certaines technologies, comme les cartouches lubrifiantes pour répliques CO2 à utiliser en alternance avec des cartouches classiques.
Enfin, terminons en mentionnant les éléments essentiels de la pratique de l’airgun : les lunettes de protection et la cible.
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