Un pistolet à blanc est une arme qui ressemble à un pistolet traditionnel, mais qui est conçue pour tirer des cartouches sans projectile. Dans ce contexte, le pistolet à blanc apparaît comme une solution d'autodéfense à la fois efficace et légale.
La législation Belge est déjà conforme à la Directive pour une grande partie, mais quelques modifications importantes ont quand-même du être introduites. Les modifications entrent en vigueur à partir du 3 juin 2019 (excepté les dispositions qui nécessitent la publication d’un nouvel AR.
Trois articles conditionnent le port d’arme dans la loi fédérale ; les dispositions varient en fonction du statut légal de l’arme. Cette qualification relève de la Loi.
On distingue les armes prohibées, les armes dites « libres » (avec les exceptions de l’article 19 de la Loi) et les armes soumises à autorisation de détention qualifiées d’ « interdites » (sous-entendu interdites sauf au titulaire d’autorisation de détention !).
On notera que la nouvelle législation de 2006 a supprimé le concept d’armes de chasse, de défense et de guerre, de poing et d’épaule. Celui-ci se retrouve cependant toujours dans les décrets régionaux relatifs à la chasse en ce que certains types d’armes et certains calibres sont autorisés dans la pratique de la chasse et d’autre pas.
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Il y a entre les Régions des discordances, notamment en matière de calibres autorisés qui posent problèmes tant pour les règles de détention que de transport.
L’article 8 alinéa 1er relatif aux armes prohibées, en « prohibe » la détention (contrairement à l’ancienne loi de 1933), le transport ainsi que le port. Il ne peut donc être question de « porter » une arme prohibée. Le tir, l’usage, en est tout aussi évidemment prohibé.
Il convient d’ajouter à la nomenclature des armes prohibées, l’appréciation du Juge qui peut se fonder sur l’article 3, §1, 17° nouveau.
Les armes dites « libres » sont par exemple les couteaux (sauf les prohibés -article 3, §1, 5° de la loi) mais aussi les carabines à air comprimé, les arcs, certaines copies d’armes anciennes, certaines armes anciennes, les armes neutralisées.
La loi dispose :« Art. 9. : Le port d’une arme en vente libre n’est permis qu’à celui qui peut justifier d’un motif légitime ».
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Cette notion et la liberté d’appréciation du Juge heureusement reprise se retrouvent dans la circulaire du 27 février 2011 qui précise : Le port et l’utilisation d’armes en vente libre sont soumis à un motif légitime.
A l’inverse de ce qui s’applique pour les armes soumises à autorisation, celui-ci n’est pas défini dans la loi. Il appartient en dernier ressort au juge d’apprécier la validité du motif invoqué par le porteur.
Il va de soi cependant que l’admissibilité de ce motif sera fortement liée à l’adéquation de l’arme vis-à-vis de l’activité pratiquée par le porteur ainsi qu’à la manière responsable ou non dont cette activité est pratiquée.
Les participants à des reconstitutions historiques (re-enactments) doivent bien prendre conscience du fait que les armes qu’ils utilisent à cette occasion peuvent tomber sous l’application de dispositions divergentes.
Leurs armes peuvent être en vente libre (par exemple des armes neutralisées, des armes authentiques à poudre noire), elles peuvent être en vente libre sous certaines conditions (par exemple des armes appartenant à une association) et elles peuvent être soumises à autorisation (par exemple des armes modernes et leurs répliques prêtes à tirer).
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Les baïonnettes sont des « couteaux » libres puisque non énumérées à l’article 3, §1,3° de la Loi.
Il convient de ne pas confondre les régimes d’autorisation de détention et le permis de port d’arme.
« Art. 14. Nul ne peut porter une arme à feu soumise à autorisation si ce n’est pour un motif légitime et moyennant la possession de l’autorisation de détention de l’arme concernée ainsi que d’un permis de port d’arme, délivré par le gouverneur compétent pour la résidence du requérant, après avis du procureur du Roi de l’arrondissement de la résidence du requérant.
C’est l’hypothèse de la pratique légale d’une activité légale. « B.30.3. Il est évident qu’utiliser une arme pour chasser, tirer, défiler lors d’une marche folklorique ou participer à des reconstitutions historiques suppose que l’arme soit portée.
Cette arme peut être « libre » au sens de la loi du 8 juin 2006. Elle peut aussi être « interdite » au sens de la même loi. L’activité suppose que l’arme soit pourtant portée et même utilisée.
Dans les conditions légales de l’exercice légale de l’activité légal, l’autorisation de port sera considérée comme « automatique ».
Ceci suppose que les conditions de l’exercice de l’activité (accréditation, type d’arme et type de munitions, conditions de tir, …) soient strictement respectées.
Un exemple pour illustrer le champ stricte d’application : un chasseur dument accrédité et titulaire du permis de chasse portant une arme légalement détenue pourra pas justifier du port de celle-ci à l’occasion de menaces avec arme sur son voisin.
Les principales modifications sont les suivantes : les armes converties afin de ne plus pouvoir tirer que des munitions « à blanc » sont soumises à autorisation ou interdites (les armes full-auto). Il n’y a pas de période de transition.
En attendant cette attestation, ces détenteurs doivent mettre leur arme en dépôt chez un armurier agrée, sinon ils sont en infraction avec la loi sur les armes. En effet il n’y a pas de période de transition de prévue dans la loi.
Ces armes peuvent être achetées par des nouveaux tireurs pour autant qu’ils obtiennent également la LTS et l’attestation de la fédération.
Si le détenteur les possédait effectivement avant le 13 juin 2017, il peut la conserver sans problèmes et sans formalités. Ils peuvent les revendre mais uniquement s’ils fixent la crosse dans les conditions prescrites.
Si le détenteur les possède effectivement d’après le 13 juin 2017, il doit fixer la crosse, moyennant un système qui empêche la remise en fonction sans l’aide d’un outil. Une fixation à l’aide d’une visse et d’un tournevis est donc suffisante.
La vente de chargeurs par correspondance est interdite à partir du 3 juin 2019.
Les modifications à venir, mais dans l’attente d’un Arrêté Royal ou d’un Arrêté Ministériel sont les suivantes : Les capacités des chargeurs et des magasins seront modifiées pour les armes semi-automatiques : les chargeurs d’armes longues semi-automatiques passeront à 10 coups pour les tireurs récréatifs. Pour les tireurs sportifs, une dérogation serait prévue.
Se sentir en sécurité est un besoin fondamental. Un pistolet à blanc ne tire pas de balle réelle, il ressemble pourtant totalement à une vraie arme.
Très puissant, il permet de dissuader un agresseur sans mettre ses jours en danger.
Les armes à blanc émettent un son presque aussi fort qu'une véritable arme à feu mais sans projectile, cela permet d'effrayer les agresseur sans risquer de se blesser ou de blesser quelqu'un.
Le pistolet à blanc est une solution très efficace pour prévenir toute intrusion dans votre domicile ou pour faire fuir un agresseur. En effet, il produit une détonation très forte, ce qui a un effet effrayant et dissuasif. Une douille est même éjectée de l'arme après le tir, pour encore plus de réalisme.
Ainsi, le pistolet d'alarme vous permet de vous sentir plus en sécurité chez vous, tout en évitant les risques liés à une arme véritable. Vous pouvez facilement faire fuir un intrus sans risque de vous blesser ou de blesser quelqu'un d'autre.
Ne vous fiez pas à son apparence dangereuse ; malgré ses airs d’authentique arme de poing, le pistolet d’alarme tire en réalité des balles à blanc inoffensives. La détonation qu’il produit n’a par contre rien de factice.
Il existe deux principaux types de pistolets d’alarme :
Les pistolets d’alarme top firing sont les modèles les plus basiques. Ils sont reconnaissables au fait que l’expulsion du gaz après le tir se fait par le haut de l’arme, et non par le bout du canon comme les modèles front firing (d’où le nom donné à chacun des pistolets d’alarme). Les modèles top firing permettent uniquement de tirer des munitions à blanc. Ils ne servent donc qu’à faire du bruit, de manière à dissuader l’agresseur.
Les pistolets d’alarme front firing sont les modèles les plus appréciés par ceux qui souhaitent obtenir une arme de défense dissuasive. De la même manière qu’une véritable arme à feu, les modèles front firing expulsent leur gaz par le bout du canon, ce qui a pour effet de dissuader plus efficacement les intrus, qui ont ainsi tendance à les confondre avec des armes réelles.
Les pistolets d’alarme front firing fonctionnent avec différents types de munitions :
Ces armes à blanc peuvent aussi être chargées avec des munitions au poivre ou au gaz CS, permettant de neutraliser ou de désorienter un agresseur sans le tuer, laissant le temps de s'enfuir et de prévenir la police. Ce type d’arme d’alarme peut également projeter des fusées de détresse ou des projectiles en caoutchouc non létaux grâce à un adaptateur.
Les pistolets d’alarme utilisent des balles à blanc ou, plus précisément des cartouches à blanc. En plus des munitions à blanc, il est également possible d’utiliser d’autres munitions destinées à neutraliser un agresseur comme des cartouches au poivre ou au gaz lacrymogène (gaz CS), voire même offensives comme des billes de caoutchouc.
Enfin, lorsqu’on veut utiliser un pistolet d’alarme pour signaler sa position, on a recours à des fusées éclairantes.
Pour le Vlaams Belang, nos gens doivent être protégés par la force publique et doivent être en mesure de se défendre en cas d’agression.
Pour transporter (par exemple dans votre voiture) ou porter sur vous une arme de catégorie D, vous devez avoir un motif légitime. En cas de contrôle de sécurité (vérification d’un sac, d’un véhicule….), vous devez être en mesure de fournir une raison valable.
Le motif légitime s’apprécie au regard des lieux, des circonstances et du contexte.
Le prix de chaque modèle de pistolet dépend principalement de son niveau de finition et de son degré de fidélité à l’arme originale.
Wicked Store vous propose toute une gamme de pistolets à blanc de qualité, disponibles seuls ou en packs. Ces derniers contiennent une arme à blanc, des munitions et une mallette de transport.
Catégorie | Description | Réglementation |
---|---|---|
Armes Prohibées | Armes dont la détention, le transport et le port sont interdits. | Détention, transport et port interdits. |
Armes Libres | Armes en vente libre, comme les couteaux (sauf prohibés), les carabines à air comprimé, les arcs, etc. | Port soumis à un motif légitime. |
Armes Interdites | Armes à feu soumises à autorisation. | Port nécessitant une autorisation de détention et un permis de port d'arme. |
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