Depuis quelque temps, votre enfant vous tanne pour que vous lui offriez une arme factice. Vous ne trouvez pas ce type de jouet en accord avec vos valeurs, mais vous êtes partagé, car vous n’avez qu’une envie : lui faire plaisir ! Alors que faire ?
Même si les garçons sont plus concernés par la question, la plupart des enfants montrent tôt ou tard un intérêt pour les jeux d’armes. Il est donc difficile d’éviter cette étape et d’interdire totalement ces jouets. Comme tous les jeux où les enfants incarnent un rôle et jouent à faire semblant, les jeux de bataille s’inscrivent dans une histoire créée de toutes pièces par les enfants.
Ils développent ainsi leur imagination et coopèrent ensemble au fil du scénario.
Un cadre de référence, élaboré en 2017 par des partenaires québécois de la petite enfance, insiste sur les besoins d’action et de compétition que les garçons ont à combler. Les jeux de guerre répondent ainsi pleinement à cette nécessité naturelle de se défouler.
Ce qui fait généralement peur aux parents avec les armes factices, c’est la confusion que les enfants pourraient avoir entre le monde réel et le monde imaginaire. Pour pallier cela, un dialogue clair et des règles sont essentiels. Rappeler qu’utiliser un pistolet en plastique n’est qu’un jeu et que tout le monde doit s’amuser n’est pas futile.
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Dès lors que les enfants évoluent dans un environnement sain et qu’ils ne présentent pas de troubles du comportement, les jeux avec des armes factices n’incitent pas à plus de violence. D’ailleurs, dans ces jeux, les enfants incarnent généralement leurs héros préférés qui agissent souvent comme des protecteurs plutôt que des attaquants.
Dans tous les domaines, l’interdit stimule la fascination pour les choses auxquelles on n’a pas accès.
Les pistolets de type Nerf, ces jouets à la mode qui projettent des fléchettes en mousse à grande vitesse, mais aussi les versions à billes ou ceux utilisés dans le paintball, sont devenus une véritable tendance chez les enfants et les adolescents ces dernières années. Mais dans une étude publiée dans la revue JAMA Ophthalmology, des ophtalmologues français rapportent une augmentation alarmante de blessures oculaires chez les jeunes utilisateurs.
L'étude, menée par une équipe d'ophtalmologues de l'hôpital Fondation Rothschild à Paris, s'est penchée sur les cas de traumatismes oculaires enregistrés au service des urgences ophtalmologiques. De janvier 2010 à juin 2022, pas moins de 304 cas de traumatismes oculaires ont été recensés, dont près de la moitié (151) étaient attribuables à l'utilisation de projectiles en mousse, 110 à des pistolets à billes et 31 à des projectiles de paintball. Ces chiffres sont d'autant plus préoccupants qu'ils ne proviennent que d'un seul établissement hospitalier.
Le nombre de cas de traumatismes oculaires ne cesse d'augmenter d'année en année, et les victimes sont de plus en plus jeunes. En 2014, ces blessures concernaient davantage les ados de 16 ans mais en 2022, la moyenne est passée à 10 ans.
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Il est difficile d'expliquer la raison de l’augmentation du nombre de cas mais selon Alexandre Dentel, la multiplication des campagnes publicitaires autour de ces jouets a fortement participé à une banalisation de leur utilisation. « La vitesse à laquelle sont tirés les projectiles, un paramètre qui a par ailleurs probablement été optimisé par les industriels, a également sa part de responsabilité.
La plupart du temps, les traumatismes oculaires engendrent des ulcérations cornéennes, c'est-à-dire des abrasions de la surface de l'œil qui sont sans gravité. Généralement, ce type de blessure guérit relativement bien en une semaine, mais nécessite un traitement local à base d'antibiotiques pour éviter que la blessure ne s'infecte.
Parmi les cas les plus sévères, on compte des hémorragies intraoculaires qui peuvent s'accompagner d'hypertensions intraoculaires, c'est-à-dire une augmentation de la pression dans l'œil qui peut se répercuter sur le nerf optique (qui transmet l'image depuis l'œil vers le cerveau). Parfois il arrive que des enfants se présentent aux urgences avec des lésions de la rétine, de l'iris ou de la cornée, ce qui peut amener à un passage au bloc opératoire. Les complications sont parfois graves, incluant des déformations de la cornée ou encore un décollement de la rétine .
À l'approche des beaux jours, les médecins appellent donc les parents à redoubler de vigilance afin que leurs enfants puissent jouer en toute sécurité. Entre autres, il est conseillé de veiller à respecter les recommandations d’âge inscrites sur l'emballage, d'inciter au port de lunettes de protection lors de l'utilisation de ces jouets, et d'être très attentif aux plaintes de douleurs après coup, sans hésiter à consulter si besoin.
Les pistolets jouets à balles souples sont des jouets populaires auprès des enfants de tous âges. Cependant, il est important d'être conscient des dangers potentiels associés à ces jouets.
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Bien que les balles soient conçues pour être souples, elles peuvent tout de même causer des blessures, en particulier aux yeux. Il est important de toujours porter des lunettes de protection lors de l'utilisation d'un pistolet jouet à balles souples.
De plus, les jeunes enfants peuvent être tentés de mettre les balles dans leur bouche, ce qui présente un risque d'étouffement. Il est essentiel de surveiller les jeunes enfants lorsqu'ils jouent avec ces jouets et de ranger les balles hors de leur portée lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
Pour minimiser les risques associés aux pistolets jouets à balles souples, suivez ces mesures de sécurité:
Avant d’offrir un jouet à Noël, il faut parfois y réfléchir à deux fois. Certes cette arbalète est bien jolie et plairait beaucoup à votre enfant, mais pensez que 4 ans ça reste un peu jeune pour jouer avec une arme de catégorie 8. Mais même sans aller jusque là, on peut trouver des jouets à priori inoffensifs qui se révèlent en réalité être de jolies petites bombes à retardements. Et on ne parle pas de « simple » peinture toxique à la Mattel en 2007, nan c’est du lourd.
Voici quelques exemples de jouets qui ont posé problème :
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