Arianespace réalise le lancement de fusées à partir du Centre spatial guyanais de Kourou depuis 1980.
À la suite de l'indépendance de l'Algérie et de l'abandon par la France du pas de tir d'Hammaguir, Georges Pompidou décide en 1964 de construire un centre spatial à Kourou, en Guyane. Le site est d'abord localisé à proximité de l'équateur, ce qui permet d'accroître l'effet de fronde généré par la rotation de la Terre. Il jouit également d'une très large ouverture sur l'océan Atlantique, ce qui réduit considérablement les risques pour la population, que l'on vise une orbite équatoriale ou polaire.
En outre, la faible densité humaine à Kourou et dans ses environs permet d'occuper une zone très vaste. Enfin, la région se trouve à l'abri des séismes et des cyclones.
Le Centre spatial guyanais (CSG) est ainsi construit sous l'égide du CNES à partir de 1965. De nombreuses infrastructures sont édifiées : un port est aménagé à Pariacabo sur le fleuve Kourou afin de transporter par bateau les modules des fusées construits en Europe, la piste de l'aéroport de Rochambeau est étendue, des logements et des équipements collectifs sont bâtis. Le Centre spatial guyanais est opérationnel à partir de 1968.
Le programme Ariane, conduit avec l'Agence spatiale européenne, s'implante sur la base de Kourou à partir de 1977 et, le 24 décembre 1979, a lieu le premier lancement d'une fusée Ariane. En 1980, la société Arianespace, chargée de la production et du financement d'Ariane, voit le jour. Toutes les fusées Ariane sont ainsi lancées à partir du Centre spatial guyanais, dont le modèle le plus récent, le lanceur lourd Ariane 5 à partir de 1996. Par ailleurs, à compter de 2009, la base doit également accueillir les fusées russes Soyouz et les lanceurs légers italiens Vega.
Dans le cadre d'un programme de l'ESA, la famille des lanceurs commerciaux d'Arianespace va s'accroître avec l'apport de Vega, une nouvelle fusée dont l'entrée en service est prévue fin 2008. Haute d'environ trente mètres, ses vols permettront l'emport de satellites de petite à moyenne taille. Vega utilisera l'ensemble de lancement ELA-1, jadis dévolu aux envols historiques d'Ariane 1.
Plus largement, les retombées du Centre spatial guyanais sur l'économie de la Guyane sont très importantes. Environ un cinquième de la population active en vit directement ou indirectement, ce qui en fait le premier employeur guyanais. L'activité spatiale représente 30 % du chiffre des industries et services de Guyane. L'essor de la base de Kourou a aussi été bénéfique pour Cayenne et sa région, permettant notamment la modernisation des infrastructures routières, aéroportuaires et portuaires. Une centrale hydroélectrique a également été construite au Petit-Saut. L'impact du Centre spatial guyanais apparaît donc considérable aussi bien sur la région de Kourou que sur l'ensemble de la Guyane.
À Kourou, le chantier géant de Génie Civil du pas de tir du futur lanceur spatial européen touche à sa fin. Un peu plus de cinquante ans après son premier décollage à Kourou, la fusée Ariane va bientôt entamer sa sixième vie. Courant 2020, la version 6 du lanceur spatial, successeur d’Ariane 5, devrait en effet prendre son envol depuis le Centre spatial guyanais. À nouvelle fusée, nouvelle base de lancement.
Baptisé ELA 4 (ensemble de lancement Ariane n° 4), ce complexe géant qui s’étend sur une surface de 170 ha, équivalente à celle de 240 terrains de football, comporte un ensemble de vingt ouvrages techniques, dont le bâtiment d’assemblage du lanceur et un portique mobile de 90 m de haut. Le massif de lancement est le cœur battant d’eLA 4. Il dispose de deux carneaux : des tunnels inclinés de grandes dimensions (170 m de long au total pour 20 m de haut et 20 m de large) destinés à évacuer les gaz de propulsion brûlants émis par la fusée au moment du décollage.
Ces deux organes clés sont en effet soumis à des conditions extrêmes. Thermiques d’abord. À la sortie du lanceur, la température atteint 3 000 °C. Outre cette onde de chaleur, les voiles des carneaux subissent également des sollicitations dynamiques importantes générées par l’onde acoustique. « Le lanceur au moment du décollage provoque une surpression acoustique qui, bien qu’également atténuée par le déluge d’eau, se propage dans la structure et la déforme en provoquant un phénomène de battements », précise Frédéric Cuffel.
Pour ajouter encore aux contraintes, les voiles sont soumis à chaque décollage à l’abrasion des gaz d’échappement de la fusée chargés en particules d’alumine. Éjectés à 1 1 000 m/s des réacteurs, ils viennent désagréger le parement. « Sous l’effet de ces projections, le parement de béton s’érode de 5 mm à chaque tir », décrit Frédéric Cuffel. Une surépaisseur sacrificielle de 15 cm de béton légèrement armé est ainsi prévue sur les parties d’ouvrage exposées à ce « sablage » intensif. De quoi résister à trente tirs de fusée.
Pour supporter de telles conditions, les carneaux disposent d’une résistance à toute épreuve : à leur forte épaisseur (jusqu’à 1,20 m) s’ajoutent une formulation de béton « adaptée » et de fortes concentrations d’armatures (jusqu’à 400 kg d’acier par m3 de béton), semblable à ce que l’on rencontre dans le domaine du nucléaire. « Les contraintes dynamiques subies par la structure conjuguées à la géométrie de cette dernière conduisent à une répartition complexe du ferraillage », précise Frédéric Cuffel.
Côté chantier, la construction du massif de lancement, qui a mobilisé jusqu’à 450 collaborateurs au pic d’activité (dont 80 encadrants), figurait sur le chemin critique du projet. « Nous disposions de 18 mois pour réaliser l’ensemble du Génie Civil », expose Frédéric Cuffel. Un délai très serré, comprenant un phasage complexe que l’utilisation du BIM, intégré très tôt dans l’histoire du projet, a pu permettre de tenir, notamment grâce à l’utilisation de la « dimension temporelle » (phasage 4D) dans la maquette numérique.
Soumis pendant une courte durée à une température de 1 000 °C, sollicités dynamiquement, érodés par des particules d’alumine éjectées à haute vitesse par le lanceur et exposés à des eaux très acides (l’eau du déluge est récupérée à pH 1 dans les carneaux), les 30 000 m3 (sur 60 000 m3 au total) de béton des carneaux et du massif de lancement doivent résister à des conditions extrêmes. Approvisionnés depuis l’usine du cimentier ARGOS de Cayenne, les bétons possèdent une classe de résistance C40/50 et une classe d’exposition XA3, intégrant un ciment CEM I 42,5 N SR3 PM.
Ils contiennent des fibres polypropylènes qui, en fondant sous l’effet de la chaleur des tirs, créent un réseau de microcavités dans le matériau, permettant à l’eau de s’évaporer sans y créer de fissuration. Pour ce projet de très grande ampleur, le CNES, contractant principal, a souhaité mettre en place une méthodologie de synthèse dans l’espace basée sur le BIM.
La base de lancement bénéficie d'une superficie d'environ 700 km². Situé à une latitude de 5 degrés, à 460 km seulement au nord de l'équateur, la rotation de la Terre procure une vitesse additionnelle de près de 500 m/s. Une " route de l'espace " distribue l'ensemble des moyens de transports de la base. Le " centre Jupiter " est le centre de contrôle qui permet de piloter l'ensemble des opérations de préparation et de lancement.
La sécurité autour du Centre spatial est assurée par la gendarmerie nationale, aidée par la Légion étrangère et par d’autres corps de l'armée. Les éléments constitutifs des fusées sont produits en Europe et transférés à Kourou par bateau. À leur arrivée, débute la " campagne de lancement " qui dure environ un mois et demi. Elle consiste à assembler les éléments du lanceur (étages, boosters, case à équipements) dans le bâtiment d'intégration lanceur (BIL), opération réalisée par EADS Astrium. Ensuite le lanceur et les satellites des clients sont regroupés dans le bâtiment d'assemblage final (BAF) avant transfert à J-1 sur la base de lancement Ariane (BLA).
Le décollage de la fusée est autorisé si l'ensemble des éléments sont " nominaux ". À H - 4mn 10 secondes c'est un ordinateur qui gère l'ensemble des paramètres de façon automatique (séquence synchronisée).
MaiaSpace pourra faire décoller ses minifusées réutilisables depuis l'ancien pas de tir Soyouz à Kourou. La filiale d’ArianeGroup, fondée en avril 2022, a décroché l’exploitation du pas de tir après un appel à candidatures organisé par le CNES, a fait savoir MaiaSpace dans un communiqué publié le 26 septembre. «Tirer depuis Kourou nous permettra d’atteindre une très large gamme d’orbites et notamment celles adaptées aux constellations. Le centre spatial guyanais est idéalement positionné sur l'équateur terrestre ce qui lui permet de bénéficier de l’effet de fronde généré par la rotation de la Terre. De quoi octroyer un supplément de puissance à un lanceur.
Le pas de tir Soyouz n’était plus utilisé depuis mars 2022. Cette interruption fait suite à l’arrêt de la coopération spatiale entre la Russie et l’Europe, conséquence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. MaiaSpace s’était jusqu’ici intéressé aux installations de lancement en Suède à Kiruna et au futur pas de tir Diamant au CSG (Centre spatial guyanais) dédié aux minilanceurs. Son lanceur est capable de mettre en orbite héliosynchrone une charge utile d’une demi tonne dans sa version réutilisable et d’1,5 tonne dans sa version consommable. Cette capacité de lancement peut être portée jusqu’à 4 tonnes grâce à un étage propulsif additionnel (kick stage Colibri).
Le CNES avait établi une liste de critères pour départager les six candidats en compétition. Le lanceur devait être capable de lancer une charge utile d’au moins 1,7 tonne en orbite basse d’ici 2027. Les étages du premier exemplaire du lanceur MaiaSpace seront assemblés d’ici la fin de l’année. La société prévoit un premier lancement commercial dans le courant de l’année 2026. La filiale d’ArianeGroup s’engage à réaliser des investissements de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros pour adapter le pas de tir Soyouz à son lanceur. Elle devra notamment convertir les installations énergétiques (alimentation, stockage, transport) du kérosène vers le méthane.
Grâce au pas de tir Soyouz, MaiaSpace va disposer d’un avantage face à ses concurrents allemands (HyImpulse Technologies, ISAR Aerospace et Rocket Factory), espagnol (PLD Space), italien (Avio) mais également français (Latitude, ex-Venture Orbital Systems). Sur Kourou, la filiale d’ArianeGroup devrait seulement partager l'ensemble de lancement Soyouz avec un autre mini-lanceur qui reste encore à désigner. Ce dernier sera sélectionné en 2025 par l'agence spatiale européenne qui a organisé une compétition à l'échelle européenne, the launcher challenge.
Le pas de tir de la fusée russe a l'avantage de disposer d'un carneau, soit un dispositif qui permet d'évacuer efficacement les gaz de combustion au moment du décollage du lanceur afin de le protéger contre les vibrations extrêmes. Autre avantage à plus long terme : le pas de tir Soyouz est adapté aux éventuelles évolutions du lanceur MaiaSpace vers une plus grande capacité.
Pour envoyer des satellites ou des vaisseaux dans l’espace, il faut une fusée, mais aussi une base de lancement. Une infrastructure organisée sans laquelle la fusée resterait au sol ! A l’image du Centre spatial guyanais d’où décollent les lanceurs européens. Le Centre spatial guyanais (CSG), situé en Guyane française, sur les villes de Kourou et Sinnamary, est le port spatial de l’Europe.
C’est depuis cette base que décollent toutes les fusées européennes, depuis Ariane 1 en 1979 jusqu’à Ariane 6 et Vega C aujourd’hui. Le CSG a également été la base de lancement de la fusée Soyouz, commercialisé par l’Europe de 2012 à 2022 dans le cadre d'un partenariat franco-russe. Fin 2023, on y comptabilisait 260 lancements de fusées Ariane, 22 lancements de Vega et 27 lancements de Soyouz.
Port spatial de l’Europe, le CSG garantit un accès autonomie à l’espace aux États membres de l’ESA. Il se situe quasiment sur l’équateur faisant profiter au maximum les fusées de l’effet de fronde, lié à la rotation de la Terre sur elle-même. En effet, plus on s’éloigne du point autour duquel on tourne, plus la vitesse augmente. On tourne plus vite à Kourou, qu’à Oslo en Norvège. De plus, être sur l’équateur permet aux satellites d’accéder directement au plan équatorial.
Imaginez une feuille rigide qui traverse la Terre au niveau de l’équateur et se prolonge ainsi dans l’espace : c’est le plan équatorial dans lequel doivent orbiter les satellites de télécommunication, à 36 000 km de haut, pour faire une révolution autour de la Terre en 24h. Oui, comme la Terre ! Ils restent donc toujours au-dessus du même endroit : pas besoin de faire tourner la parabole pour capter la radio ! Ces satellites dits géostationnaire sont les plus nombreux.
Les bases de lancement se multiplient, et des attentes légitimes en matière de respect de l’environnement émergent : le site de Kourou doit s’adapter à ces nouveaux enjeux. La compétition est féroce dans le monde des lanceurs. Des ports spatiaux poussent aujourd’hui un peu partout sur la planète. Il ne s’agit pas de bases aussi importantes que celle de Kourou, mais d'installations adaptées au lancement de mini voire de micro-lanceurs, en plein boom.
Une tendance à laquelle répond le CSG qui transforme le pas de tir historique de la fusée Diamant pour qu’il puisse accueillir ces petites fusées. La France et l’Europe se sont engagées à rendre le CSG plus responsable. Objectif : 90% de l’électricité produite au CSG sera verte d’ici à 2030, grâce au développement de panneaux solaires et de centrales biomasse. Un effort est fait également pour décarboner la production de l’hydrogène, utilisée notamment comme carburant pour les lanceurs. L’énergie nécessaire à l’électrolyse de l’eau (réaction chimique qui sépare l’eau en hydrogène et en oxygène) sera fournie par des panneaux photovoltaïques. Des usines expérimentales fonctionnent actuellement sur le site guyanais.
La ville de Kourou s’est fortement développée avec le Centre spatiale guyanais, qui emploie 1 500 personnes. Elle compte aujourd’hui 25 000 habitants.
Avec Ariane 6, le CSG a changé d’ère. Contrairement à Ariane 5, qui arrivait en position verticale sur son pas de tir, Ariane 6 effectue le trajet entre son site d’assemblage et le pas de tir en position allongée. Une nouvelle disposition qui s'avère plus pratique et plus sécurisée pour les techniciens, car ils n’ont pas à grimper sur des échafaudages pour accéder aux différentes parties du lanceur. C’est également plus économique d’un point de vue industriel.
«L’architecture et le design d’Ariane 6 ont été pensés totalement autrement par rapport à Ariane 5. Quand on est passé d’A4 à A5, on a recherché la performance et l’excellence technologique. Sur Ariane 6, les techniciens sont équipés de clés dynamométriques connectées et les couples de serrage sont directement saisis dans l’outil informatique. De quoi éviter les ressaisies et les erreurs et gagner un temps précieux. Au final, la campagne de lancement sur le centre spatial sera considérablement réduite.
Pour accueillir Ariane 6, le CSG a construit un pas de tir innovant équipé d’un imposant portique mobile. Entouré des pylônes de protection contre la foudre, il s’agit d’un bâtiment de 90 m de hauteur, aussi lourd que la tour Eiffel ! Les derniers jours avant le décollage, cette structure permettra aux techniciens d’accéder aux différents étages de la fusée pour établir l’ensemble des connexions électriques, électroniques et hydrauliques avec les installations au sol. Ce portique évite les allers-retours vers le bâtiment d’assemblage.
La montée en cadence d’Ariane 6 est déjà programmée. Six vols sont planifiés en 2025, huit en 2026, et près d’une douzaine par an dans les années qui viennent. En métropole, aux Mureaux (Yvelines), la fabrication du cinquième exemplaire d’Ariane 6 a déjà été lancée.
Le centre spatial guyanais de Kourou, un atout certain pour la Guyane. Certains qualifient le centre spatial comme étant une sorte de port spatial. C’est exact si l’on considère qu’il est capable d’établir une connexion avec l’espace. Le site envoie généralement une fusée dans l’espace chaque mois.
Comme on peut le penser, le fait d’envoyer une fusée dans l’espace n’est pas une action anodine. Aussi, afin d’établir ce long processus technique et relever ce grand défi technologique, une collaboration de trois acteurs est nécessaire : l’ESA, le CNES, et Ariane. L’ESA, l’Agence Spatiale Européenne, coordonne le fonctionnement du centre spatial.
Avec l'avènement du NewSpace, la France et l’Europe connaissent un intérêt florissant pour le développement de nouveaux systèmes de micro et de mini-lanceurs, permettant d’envoyer de petits satellites en orbite basse. Et en Guyane française, à Kourou, le Centre spatial guyanais offre à la fois une situation géographique favorable et une longue expérience en matière de lancements. C’est là, plus précisément sur le pas de tir historique de la fusée Diamant, que ces systèmes de lancement pour microsatellites seront prochainement accueillis.
Le Centre spatial guyanais, opéré par le CNES, est le site de lancement historique des lanceurs français, puis des lanceurs de l’Agence spatiale européenne (ESA). Actuellement, les fusées lancées depuis Kourou sont Ariane 6 et le petit lanceur Vega-C, toutes deux développées par l’ESA.
La création d’un nouvel ensemble de lancement multi-lanceurs vise à donner accès au CSG à des micro-mini lanceurs développés par des sociétés privées. Pour la première fois dans l’histoire du Centre, à partir de 2026, les deux lanceurs issus du programme européen cohabiteront avec des lanceurs développés par de jeunes sociétés issues de la nouvelle économie spatiale, le NewSpace. L’objectif de ces sociétés est de capter le marché des satellites de masse inférieure à 1 500 kg en orbite basse, en constante progression depuis 10 ans.
Les sociétés hébergées sur le nouvel ensemble de lancement bénéficieront des 60 ans d’expérience du port spatial de l’Europe et de services de haut niveau. Le Centre spatial guyanais fait également bénéficier l’Europe d’une position géographique privilégiée : sa proximité de l’équateur et ses 50 km de côtes permettent l’accès à une plage d’inclinaison d’orbite exceptionnelle, ainsi que de nombreuses possibilités d’azimuts de lancement (la direction prise par la fusée lors de son lancement).
Le projet d’ELM a consisté en la reconversion d’un site de lancement chargé d’histoire, le pas de tir Diamant. Propriété du CNES, celui-ci a connu les lancements de la fusée Diamant dans les années 1970, qui a fait de la France une puissance spatiale de premier plan. Rebaptisé Ensemble de Lancement Multi-lanceurs (ELM), le site bénéficie de réseaux préexistants permettant de réduire les coûts des travaux de réhabilitation ainsi que l’empreinte environnementale du projet. Diamant est un programme français de lanceur spatial léger, le premier développé en Europe.
L’étape suivante est la signature des contrats de développement entre les sociétés de micro-mini lanceurs et le CNES, pour la réalisation des moyens spécifiques à chaque société. Les installations pourront en effet être réalisées par les sociétés de micro-mini lanceurs elles-mêmes, ou par le CNES à leur demande.
Mardi 17 juin 2025, au Salon du Bourget, le CNES a signé avec PLD Space, société internationale de services spatiaux, un contrat autorisant le développement de son complexe de lancement au Centre spatial guyanais, d'où la fusée MIURA 5 sera lancée en 2026. PLD Space devient la première entreprise privée à développer et à exploiter son propre complexe de lancement dans le port spatial européen historique, propriété du CNES et de l'ESA.
Les lanceurs présélectionnés sont à deux ou trois étages et à propulsion liquide. Les missions visées peuvent être très variées (observation, télécommunication, navigation…), de même que les satellites lancés (un seul satellite par lancement ou le lancement de grappes de satellites).
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