Comprendre le calibre, élément central d’une montre, est essentiel pour saisir la complexité et la beauté mécanique ou électronique qui anime ces objets du quotidien. Le terme « calibre » peut sembler technique, mais il désigne essentiellement le mouvement interne qui fait fonctionner la montre. Le terme « calibre » est fréquemment utilisé dans le monde horloger pour désigner le mécanisme intérieur d’une montre.
Dans l’univers de l’horlogerie, chaque montre cache sous son cadran un véritable « moteur ». Mais de quel type s’agit-il ? Si certaines maisons horlogères conçoivent leurs propres calibres, la majorité des marques s’approvisionnent auprès des mêmes fabricants spécialisés, souvent sans grande transparence.
Les dimensions du calibre sont une caractéristique clé pour définir un mouvement horloger. Elles influencent directement la taille globale de la montre et son esthétique.
Un calibre peut être soit mécanique, soit à quartz, et chaque type a ses avantages et inconvénients.
Les calibres mécaniques sont animés par un ressort moteur qui, lorsqu’il se détend, transmet progressivement l’énergie aux rouages de la montre.
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Les mouvements à quartz fonctionnent grâce à une pile électrique qui alimente un petit résonateur de quartz. Celui-ci vibre à une fréquence extrêmement stable, garantissant une précision sans égale.
Différents calibres ont des performances variées en termes de précision, autonomie, et robustesse. Les calibres à quartz sont imbattables en matière de précision, perdant seulement quelques secondes par mois. En revanche, les calibres mécaniques, bien que moins précis, proposent une authenticité et un charme que recherchent certains amateurs.
L’autonomie dépend largement du type de calibre. Une montre à quartz typique fonctionne pendant plusieurs années sur une seule pile, tandis qu’un calibre automatique moderne peut avoir une réserve de marche allant jusqu’à 72 heures ou plus.
Les progrès technologiques et l’utilisation de nouveaux matériaux jouent un rôle crucial dans l’évolution des calibres de montre. Par exemple, l’introduction de spiraux en silicium réduit les effets négatifs causés par les champs magnétiques et garantit des mouvements plus précis.
Si certaines maisons horlogères conçoivent leurs propres calibres, la majorité des marques s’approvisionnent auprès des mêmes fabricants spécialisés, souvent sans grande transparence. En effet, les motoristes, ainsi qu’on appelle les fabricants de calibres de montres, proposent de tels niveaux de personnalisation à leurs clients (de la maison ultraconnue à la petite marque horlogère lancée par des copains sur Kickstarter) que ces derniers peuvent être tentés de rebaptiser les calibres… et d’entretenir l’ambiguïté sur ce qui est « in house » ou non, manufacture ou seulement « emboîtage » - quand un horloger se contente d’installer un mouvement joliment décoré dans une boîte siglée.
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Né en 1971 sur la base d’un calibre Eterna, l’ETA 2824 s’est métamorphosé au début des années 1980 pour devenir l’ultraperformant 2824-2. Il dispose d’une réserve de marche de 38 heures, d’une fréquence de 28 800 alternances par heure, d’une précision de +/- 12 secondes par jour pour la version « Standard », et d’une certification COSC pour la version la plus haut de gamme, « Chronomètre » (-4 / +6). Parmi ses clones officiels : le Sellita SW200 et le Seagull ST2130, un mouvement chinois.
Depuis, cet ETA dans l’État horloger a fabriqué des dizaines de millions de calibres de montres fignolés et réglés suivant quatre niveaux d’exigence.
Créé en 1929 par Jaeger LeCoultre, « l’horloger des horlogers », le calibre 101 est toujours le plus mini du monde : il compte 98 composants pour 0,9 gramme, et sa forme « baguette » répond aux mensurations lilliputiennes de 14 x 4,85 x 3,4 mm. Pour donner une idée de la bête, le cadran qui l’abrite est grand comme un demi-timbre.
Les « moteurs » de ces montres - sauf exception, comme chez Jaeger-LeCoultre, Breguet ou Longines, qui les fabriquaient eux-mêmes - étaient issus des centaines d’ateliers indépendants disséminés entre la vallée de Joux et La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel ou Bienne. Ces mouvements (ou calibres de montres) pouvaient être livrés à l’état d’ébauches, c’est-à-dire en kit, mais aussi partiellement ou totalement assemblés et décorés.
Inspiré du calibre chronographe Lemania 2310, le 321 est un mouvement à remontage manuel qui équipait dès 1957 les premières Speedmaster. Sélectionné pour sa robustesse et sa précision par la NASA en 1965, le 321 a exploré l’espace et la Lune avec les missions Apollo. Après une longue absence, Omega l’a remis au goût du jour sur certaines Speedmaster en 2019, un demi-siècle après que Buzz Aldrin a posé un pied sur la Lune.
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Équipant depuis 1988 certains modèles haut de gamme de Grand Seiko, ce mouvement à haute fréquence (36 000 alt/h) atteint une précision élevée (-3 / + 5 sec/j), qui dépasse les normes du COSC. Sa réserve de marche (55 heures tout de même) a récemment été poussée à 80 heures sur la dernière itération du calibre, le 9SA5. Parmi les calibres Seiko « entrée de gamme », citons le 4R35, un trois-aiguilles / date populaire et costaud. La curiosité : Seiko vend à des marques horlogères tierces le 4R35 sous l’appellation « NH 35 ».
Dès le départ Seiko, qui règne aujourd’hui en maître sur le monde de l’horlogerie japonaise, a fait en sorte d’allier qualité suisse et productivité américaine en mettant la priorité sur le volume. Le géant nippon a ainsi développé la technologie du quartz, tout en mettant au point des chaînes de production adaptées. Seiko produit de la montre automatique bas de gamme au garde-temps haut de gamme équipé d’un mouvement performant, tout en passant par des modèles milieu de gamme.
C’est le premier calibre mis au point par la manufacture Kenissi, la dernière-née des motoristes, créée en 2016 par Tudor afin de l’équiper en mouvements maison. Le MT5612 fait pulser les Pelagos pour un résultat nickel : fréquence de 28 800 alt/h, réserve de marche de 70 heures, certification COSC. En 2019, Chanel a pris 20 % dans Kenissi, où les calibres 12.1 et 12.2 de ses J12 sont désormais fabriqués et certifiés COSC.
Si Kenissi était à l’origine vouée à équiper Tudor de calibres ultraperformants, labellisés COSC et Metas, il vend aujourd’hui son expertise à Chanel, Breitling, Bell & Ross ou encore Norqain.
Né en 1969, c’est le premier calibre chronographe à remontage automatique de l’histoire, qui a propulsé Zenith au firmament de l’horlogerie suisse. Avec sa fréquence de 36 000 alt/h, il indique une précision au 1/10e de seconde. Revers de la médaille : sa haute fréquence ainsi que son grand nombre de pièces (presque 300) ont pu lui donner une réputation de fragilité.
Pour une marque aussi connue que Seiko, le choix du calibre est crucial, et chaque calibre présente des caractéristiques et des avantages différents. Dans cet article, nous passerons ensuite en revue les principaux calibres que Seiko propose dans différentes collections.
Le « meilleur » calibre Seiko dépend donc de vos besoins spécifiques. Pour une précision extrême et une finition de haute qualité, les calibres des montres Grand Seiko, comme le 9S85 ou le 9R65, sont des choix excellents. Pour une utilisation quotidienne robuste et fiable, les calibres comme le 4R36 ou le 6R35 sont très populaires et offrent un excellent rapport qualité-prix.
Si la gamme des calibres 4R équipe les modèles accessibles de Seiko (les 5 Sports par exemple), les 6R, lancés en 2006, motorisent le milieu de gamme et le haut de gamme. Et c’est du sérieux puisqu’on parle des Presage, des King Seiko ou encore des Prospex (dont la Automatic GMT Diver’s sortie l’an dernier). Après une quinzaine d’années de service, le populaire 6R15 a été remplacé par le 6R35, qui offre une confortable réserve de marche poussée à 70 heures. La curiosité : Seiko annonce une dérive quotidienne de l’ordre de -15 / + 25 sur le 6R35.
De l'histoire des montres bracelets, on a 2 ou 3 calibres qui se distinguent mais dans les contemporains, cela semble plus complexe de choisir ...
Quelques photos de calibres manuels :
Une composante essentielle des mouvements mécaniques des montres est l’utilisation de rubis, souvent appelés « jewels« . Les rubis sont utilisés comme paliers pour les pivots des roues et des autres pièces mobiles du mouvement.
Dans le monde de l’horlogerie, certains mouvements se distinguent par leur précision exceptionnelle. Ils utilisent des technologies avancées.
Calibre | Type | Marque | Caractéristiques |
---|---|---|---|
4130 | Automatique | Rolex | Robustesse, précision, réserve de marche de 72 heures |
Co-Axial | Automatique | Omega | Haute précision, réduction des frictions |
11 | Automatique | TAG Heuer | Premier chronographe automatique intégré |
2824-2 | Automatique | ETA | Fiabilité, polyvalence |
9S85 | Automatique | Grand Seiko | Haute fréquence, précision élevée |
4R35 | Automatique | Seiko | Entrée de gamme, fiabilité |
Le choix d'un calibre de montre est une décision importante. En comprenant les différents types de mouvements, leurs avantages et leurs inconvénients, vous pouvez choisir une montre qui répond à vos besoins et à vos préférences.
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