Le Tir aux Armes Réglementaires (TAR) est étroitement associé au TNV et a été conçu pour permettre aux nombreux amateurs d’armes réglementaires de se mesurer au cours de compétitions. Le TAR se veut facilement accessible, dans son organisation comme dans sa pratique. Simple dans son organisation et sa pratique, le tir aux armes règlementaires est une discipline ouverte à tous, quels que soient le sexe et l'âge.
Le Tir aux Armes Réglementaires a été créé en 2005 sous l’impulsion de Michel BATONNEAU, Jean-Jacques GUIBBERT, et Jean BISCH. L’objet de cette discipline est d’entretenir et d’utiliser les armes réglementaires qui ont été ou sont encore en dotation dans les différentes armées du monde, dans un esprit de sportivité et d’authenticité. Le tir aux armes règlementaires consiste à entretenir et utiliser des armes règlementaires utilisées par des armées. Il est pratiqué sous l'égide de la Fédération Française de Tir.
Le TAR est un tir de campagne « rustique d'inspiration militaire ». Le TAR est la reprise des épreuves de tir pratiquées à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle. Pratiquées à l'origine par les militaires de réserve, ces épreuves sont soutenues par l'Union Nationale des Officiers de Réserve et la Fédération Nationale des Associations des Sous-Officiers de Réserve. En plus de maintenir la tradition du tir populaire dans les armées, il s'agit de soutenir des manifestations sportives pour resserrer les liens entre la Nation et ses armées.
Le TAR se pratique aussi bien sur des gongs que sur des cibles. Le tireur doit faire preuve de précision et gérer lui-même les obstacles potentiellement rencontrés lors du déroulement des épreuves.
Le TAR se divise en plusieurs catégories se divisant elles-mêmes en plusieurs sous épreuve. Voici quelques épreuves courantes :
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On utilise des armes d’origine militaire, qui ne sont pas conçues pour la compétition. De manière générale, les armes admises doivent avoir été réglementaires au sein de forces armées, françaises ou étrangères - sauf pour les armes de poing, qui doivent obéir à un certain nombre de critères objectifs (calibre, visée fixe, etc.). Pour les armes de poing, celles-ci sont éligibles aux TAR en fonction d’un certain nombre de critères objectifs (calibre, visée fixe, etc.). Mais dans le même esprit, une épreuve « armes authentiques » a été créée, afin de regrouper les armes historiques.
Pour les épreuves tirées à 200 m à l’arme d’épaule, en position couchée, la série vitesse de dix coups dure soit trois minutes (armes à répétition manuelle et armes modifiées), soit une minute (armes semi-automatiques).
L’une des particularités du TAR - et de sa difficulté - réside dans le fait il n’est pas permis d’utiliser un télescope pour suivre le résultat de ses tirs, à l’exception de la phase d’essais. La nécessité de différencier les armes de poing historiques des armes modernes est imposée par la différence de performance de ces deux catégories.
Le Tir aux Armes Réglementaires est donc bien la discipline la plus populaire du tir sportif. Elle porte en elle l’image des dimanches après midi entre copains au bord des stands en profitant des armes que nous chérissons pour leur rareté et leur passé glorieux. Le TAR est aussi la discipline nécessitant le moins du budget du tir sportif, que cela soit pour l’équipement du tireur ou pour l’achat de l’arme car il est relativement facile de trouver celle qui fera votre bonheur sur le marché de l’occasion.
En France l’achat d’une arme de catégorie C est relativement aisé pour qui possède une licence de tir sportif ou un permis de chasse en cours de validité. Il ne réclame ni l’accord de l’État, ni la constitution d’un quelconque dossier de demande d’autorisation préfectorale. A contrario, un pistolet ou une arme de poing est sytématiquement classé en catégorie B. Il nécessitera donc toujoursd une autorisation d'acquisition et de détention d'arme pour être acheté. Pour brosser la chose à grands traits, on considère tout d’abord que sont des armes de catégorie C la quasi-totalité des armes d’épaule à répétition manuelle. Ceci comprend des mécanismes de réarmement divers, tant que la capacité totale de l’arme n’excède pas 10+1 coups.
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Deux cas un peu particuliers relèvent également de la catégorie C sans souscrire à ce qui précède : certains fusils à pompe, et certaines armes semi-automatiques. En ce qui concerne une carabine ou un fusil semi-automatique, sa contenance maximale pour être considéré comme une arme de catégorie C sera de 2+1 coups avec un chargeur inamovible. Depuis 2013, la classification d’une arme ne dépend théoriquement plus de son calibre. Hormis ces 5 exceptions, toute arme de catégorie C satisfaisant aux conditions annexes de la catégorie (longueur de l’arme, capacité, diamètre de projectile inférieur à 20 mm…) peut chambrer le calibre qu’elle veut. Par la multiplicité des calibres et des fonctionnements qu’elle autorise, la catégorie C réunit bien des profils d’utilisateurs.
Pour plus de lisibilité, nous avons divisé cette section en 3 sous-sections : les carabines de gros calibre, les carabines de petit calibre et les fusils à pompe.
La section TAR a pour objectif de préparer nos tireurs aux compétitions en organisant des entraînements mensuels en condition de match. Adhérer à la section TAR, c’est s’impliquer dans la vie de la section et suppose également de prendre l’engagement moral de participer aux championnats départementaux et régionaux, ainsi qu’au championnat de France en cas de qualification.
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