Dans le vaste univers de la rénovation, la peinture occupe une place de choix, permettant de redonner tout son éclat à une surface vieillissante. Cependant, obtenir une finition lisse et uniforme peut s’avérer fastidieux avec les méthodes traditionnelles. C’est là que le pistolet à peinture entre en scène, révolutionnant l’application de la peinture par sa facilité d’utilisation et son efficacité.
Un pistolet à peinture est un outil qui utilise l’air comprimé ou une technologie sans air pour vaporiser la peinture, la transformant en un brouillard fin qui se dépose uniformément sur la surface à peindre. Les stations de peinture basse pression sont appréciées pour leur polyvalence et leur prix.
Pour ce test, c’est le système HVLP qui a été retenu. Il comporte une turbine générant un volume d’air suffisant pour projeter la peinture, le vernis ou le produit d’imprégnation (lasure, fongicide…) sous une faible pression. Le jet de peinture est entouré d’une grande quantité d’air.
Il en résulte un très faible effet de brouillard, à la différence des autres procédés, d’où une économie de peinture et un séchage accéléré. Les peintures trop épaisses (visqueuses) doivent éventuellement être légèrement diluées.
Imaginons la rénovation d’une cuisine où les portes de placards ont besoin d’un nouveau look. Un pistolet à peinture, réputé pour sa finition lisse et uniforme, sera idéal pour ce type de projet.
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Il existe plusieurs types de pistolets à peinture, chacun ayant ses propres caractéristiques et méthodes de fonctionnement. On distingue généralement 3 types de pistolets à savoir :
Les pistolets à peinture pneumatiques sont parmi les plus répandus. Ils fonctionnent grâce à un système d’air comprimé. Ils peuvent être utilisés en mode autonome, mais généralement, vous devrez fixer un godet pour contenir la peinture. Selon la position du godet par rapport à l'accessoire, on peut distinguer deux modes de fonctionnement : par gravité (godet fixé au-dessus) ou par aspiration (godet fixé en dessous).
Contrairement aux modèles pneumatiques, les pistolets à peinture sans air pulvérisent la peinture par pression. Pour leur fonctionnement optimal, une pompe à haute pression doit être connectée à l'équipement. Cela confère au modèle une grande puissance de pulvérisation.
Ces pistolets à peinture combinent les performances des deux modèles précédents, d'où leur appellation hybride. Dans ce cas, la pression générée par la pompe est associée à la puissance de l'air comprimé. La pompe achemine le liquide jusqu'à l'orifice du pulvérisateur, et sous l'effet de l'air comprimé, l'appui sur la détente fait sortir la peinture.
Face à la multiplicité des offres disponibles sur le marché, le choix du meilleur outil peut se révéler complexe. Mais si vous devez acheter vous-même l’équipement, voici certains critères déterminants qui devraient vous aider. Grâce à eux, vous allez pouvoir sélectionner le meilleur modèle adapté à vos besoins lors de vos achats.
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Lors de l’achat de votre pistolet à peinture, le premier paramètre dont vous devez tenir compte est la surface à peindre. Selon l’aire à badigeonner, certains modèles sont plus adaptés que d’autres. Par exemple, la peinture sur du bois nécessitera un outil différent de celui requis pour peindre du ciment. Il est donc primordial de choisir un modèle en fonction du type de surface que vous allez traiter.
En termes de caractéristiques, de nombreux paramètres entrent en compte. Vous devez considérer les accessoires mais aussi les fonctionnalités que les modèles vont offrir. Par exemple, est-ce que vous aurez besoin d’un équipement qui vous offre plusieurs modes de pulvérisation ou d’un modèle muni de buses interchangeables ?
Enfin, le critère du prix est l’ultime élément qui va influencer le choix de votre équipement. Plus le pistolet à peinture possède d’accessoires fournis, plus il coûtera cher. Le prix d'un pistolet à peinture varie en fonction du type et de la marque. En général, pour l’acheter, vous devez disposer d’un minimum de 30 euros.
Les fabricants des pistolets à peinture proposent des produits dans des matériaux résistants et parfaitement sécurisés tels que l’inox. De ce fait, leur utilisation ne présente pas de dangers potentiels à l’organisme. En revanche, vous devez veiller à choisir une peinture de bonne qualité qui ne soit pas nocive.
Mais certaines marques sont réputées pour la bonne qualité des équipements qu’elles fabriquent :
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La rédaction a testé 6 modèles de stations peinture basse pression répondants aux besoins les plus courants des bricoleurs débutants ou avertis.
Sans surprise, les deux modèles Wagner (w890 et w570) du spécialiste allemand de la peinture au pistolet arrivent en tête du test. Ils se distinguent de leurs concurrents par l’efficacité de leur système de façade amovible, la précision des réglages et l’inventivité de la conception.
Le Wagner 890, avec sa mallette-compresseur très pratique, rend un service supplémentaire qui le distingue de ses concurrents. C’est aussi le plus polyvalent. Efficace dans toutes les situations, peu bruyant et ergonomique, c’est un outil facile à utiliser, et qui devrait durer longtemps.
La finesse des réglages, avec la possibilité d’obtenir un jet plus étroit, augmente la précision lors de l’application, et peut éviter le travail préparatoire de couverture des parties à protéger.
Le Earlex arrive en troisième position.
Black+Decker, en dernière position, ne répond pas à l’usage généraliste annoncé.
Quel que soit le modèle, le rendement des pistolets de bonne qualité est très élevé par rapport au travail effectué manuellement. La qualité de finition est également supérieure, à condition de maîtriser l’outil : choisir la buse, ou la façade de pistolet, adaptée à la viscosité de la peinture à appliquer, régler le débit d’air et de quantité de peinture projetée ; et surtout adopter les bons gestes. Cette étape est essentielle.
Les produits fluides sont projetés avec un rendement faible. Machine efficace en particulier pour les grandes surfaces. Le résultat offre une bonne finition y compris pour les laques et les vernis.
Très bon niveau de finition dans les applications de peinture en bâtiment et laque ou vernis grâce aux façades de pistolet interchangeables.
Excellent niveau de finition et de rendement pour tous les produits (peinture, laque, vernis…).
Excellent niveau de finition et rendement élevé. Réglage de la quantité de produit par une molette située derrière la gâchette. Mise en marche en appuyant sur la gâchette. La forme du jet, le débit d’air et de produit se règlent précisément (dix positions).
Bonne prise en mains, mais l’appareil est trop bruyant. Bonne prise en main mais flexible trop rigide. Turbine légère. Niveau sonore élevé. La prise en main est agréable malgré un réservoir trop proche de la gâchette.
Le pistolet fait corps avec le compresseur : pas de flexible d’air. Le compresseur sur roulettes permet le rangement des accessoires et le transport.
Deux buses, viscosimètre, porte-godet, bandoulière. Deux façades, entonnoirs, joints d’étanchéité de rechange, graisse lubrifiante. Débit maxi.
Un nettoyage approprié garantit le bon fonctionnement des appareils. Il faut commencer par vider le godet et le rincer. Le nez du pistolet est démonté pour accéder aux buses, capuchon d’air et joints.
L’efficacité mesure la régularité de la couche de produit projeté et la rapidité d’exécution. Les accessoires comprennent les éventuels dispositifs pour mesurer la viscosité des produits, pour les diluer, les mélanger et les verser ; les dispositifs de rangement et de maintien des pistolets et de nettoyage des buses.
Sur des panneaux de contreplaqué recouverts d’une laque satinée et préalablement poncés, nous avons appliqué une laque satinée en phase aqueuse très faiblement diluée à l’eau (2 %). Cela a permis de tester l’efficacité des stations en rénovation sur un support faiblement poreux. Nous avons ensuite utilisé les pistolets sur une paroi neuve en plaque de plâtre, matériau particulièrement poreux, avec une peinture mate en phase aqueuse diluée à 5 %. Malgré une augmentation de la dilution, l’essai s’est révélé impossible pour la Black+Decker.
* Les bancs d’essai de Système D sont réalisés dans des conditions réelles d’utilisation par nos journalistes. Les résultats peuvent donc diverger de ceux affichés par les fabricants, dont les essais sont réalisés par des laboratoires selon des protocoles normés.
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