Je rencontre chaque jour des passionnés à la recherche d’armes fiables et performantes. Dans le monde des fusils à pompe, le Benelli Nova occupe une place à part. Ce modèle italien attire particulièrement l’attention pour ses caractéristiques uniques qui le distinguent nettement de ses concurrents.
Le Benelli Nova représente une véritable révolution dans l’univers des fusils à pompe. Contrairement aux modèles traditionnels, il est fabriqué selon un procédé unique appelé « overmolding » qui intègre la carcasse et la crosse en une seule pièce monobloc en technopolymère. La robustesse de ce fusil est impressionnante. J’ai pu constater, après des années d’observations auprès de mes clients, que le Nova résiste remarquablement aux chocs, à l’humidité et aux variations de température.
La technologie de fabrication du Nova lui confère également une excellente prise en main. Le polymère présente une texture légèrement rugueuse qui permet une adhérence optimale même avec des gants ou par temps humide. Un autre aspect technique remarquable est son système de chargement simplifié.
L’une des forces majeures du Benelli Nova réside dans son ergonomie pensée pour tous les gabarits et toutes les situations. J’ai équipé de nombreux tireurs avec ce modèle et tous apprécient sa polyvalence. La modularité de ce fusil est particulièrement impressionnante. Le garde-main texturé offre une manipulation fluide et précise, même dans des conditions difficiles. Pour les amateurs de chasse hivernale, cet aspect est crucial et participe grandement à l’efficacité et à la sécurité du tir.
Le poids et l’équilibre du Nova sont également des atouts majeurs. Plus léger que la plupart des fusils à pompe traditionnels, il reste néanmoins parfaitement stabilisé lors du tir grâce à une répartition optimale des masses. L’interface utilisateur simplifiée est également un point fort. Les commandes sont intuitives et accessibles, permettant une prise en main rapide même pour les tireurs moins expérimentés.
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Après des années à conseiller et équiper des chasseurs, je peux affirmer que la fiabilité légendaire du Benelli Nova n’est pas usurpée. La robustesse du mécanisme interne est remarquable. Le système de verrouillage rotatif à tête renforcée assure une étanchéité parfaite de la chambre lors du tir, garantissant sécurité et performances constantes.
Sa polyvalence en fait un choix privilégié pour ceux qui recherchent une seule arme pour différentes pratiques. Qu’il s’agisse de chasse au petit ou au gros gibier, de tir sportif ou de défense personnelle, le Nova s’adapte parfaitement à toutes les situations. La précision du Benelli Nova est également supérieure à la moyenne des fusils à pompe. Son canon à âme lisse, disponible en plusieurs longueurs, offre une vélocité et une régularité de tir excellentes.
Ces caractéristiques uniques font du Benelli Nova bien plus qu’un simple fusil à pompe. C’est un outil polyvalent, fiable et performant qui répondra aux attentes des tireurs les plus exigeants, qu’ils soient novices ou expérimentés.
Le fusil semi-automatique Montefeltro de Benelli est peut-être l'un des plus connus du grand public. Il faut dire que sous son côté traditionnel se cache une vraie machine à tirer ! Sobre, élégant, il est décliné dans de nombreuses versions et j'ai pu le tester dans sa livrée synthétique !
Benelli propose une très large gamme de fusils semi-automatiques, avec des noms de modèles prestigieux et célèbres comme le Raffaello, le Supernova, le Vinci, le Super Black Eagle que j'ai pu tester récemment et bien sûr le Montefeltro. Il faut dire que le rapport qualité prix de ce modèle est excellent.
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La crosse et le devant sont réalisés en Techno polymère gris foncé, un matériau synthétique très résistant. J'ai testé le modèle « d'entrée de gamme », il existe une finition Comfort avec les inserts en élastomère dans la crosse qui réduisent fortement le recul. La crosse sur le modèle testé mesure 36 cm de la queue de détente à l'arrière du sabot amortisseur. La poignée pistolet comporte un quadrillage moulé, identique à celui moulé sur le devant du fusil. Le devant est assez long, 30,5 cm sans le bouchon du tube magasin. La ligne est fluide et moderne.
Le devant est assez épais, sans trop et il possède une forme anatomique. Le montage de l'arme est aisé. On dévisse le bouchon, on fait glisser le devant le long du canon. Ce dernier s'insère rapidement et sans forcer dans le boitier de culasse en reculant la culasse mobile en arrière avec le levier d'armement. Il est confectionné en alliage. Ce boitier mesure 21,5 cm de longueur sur le modèle testé qui est chambré en calibre 12/70. Il reçoit un traitement de surface noir semi brillant. Ce modèle n'est pas fraisé sur le dessus pour recevoir un montage optique. De nombreux autres versions de Montefeltro sont fraisées et peuvent recevoir une lunette de hutte par exemple. Une bande de visée est creusée sur le haut du boitier de culasse dans la prolongation de celle du canon. Le transporteur de la culasse mobile est nickelé, toute comme la tête mobile rotative.
Le bouton d'arrêtoir et de déverrouillage de la culasse est rond. Le poussoir de sureté traversant est toujours situé à l'arrière du pontet. Un bouton poussoir nickelé situé sur le flanc droit de la carcasse permet de commander la sortie manuelle d'une cartouche du tube magasin pour la placer sur la planchette élévatrice. C'est très pratique pour charger l'arme mais aussi pour changer rapidement de cartouche sans tirer si besoin (numéro de plomb différent…). Le fonctionnement est intuitif et fluide.
J'ai mesuré des poids de départ avoisinant 1 kg sur dix tests avec un appareil de mesure adapté. Ils sont plutôt bons pour une arme semi-automatique et assez légers, ce qui participe au confort d'utilisation de ce fusil. Il n'y a pas de course, c'est une détente directe. La queue de détente s'enfonce ensuite sur environ 7 mm avant de déclencher de façon nette le mécanisme interne ! La queue de détente est nickelée, fine et lisse.
Mon modèle de test est en calibre 12/70 avec un canon de 66 cm de longueur. La plupart des modèles de Montefeltro sont bien sûr éprouvé pour le tir des cartouches à billes d'acier. Ce semi-automatique est un modèle inertiel. Une fois le coup de feu tiré, une série de ressorts et de relais mécaniques commandent le déverrouillage rotatif de la tête de culasse puis le recul de la culasse mobile et de son transporteur, l'éjection de la cartouche tirée, la sortie sur la planchette élévatrice de la munition suivante depuis le tube magasin et sa montée, puis le retour de la culasse vers l'avant grâce à un autre ressort pousse la nouvelle munition dans la chambre et la tête de culasse une fois arrivée en butée avant effectue un mouvement de rotation pour se verrouiller.
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Faut-il parler de la fiabilité des armes Benelli ? Ce fusil ne pèse que 2,987 kg. Il est léger et surtout vif pour monter à l'épaule grâce à son canon de 66 cm. C'est un bon choix pour une grande majorité de modes de chasse ; tir sur des oiseaux migrateurs excepté peut être… et encore ! En plaine cette longueur de canon permet une mise en ligne plus rapide. L'arme est vraiment bien équilibrée et la canonnerie m'a donné entière satisfaction lors de tests de différentes munitions sur cibles papier. Aucun souci d'alimentation du tube magasin, ni de fonctionnement, ni non plus d'éjection.
Véritable outil ce Montefeltro est décliné dans plusieurs versions, en termes de finitions de crosses, de longueur de canon et de chambrage qui permettent à tous les chasseurs de trouver leur bonheur. Bien sûr les déclinaisons sont moins luxueuses que le modèle Raffaello mais le prix est également plus abordable. Le Montefeltro ravira les chasseurs de plaine, de sous-bois et de migrateurs avec ses différentes longueurs de canons et son mécanisme très fiable.
Cette déclinaison du fusil 828 U Beccaccia de Benelli est superbe et vraiment aboutie. Le 828 U est un fusil vraiment spécial qui déclenche les passions ou les critiques mais qui ne laisse pas indifférent.
Asseyez-vous confortablement pour ce test très détaillé car l'arme est technique et il y a vraiment beaucoup à dire dessus ! Le fusil 828 U est le seul modèle superposé de la marque italienne Benelli, que l'on connait plus pour ses très nombreux modèles de fusils semi-automatiques. Certains sont de vrais emblèmes pour la marque italienne, citons le Raffaello, le Vinci, le Montefeltro et bien sûr le Super Black Eagle, véritable légende chez les chasseurs de gibiers d'eau. Il était donc difficile de penser que Benelli pouvait créer la surprise en lançant son superposé 828 U en 2015 ! Et pourtant… l'italien a non seulement produit un fusil fiable, mais aussi beau et surtout sans y perdre son âme et son image. Mais d'ailleurs d'où vient le nom de ce modèle 828 U ?
Ce test débute par l'ouverture de la mallette en polymère et le nouvel acquéreur reste déjà bouche bée devant le magnifique intérieur de cette dernière, entièrement doublée de tartan typiquement écossais. Le fusil trône sur le flanc et une belle boite portant le nom du modèle et de la société contient les chokes pour les canons et les cales pour la crosse. Avouez que c'est plus joli qu'une boite en carton.
La crosse et le devant de ce 828 U Beccaccia sont confectionnés en noyer. Ils reçoivent un traitement de surface qui renforce les veines du noyer à l'aide d'un laser. C'est assez bien réalisé sur la crosse de notre exemplaire de test, plus visible sur le devant. En fait un laser brûle le bois en surface selon un dessin prédéfini afin de simuler des veines naturelles du noyer. Ce procédé permet de donner plus de charme et de relief à des pièces de bois d'entrée de gamme.
La crosse est très technique. En premier lieu, et c'est l'atout majeur de ce superposé, elle est fabriquée comme celle d'un fusil semi-automatique et il est possible grâce à des intercalaires de modifier simplement la pente et l'avantage de ce 828 U. Benelli fournit un nombre impressionnant de cales qui permettent de modifier pente et déviation installées. A la base elles sont respectivement de 55 mm et de 6 mm à droite. La longueur de la crosse est de 36,5 cm de la queue de détente à l'extrémité de la plaque de couche. Elle peut être portée à 37,5 cm avec un sabot plus long.
Le Benelli 828 U est doté du système de réduction du recul très efficace Progessive Confort. Des lamelles de caoutchouc vont plus ou moins se déformer et donc encaisser le recul suivant la puissance de la munition tirée. C'est un système qui s'adapte et qui est très polyvalent. Il est pensé un peu comme des amortisseurs à lames sur certains véhicules. Avec une cartouche de 28 g seules les premières lames plient sous la contrainte, mais avec une 36 g ou une semi-magnum toutes les lames plient. Seul bémol pour une arme de bécassier qui rentre dans le sale c'est que cette plaque de couche comporte des trous dans lesquels brindilles et boue peuvent entrer. Un petit nettoyage au retour à la maison s'imposera. Le dos de la crosse reçoit un busc en polyuréthane très ferme qui ne nuit pas à l'épaulé mais qui va protéger la pommette du chasseur. Utile avec une arme aussi légère !
La poignée pistolet est de bonne taille, 3,8 cm au plus large et assez longue ce qui permet à chaque morphologie de main de trouver une bonne position de tir. Elle est recouverte d'un quadrillage en forme d'écaille de poisson réalisé au laser et donc d'une régularité impressionnante.
Le devant du 828 U est tout aussi technique. Vraiment rien n'a été laissé au hasard sur cette arme ! Pour le détacher il faut d'une part appuyer sur la pompe, le petit bouton très discret situé à l'extrémité du devant et en même temps presser le devant bois et les canons ensemble. Il y a un cran de sécurité qui les maintient en place afin que le devant ne se détache pas par inadvertance.
C'est la pièce maitresse de l'arme. Elle est confectionnée en Ergal, un alliage léger et elle est longue de 19 cm et elle est anodisée en surface d'une couleur « brun nature ». Elle reprend certaines formes d'un fusil semi-automatique. Benelli a magnifiquement travaillé les formes de cette bascule afin qu'elle n'apparaisse pas trop massive. Des lignes et évidements crées des volumes et des reflets. Une différence de traitement entre le dessus de la bascule et les flancs accentue encore ces effets de surface. Le nom du modèle simplement gravé et doré contraste bien. Sur le dessus l'arrière de la bascule est assez massif avec une clé d'ouverture étonnamment positionnée à gauche (arme pour droitier) de la surface plate du dessus. L'ergonomie est excellente est c'est une bonne chose car lorsqu'on l'actionne on sent un point dur à mi-course. C'est normal, c'est en manœuvrant cette clé d'ouverture que l'on arme les marteaux des percuteurs !
Le verrouillage oscillant de ce fusil superposé est solide, c'est une variante du type Jaeger qui équipe certaines carabines mono-canon. Le bloc de verrouillage en acier trempé est mobile, d'où le nom oscillant et s'avance un peu lorsque l'arme est ouverte. La base de la frette mono bloc sur laquelle sont soudés les deux canons comporte une saillie qui vient se loger dans une mortaise usinée à la base du bloc de verrouillage oscillant. La frette et les canons sont donc bien maintenus par le bas, il ne reste plus ensuite qu'à achever le système de fermeture avec deux verrous latéraux disposés dans la partie haute de la frette et qui sortent de part et d'autre de la bascule, juste en dessous de la clé de verrouillage. C'est un peu le même système que sur le Beretta Silver Pigeon avec les verrous coniques qui se logent dans les ailerons de part et d'autre des canons.
Même le système d'éjection est innovant. Benelli n'a pas opté pour un système dont les éjecteurs sont armés par l'ouverture et le basculement des canons. Il faut reconnaitre que ce système oblige parfois à forcer lors de cette opération et ce n'est pas agréable. Non là c'est un système ingénieux qui a été mis au point. Les chambres sont forées. Lors du tir, du gaz issu de la combustion de la poudre passe dans ce trou percé dans la chambre et actionne un piston qui arme les éjecteurs.
Là aussi le 828 est atypique puisqu'il est équipé d'une batterie amovible. Cette sous-garde se dépose à l'aide d'un petit outil très simple. Le processus est bien décrit dans l'épaisse notice livrée avec l'arme. Cela permet de nettoyer l'intérieur de la sous-garde et de neutraliser totalement l'arme chez soi en rangeant ces éléments séparément. La batterie en ligne offre une rapidité de tir appréciable sur le terrain pour doubler à la volée un gibier. Les départs sont bons. Si l'on s'amuse à appuyer très doucement sur la queue de détente lisse et dorée, il y a une zone qui gratte un peu avant que le mécanisme ne se libère franchement après une course de 5 à 6 mm. La sensation et le bruit s'apparente un peu au mécanisme d'un semi-auto avec des départs un peu spongieux… Mais si l'on appuie normalement, comme à la chasse, sur cette queue de détente cette sensation disparait et la légèreté des poids de départs subjugue.
Chambrés en calibre 12, ils mesurent 61 cm seulement et sont traités noir mat anti-reflet. Ils sont fabriqués en acier de très bonne qualité et reçoivent un traitement cryogénique qui améliore leur vibration et leur qualité balistique. Ils sont alésés à 18,5 mm (Power Bore) et reçoivent des chokes amovibles à leur extrémité. Ils sont soudés à la frette qui comporte les chambres de 76 mm. Ils basculent vers l'avant en prenant appui sur des tourillons usinés sur des plaques d'acier fixées sur les flancs de la bascule. Il est donc facilement possible de les changer si besoin. Les canons ne sont fixés entre eux que par la frette à l'arrière et une cale soudée à leur extrémité. La bande ventilée haute est en carbone. On voit un petit décroché lorsqu'on épaule l'arme. Elle est très bien finie et assez ajourée pour gagner du poids et renforcer l'esthétique. Elle est clipsée sur le canon supérieur.
828 U Beccaccia de Benelli est livré avec quatre chokes de 70 mm éprouvés pour le tir des billes d'acier. Ils se vissent à l'avant des canons et les logements prévus pour cela donnent un très léger effet tromblonné à l'extrémité des canons. Il y a un choke cylindrique, un quart, un demi-choke ainsi que le modèle Ampliator interne qui élargit la gerbe de grenaille à courte distance entre 10 et 20 mètres. Benelli assure que ce choke garantit une gerbe utile supérieure de 32 % par rapport à la concurrence. Oui mais avec quel autre fusil et équipé de quel choke ? En tout cas j'ai testé ce modèle à la même distance et j'ai pu comparer la gerbe fournie par une cartouche Fiocchi Woodcock par rapport au choke cylindrique.
Le fusil 828 U Beccaccia de Benelli est un superposé que l'on adore ou que l'on déteste ! Les amoureux des armes fines et artisanales verront en lui un outil fabriqué par des machines CNC dernier cri, une arme d'ingénieur dont le bruit de fermeture des canons ressemble à celui d'une porte de voiture. Les amateurs d'armes modernes, de crosses synthétiques et d'anodisations colorées seront fascinées par ce fusil du futur, ou tout du moins du présent. En tout cas Benelli n'a pas perdu son âme en faisant ce grand écart dans sa production habituelle et le 828U ne peut renier ses origines. Le charme des lignes, la qualité des matériaux et les finitions sont au top.
Pour vous aider à choisir le fusil Benelli qui correspond le mieux à vos besoins, voici un tableau comparatif des modèles présentés :
| Modèle | Type | Calibre | Caractéristiques Principales | Utilisation Recommandée |
|---|---|---|---|---|
| Nova | Fusil à pompe | 12 | Robustesse, ergonomie, polyvalence | Chasse, tir sportif, défense personnelle |
| Montefeltro | Semi-automatique | 12/70 | Fiabilité, légèreté, maniabilité | Chasse en plaine, sous-bois, migrateurs |
| 828 U Beccaccia | Superposé | 12 | Innovation, confort, réduction du recul | Chasse à la bécasse, parcours de chasse |
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