La Ligue de Normandie de Tir est active et dynamique, proposant de nombreux événements et initiatives pour les passionnés de tir sportif. Voici un aperçu des actualités récentes.
La saison sportive 2025-2026 démarre bientôt. La fermeture technique de la saison aura lieu le 15 août 2025, et l’ouverture officielle de la saison 2025-2026 est prévue pour le 25 août.
Du 20 au 22 juin, le Centre National de Tir Sportif (CNTS) de Châteauroux a accueilli les 18e Championnats de France TAR.
Le 43e Championnat de France des Armes Anciennes s’est déroulé cette année à Déols.
Les listes des archers sélectionnés aux championnats régionaux TAE ont été publiées.
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Le championnat de France de ball-trap, "Parcours chasse", a eu lieu à Falaise du 1ᵉʳ au 3 août 2025.
Peu populaire, le ball-trap est bien un sport à part entière. Le ball-trap est un sport à part entière, il est loin d’être reconnu comme il le devrait.
Trois de ses disciplines sont même olympiques. L’utilisation d’armes à feu le rend, tout comme la chasse, quelquefois impopulaire.
Si cette discipline ne se dispute pas aux Jeux Olympiques, elle n'en est pas moins exigeante.
Le jeune Normand Louis Brument, lui, a choisi le "Parcours chasse", où les tireurs retrouvent les conditions de tir de chasse au gibier naturel, avec des cibles en argile.
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Louis Brument tire deux à trois fois par semaine, depuis trois ans. Un entraînement rigoureux qui a porté ses fruits, puisqu'à 17 ans, il est champion de Normandie dans sa catégorie.
Il espère monter encore plus haut, lors du championnat de France, organisé cette année du 1er au 3 août à Falaise, par son club, l'ESF Ball-Trap.
Louis a choisi le ball-trap, un peu par hasard, en suivant son père et son frère aîné, inscrits au stand de tir.
"J'ai toujours aimé le tir à la carabine et j'aime être dans la nature. Donc forcément, ça m'a plu, et c'est devenu mon sport" nous confie le jeune Normand. Il tire en parcours chasse, mais aussi en Compak Sporting, où la zone de tir est plus restreinte.
Sa mère Frédérique est fière de ses exploits : "il participe régulièrement à des entraînements et des compétitions locales, départementales et nationales. Et ses résultats ne cessent de s'améliorer. Son engagement est d’autant plus inspirant qu’il s’inscrit dans une pratique encore peu médiatisée."
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Louis, déplore aussi cette mauvaise image de ce sport. En parallèle, il espère rentrer un jour en équipe de France pour faire plus de compétition.
Un sport encore discret que la Fédération Française de Ball-trap peine à mettre à l'honneur.
Louis Brument est un exemple de réussite dans le ball-trap, combinant passion pour le tir et respect de la nature.
Ce 31 juillet, ils étaient une centaine à s'entraîner sur le site de Falaise, à la veille du championnat de France. " On attend 518 tireurs. Ils viennent de toute la France, même de Corse, de Martinique et de Guadeloupe " explique Patrick Chauvin, bénévole à l'ESF Ball-trap.
"Il y a toujours eu un engouement pour le ball-trap", explique Patrick Chauvin. "Il faut aimer le tir et la compétition ", précise-t-il.
Au club de Falaise, ils sont 250 licenciés, dont trois tireurs en équipe de France. Patrick Chauvin, lui, fait partie des quinze meilleurs tireurs de France dans la catégorie sénior de 55 à 65 ans. Parmi les tireurs, il y a aussi des chasseurs, comme Louis. Ses entraînements au tir lui ont permis d'acquérir une certaine aisance.
Patrick Chauvin donne aussi des cours à l'école de tir de Falaise depuis 2018. Pour l'instant, il a le titre d'initiateur, mais il sera très prochainement entraîneur. C'est lui qui a formé Louis et bien d'autres personnes.
"On les accueille dès 12-13 ans, dès qu'ils ont l'ossature pour encaisser les coups de fusil, mais on peut commencer à tout âge, même à 60 ans" explique Patrick.
L'école de tir les forme en trois ans, à raison d'1h de théorie et 2h de pratique par semaine et le mot d'ordre, c'est la sécurité avant tout.
Ils apprennent ainsi à manipuler un fusil et prennent conscience de la portée d'une cartouche : jusqu'à 100 mètres. Ce qui fait réfléchir plus d'un chasseur.
" La personne qui ne fait pas attention, elle est vite réprimandée, avec interdiction de tirer et retour aux cours théoriques. Un accident de tir, ça peut faire un mort. "
"Pour certains, on est des tueurs, mais en fait, on apprend la sécurité à nos tireurs.
Son expérience du tir lui sera pourtant bien utile dans sa future carrière de gendarme, s'il réussit les tests de recrutement.
Le championnat de France débute ce vendredi à 8h30. Stand R.STREF, RD 32127340 CRIQUEBEUF SUR SEINETel 02 35 81 32 49Position GPS : Long.: E 1°04’11.
Le centre de tir sportif d’Argentan, centre de préparation pour les JO de Paris 2024, a enfin ouvert.
Les nombreux partenaires et financeurs rassemblés à l’heure de couper le ruban du centre de tir sportif d’Argentan.
Dominique Fillonneau, président de la société de tir d’Argentan, qui a défendu avec acharnement ce projet de centre de tir sportif.
Christophe de Balorre, président du Conseil départemental et de la fédération des chasseurs de l’Orne, s’essaye au tir à 300 m, qui avait été demandé par les chasseurs.
Sandra Sellos, architecte de l’atelier JSA, présente les installations dédiées aux forces de sureté intérieure.
Démonstration de tir à 10 m par un collectif de jeunes tireurs de la ligue de Normandie.
Le maire, Frédéric Leveillé, au centre, remet symboliquement au préfet les clés de l’espace dédié aux forces de sureté intérieure au préfet, Sébastien Jallet, à droite, entourant, ici, Thomas Alverez, directeur départemental adjoint de la police nationale, et Roland Marzin, lieutenant-colonel de gendarmerie.
Richard Prot, président de la ligue de Normandie de tir.
Une chose qui est assez rare, les porteurs de projets, que ce soit Dominique, la municipalité, la fédération, la ligue… ont toujours été à l’écoute de ceux qui allaient utiliser ces bâtiments.
Au niveau de la fédération des chasseurs, on avait souhaité un sanglier courant, ça a été fait. On avait souhaité ce pas de tir à 300 m également, ça a été fait.
À gauche, les représentants du centre de détention et des services de l’ONF, également utilisateurs, le commandant de police Philippe Tonnellier, du commissariat d’Argentan, et Richard Prot, président de la ligue de Normandie de tir.
Le pas de tir à 25 m réservé aux forces de sureté intérieure. « Jusqu’à présent, elles devaient aller à Mamers, ou dans le Calvados, ou encore plus loin pour pouvoir s’entraîner au tir.
• Christophe de Balorre, président de la Fédération des chasseurs de l’Orne : « La fédération a mis 10 € par chasseur de l’Orne d’investissement, c’est 10 fois plus que la Région et le Département.
• Bertrand Deniaud, vice-président de la Région Normandie : « La Région tenait vraiment à participer surtout sur cet outil qui va servir, on l’espère, de base d’entraînement à une ou des équipes qualifiées pour les JO de cet été.
• Sébastien Jallet, préfet : « Il n’est pas évident pour toute ville moyenne de porter un projet aussi exceptionnel, d’une envergure départementale, régionale, nationale et même européenne et internationale ».
Le club est très attaché à ses valeurs qui sont la convivialité, la sportivité et l’engagement. L’improvisation n’existe pas en tir sportif, les premières bases primordiales sur la pratique du tir sont le respect des règles de sécurité.
Il faut respecter l’arme en tant que matériel sportif au même titre qu’un ballon de basket ou une raquette de tennis. La pratique du tir se fait exclusivement sur des cibles, elle interdit toute représentation humaine. Malgré ce que l’on pourrait croire, le tir sportif est un sport complet qui nécessite autant une bonne forme physique que mentale.
C’est une école de concentration et de maîtrise de soi. Comme beaucoup d’autres sports, il prône les valeurs fondamentales du respect de la règle de soi et des autres.
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