L'antimilitarisme est l'un des thèmes de prédilection de cet artiste de renommé pourtant méconnu, anonyme.
On peut voir dans cette Affiche Graffiti un enfant armé d'une mitrailleuse se situe dans un champ de fleur avec un soleil brillant haut dans le ciel.
Ainsi l'artiste casse les codes pour dénoncer l’usage des armes à feu et la violence de la guerre.
Cette Affiche Graffiti tend à nous faire comprendre qu'il faut privilégier l'éducation à la guerre, ce qui est tout à son honneur.
Il s'agit donc d'une oeuvre originale mais très engagée comme à l'image de son créateur.
Lire aussi: Recommandations concernant les fusils turcs
Vision nouvelle de l’allégorie de la Liberté, c’est une fille du peuple, vivante et fougueuse, qui incarne la révolte et la victoire.
Coiffée du bonnet phrygien, les mèches flottant sur la nuque, elle évoque la révolution de 1789, les sans-culottes et la souveraineté du peuple.
Le drapeau, symbole de lutte, faisant un avec son bras droit, se déploie en ondulant vers l’arrière, bleu, blanc, rouge.
Son habit jaune, dont la double ceinture flotte au vent, glisse au-dessous des seins et n’est pas sans rappeler les drapés antiques.
La nudité relève du réalisme érotique et l’associe aux Victoires ailées.
Lire aussi: Fusil Darne Calibre 12 : Détails Techniques
Le profil est grec, le nez droit, la bouche généreuse, le menton délicat, le regard de braise.
Femme exceptionnelle parmi les hommes, déterminée et noble, la tête tournée vers eux, elle les entraîne vers la victoire finale.
Le corps profilé est éclairé à droite.
Son flanc droit sombre se détache sur un panache de fumée.
Appuyée sur son pied gauche nu qui dépasse de sa robe, le feu de l’action la transfigure.
Lire aussi: Calibre 16: Le Fusil Nemrod
L’allégorie est la vraie protagoniste du combat.
À droite, devant la Liberté, figure un garçon.
Symbole de la jeunesse révoltée par l’injustice et du sacrifice pour les nobles causes, il évoque, avec son béret de velours noir d’étudiant, le personnage de Gavroche que l’on découvrira dans Les Misérables trente ans plus tard.
La giberne, trop grande, en bandoulière, les pistolets de cavalerie aux mains, il avance de face, le pied droit en avant, le bras levé, un cri de guerre à la bouche.
Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux.
C’est un ouvrier avec une banderole porte-sabre et un sabre des compagnies d’élite d’infanterie, modèle 1816, ou briquet.
Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ?
Le pantalon large et la ceinture de flanelle rouge sont ceux d’un artisan.
L’arme, tromblon à deux canons parallèles, est une arme de chasse.
Avec sa blouse bleue et sa ceinture de flanelle rouge de paysan, il est temporairement employé à Paris.
Il saigne sur le pavé.
Il se redresse à la vue de la Liberté.
Le gilet bleu, l’écharpe rouge et sa chemise répondent aux couleurs du drapeau.
tags: #le #garcon #au #fusil #analyse